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Islam - Page 54

  • Suppression de la liberté scolaire

    Le ministre de l’Education anciennement nationale a officiellement annoncé l’abolition de la liberté d’enseignement en France à partir de la prochaine rentrée : le régime actuel de simple déclaration d’ouverture d’une école hors contrat sera remplacé par un régime d’autorisation administrative préalable : il faudra faire la demande au moins quatre mois avant l’ouverture prévue. En outre, les contrôles vont être multipliés dans les écoles existantes, ainsi que dans les foyers où l’on pratique l’école à la maison. Officiellement pour s’assurer du niveau scolaire, en réalité (et l’on ne s’en cache pas), pour vérifier le degré d’adhésion aux « valeurs de la République ».

    Dès hier, le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux et président du conseil épiscopal pour l’Enseignement catholique, a publié un communiqué disant notamment :

    Depuis plusieurs décennies, l’Eglise a manifesté l’attention qu’elle porte à la liberté d’enseignement. Or, ce nouveau dispositif d’autorisation préalable serait malgré les assurances apportées, une atteinte au principe même de cette liberté constitutionnelle en posant des conditions à l’ouverture des établissements scolaires. Aujourd’hui, l’épiscopat français entend, par ma voix, exprimer à ce sujet à la fois son inquiétude et ses plus grandes réserves.

    Les motivations de la réforme envisagée méritent, il est vrai, d’être justement examinées, et notamment la lutte contre la radicalisation. Cette lutte est nécessaire mais pas à n’importe quel prix et certainement pas à celui de la liberté d’enseignement.

    Le système actuel de déclaration, pleinement appliqué, et si besoin renforcé, répond d’ores et déjà aux exigences légitimes de contrôle par l’Etat.

    Il n’y a donc pas lieu de réformer dans l’empressement et par un biais inapproprié des questions aussi importantes.

    On peut regretter que le cardinal Ricard utilise le vocabulaire du politiquement correct en évoquant la « radicalisation », comme si cela touchait toutes les confessions religieuses, comme s’il y avait des écoles où l’on prêche le terrorisme catholique…

    Cela dit, le mot « radicalisation » ne trompe personne, au point que Najat Belkacem fait savoir que les contrôles des écoles hors contrat ont une visée surtout pédagogique et détectent non une éventuelle radicalisation mais des « failles pédagogiques ». Cela devient de plus en plus difficile d’inventer des euphémismes.

    Il n’en reste pas moins que l’islamisme est très évidemment le prétexte pour la suppression de la liberté scolaire et la mise sous surveillance des écoles hors contrat existantes, qui, lorsqu’elles sont confessionnelles, sont presque toutes catholiques.

    Et c’est une grande satisfaction, assurément, pour Najat Belkacem, musulmane au Maroc et laïcarde en France, de pouvoir porter un tel coup au droit à l’école catholique.

    On n’oubliera pas toutefois que le vrai responsable est François Hollande.

  • Le Coran à Sainte-Sophie

    La chaîne d’Etat turque TRT Diyanet a décidé de retransmettre depuis la basilique Sainte-Sophie la prière du matin qui précède le jeûne de la journée, pendant toute la durée du ramadan.

    Il n’y a eu aucune réaction gouvernementale, mais au contraire des applaudissements nourris des médias du régime. Le député AKP d’Istanbul a déclaré que puisque les Etats-Unis embrassent le PKK et que l’Allemagne « est tombée dans le mensonge du génocide » (arménien), il faut qu’il y ait des représailles.

    Cela s’inscrit dans la pression constante et de plus en plus insistante pour que Sainte-Sophie (qui est un « musée » depuis 1934) soit de nouveau transformée en mosquée.

  • Au Bangladesh

    Sunil Gomes, 71 ans, marchand de fruits et légumes, a été assassiné hier dans son échoppe par des inconnus alors qu’il revenait de la messe. Cela s’est passé à Bompara, dans le district de Natore, « division » et diocèse de Rajshahi.

    Son frère Proshanto Gomes est prêtre dans le diocèse de Dinajpur. Il souligne que Sunil était respecté dans le village et qu’il n’avait pas d’ennemis.

    Le meurtre a été revendiqué par l'Etat islamique.

  • C’est le ramadan !

    Nul ne peut échapper à la principale nouvelle : aujourd’hui, c’est le premier jour du ramadan.

    A noter, deux premières municipales qui sont les deux premiers grains de sable dans l’harmonie de la célébration du vivre ensemble en bonne dhimmitude.

    La première et la plus commentée, celle de Lorette (la bien nommée), dans la Loire. Les panneaux lumineux municipaux diffusent deux messages : « Avis : le ramadan doit se vivre sans bruit » et : « Avis : la République se vit à visage découvert ». « Les deux messages ont déclenché un tollé sur la toile, mais aussi l’indignation de la communauté musulmane », dit Le Progrès (le progrès de l’islam, bien sûr).

