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Islam - Page 58

  • Au Bangladesh

    La « Haute Cour » de Dhaka a rejeté la pétition demandant que l’islam ne soit plus religion d’Etat du Bangladesh, au motif que les pétitionnaires n’étaient pas constitutionnellement habilités à agir.

    Dans la première Constitution du Bangladesh, en 1971, la religion était absente. C’est sous la dictature militaire, en 1988, qu’un amendement fit l’islam religion d’Etat. Depuis lors des intellectuels et des membres des minorités religieuses tentent, en vain, de revenir à l’état antérieur. La lutte du gouvernement contre l’islamisme et l’émotion occasionnée par divers attentats contre des membres des minorités laissaient entendre que le moment était favorable. Mais la haute Cour de Dhaka en a décidé autrement, dans ce pays où 90% de la population est musulmane et, comme partout, de plus en plus musulmane.

    « C’est une décision qui nous attriste, déclare à Asianews Théophile Nokrek, le secrétaire de la commission épiscopale Justice et Paix. Notre nation est née laïque, mais avec le dictateur Hussain Muhammad Ershad elle a pris un caractère islamique au profit de la politique gouvernementale. Et maintenant, nous, les membres des minorités, sommes les victimes de cette décision. Quand nous aurons le texte du jugement, nous déciderons si nous faisons ou non appel devant la Cour suprême. »

  • Dhimmitude

    Le Sun a été obligé par l’autorité britannique de régulation de la presse (c’est ainsi que s’appelle l’organisme de censure, et spécifiquement de censure islamique) de publier hier un rectificatif à un article publié en novembre dernier affirmant, sur la foi d’un sondage, que « un musulman britannique sur cinq » a de la sympathie pour l’Etat islamique.

    Il y avait eu 3.000 plaintes.

    Les conclusions de cet article, confesse le Sun, « induisaient en erreur d'une manière significative ».

    Or il n’en était rien : le sondage faisait apparaître que 5% des sondés éprouvaient beaucoup de sympathie et 14% une certaine sympathie pour « les jeunes musulmans qui quittent la Grande-Bretagne pour rejoindre les combattants en Syrie ». Ce qui fait 19% de sympathie, donc globalement 1 sur 5.

    Les jésuites de l’islam ont fait valoir que la question posée ne faisait pas explicitement mention de l'Etat islamique, et qu'elle pouvait concerner aussi les jihadistes qui luttent contre l'Etat islamique. Sic. Alors que les questions précédentes parlaient explicitement de « l’Etat islamique ».

    Cette défense massive de l’islamisme est tout à fait significative, ainsi que la façon dont l’autorité de régulation de la presse y donne suite avec force courbettes, obligeant un journal à se dédire alors qu’il ne faisait que tirer les conclusions d’un sondage.

  • Mahomet rigole

    Un syndicaliste pénitentiaire qui s’exprimait vendredi à la télévision s’inquiétait qu’à la prison de Béziers il y a « une vingtaine de détenus en fiche S ».

    Réaction du ministère de la Justice : aucun détenu de Béziers ne fait l’objet d’une fiche S. Il y en a seulement « un certain nombre » qui « font l'objet d'un suivi attentif pour les risques qu'ils présentent en termes de prosélytisme, mais surtout parce qu'ils pourraient rentrer dans un processus de radicalisation ».

    Et l’on ressort les propos du procureur de la République : « La radicalisation n'est pas punissable par la loi. Tant que l'on en est à une application très stricte de la religion, rien n