    La seconde est le communiqué du maire d’Argenteuil soulignant que l’ostension de la Sainte Tunique a été pour les catholiques une fête qui s’est déroulée dans la plus complète sérénité et que le ramadan devrait se dérouler de même, sans les débordements de l’an passé, notamment en matière de bruits nocturnes. Et d’en appeler au respect et à la tolérance… envers les non-musulmans.

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  • Dhimitude pathologique

    Le 4 avril dernier, en la solennité transférée de l’Annonciation, ont eu lieu ici et là dans des églises des cérémonies islamo-chrétiennes (inspirées par la fête instituée au Liban par les autorités politiques).

    A Lyon, on a pu entendre, juste après le Notre Père, la Fatiha : la première sourate du Coran, texte antichrétien de base de l’islam.

    Des chrétiens d’Orient réfugiés dans la région lyonnaise ont été, comme on s’en doute, terriblement choqués par cette initiative.

    Voici la réponse de l’archevêché :

    Dans le cadre des vêpres du Dimanche de la Miséricorde, où étaient très spécialement invités migrants et personnes investies dans les paroisses accueillantes, nous avons proposé que des réfugiés puissent exprimer leurs intentions de prière. Ce choix honorait le travail d’accueil dans les paroisses tel que le pape l’a demandé et comme lui-même en a donné l’exemple.

    C’est dans ce cadre qu’une femme musulmane a chanté quelques phrases en arabe, qui s’avèrent être des extraits de la fatiha, ce qui a choqué nos frères chrétiens d’Orient. La Cellule diocésaine Migrants s’en est expliqué avec eux et regrette que cette prière ait pu blesser ceux qui ont tant souffert de la persécution et de l’exil.

    Merci de votre attention à la démarche d’accueil qui se fait au sein du diocèse de Lyon.

    Tout serait à analyser dans ce communiqué particulièrement dégueulatoire. Restons-en à l’essentiel.

    - Ce n’était pas dans le cadre du dimanche de la Miséricorde mais de la solennité de l’Annonciation célébrée le lendemain.

    - Depuis quand des musulmans peuvent-ils dire leurs « intentions de prière » dans des églises ? Des prières à qui ? Des prières pour quoi ? Pour vouer les chrétiens à l’enfer, selon l’un des refrains du Coran ?

    - « Quelques phrases en arabe, qui s’avèrent être des extraits de la Fatiha ». Non. On ne chante pas des « extraits » de la Fatiha, quand on est musulman. On la chante intégralement, d’autant que c’est très court. Et les comptes rendus ont bien spécifié que la Fatiha avait été chantée.

    Mais l’essentiel est la fin. In cauda venenum. La « cellule » ne regrette pas que ce texte islamique antichrétien ait pu être proféré dans une église, et qui plus est devant des victimes de l’islam. Elle regrette seulement qu’elle ait pu blesser ceux-là.

    C’est-à-dire qu’on est prêt à recommencer, et que bien sûr on recommencera. Mais par souci humanitaire on fera en sorte qu’il n’y ait pas de chrétiens d’Orient dans l’église…

  • Hommage à l’apostasie

    La Ville de Paris a débaptisé le square Saint-Ambroise (devant l’église du même nom) pour en faire le « jardin des moines de Tibhirine ». L’inauguration en a été faite ce matin par Anne Hidalgo en personne.

    Et cela avec l’aval chaleureux de la… paroisse Saint-Ambroise, où l’on ne se demande pas une seconde par quel miracle il peut y avoir un tel accord entre une paroisse catholique et une municipalité aussi anti-catholique.

    Mais c’est bien sûr qu’à la paroisse Saint-Ambroise on est tout autant philo-islamique qu’à la mairie de Paris et qu’à… Tibhirine, et donc qu’il convient de célébrer ensemble ces hommes qui « ont toujours promu la rencontre et la fraternité avec les musulmans », qui ont « incarné l’amitié, l’ouverture et le dialogue comme une réponse aux drames que vit aujourd’hui notre société »…

    Addendum

    Au vu des commentaires je crains que mes lecteurs n'aient pas pris la mesure de l'apostasie des moines de Tibhirine (d'où le titre de ma note). Par exemple, la plus grande salle du couvent avait été transformée en mosquée. Voir ma conférence sur le sujet. Si les moines ont été tués par des islamistes (puisqu'on n'en est toujours pas certain), ce n'est pas parce qu'ils étaient des moines (le Coran demande de les respecter), mais parce qu'ils diffusaient dans la population leur idéologie syncrétiste. (Il en est de même pour le monastère Saint Moïse qui a été entièrement détruit en Syrie après l'enlèvement de son prieur le P. Dall'Oglio, qui était allé encore plus loin que le P. de Chergé, en créant carrément une communauté islamo-chrétienne.)

  • Actualité de l’empire ottoman

    Une gigantesque parade a marqué hier à Istanbul le… 563e anniversaire de la prise de Constantinople. Ce n’était pas un centenaire, mais un anniversaire lambda, pourtant célébré devant un million de personnes transportées gratuitement par autocars et par ferries, devant la plus grande scénographie du monde, nous dit-on, retransmise en six langues, retraçant la prise de Constantinople par Mehmet II « le Conquérant » le 29 mai 1453. Avec les acrobaties de l’armée de l’air, un feu d’artifice, etc., et bien entendu un discours d’Erdogan. Le même jour avait lieu la « fête de la Jeunesse et de la Conquête » à la Corne d’Or, avec divers concours sportifs.

    Difficile de marquer plus clairement et de façon plus spectaculaire que la Turquie reste la Turquie, la puissance ottomane conquérante, qui a vaincu l’empire chrétien et peut toujours vaincre l’Europe des croisés…

     

    La veille a eu lieu devant Sainte-Sophie une « prière » conduite par un imam de La Mecque, c’est-à-dire une manifestation de plusieurs milliers de musulmans demandant que la basilique redevienne une mosquée. « La demande de prier à la mosquée Sainte-Sophie (sic) est faite au nom de centaines de milliers de nos frères », disait le président de la Jeunesse anatolienne. Une pétition circule. Ses auteurs espèrent réunir plusieurs millions de signatures.

  • Encore un qui a tout compris…

    Le président du conseil de l’"Eglise évangélique en Allemagne" (qui réunit l'essentiel des protestants), Heinrich Bedford-Strohm, souhaite que soient instaurés des cours d’islam dans toutes les écoles du pays.

    Selon lui, c’est la meilleure façon de lutter contre la « tentation du fondamentalisme », et cela permettrait aux jeunes musulmans d’avoir une « approche critique » de leur religion.

    Toutes les religions en Allemagne doivent être compatibles avec la Constitution démocratique du pays, dit-il. « La tolérance, la liberté religieuse et la liberté de conscience doivent s’appliquer à toutes les religions. »

    Qui serait chargé de donner ces cours ? Les associations islamiques…

    Non, ce n’est pas une blague.

  • La préoccupation du diocèse de Saint-Denis

    Lu sur le site du diocèse de Saint-Denis :

    La revue Projet s'attache à mieux faire dialoguer les questions sociales de notre temps et la doctrine sociale de l'Eglise. Sollicitée par ses partenaires engagés sur le terrain au service du bien commun, la revue prépare pour le mois d'octobre 2016 un numéro consacré à la progression des idées d'extrême-droite dans le champ social et politique français, avec un double accent : le souci de prendre au sérieux les préoccupations exprimées par les citoyens, et le choix de mettre en avant d'autres horizons, des propositions alternatives qui s'esquissent pour revitaliser le lien social et la démocratie. Ce numéro sera publié en partenariat avec le journal La Croix, soucieux de nourrir le débat sur ce phénomène. Il s'agit d'une opportunité unique pour approfondir la réflexion et l'ouvrir à un large public. Mais cette opération toute particulière représente aussi un investissement financier important - près de 100.000 euros. D'où l'idée, en dehors des recettes du numéro, d'une opération de financement participatif. Cette initiative ne pourra pas aboutir sans un large soutien de la part de donateurs.

    La dhimmitude interdisant de traiter du seul problème social du diocèse, on en invente un autre, en s’inquiétant de cette puissance mystérieuse et maléfique qui pourrait porter atteinte à la paix du dhimmi (paix toute relative mais surtout très fragile, à manier avec un luxe de précautions). Les fidèles sont conviés à donner 100.000 euros pour contribuer à conjurer la menace et garantir la prééminence de l’islam. (100.000 € pour un numéro d'une revue ? C'est faramineux. Absurde. Il est évident qu'une grande partie de cet argent servira à autre chose.)

  • En Egypte

    Sept maisons de chrétiens ont été incendiées le 20 mai dans un village de la province de Minya, par des musulmans qui soupçonnaient un chrétien d’avoir une liaison avec une musulmane.

    En raison des menaces de violences, l’homme en question a fui le village le 19 avec sa femme et ses enfants. Mais le lendemain, les musulmans s’en sont pris à sa mère de 70 ans. Ils lui ont arraché ses vêtements et l’ont promenée nue dans la rue en scandant Allahou Akbar. Puis ils ont mis le feu à sa maison et à d’autres maisons de chrétiens.

    La police avertie la veille n’avait pris aucune disposition. Et elle n’est arrivée que deux heures après le début de l’émeute.

    Le 25, la femme a fini par porter plainte, ne pouvant plus « avaler l’humiliation » qu’elle a subie.

    L’affaire se terminera comme d’habitude par une réunion de musulmans et de chrétiens, convoquée par les autorités, où les chrétiens acceptent d’avoir tort et les musulmans promettent qu’ils ne recommenceront pas avant la prochaine fois.

    D’autre part, le 12 mai, un bâtiment servant provisoirement d’église a été incendié par des « extrémistes », dans la même province (où il y a au moins 35% de chrétiens).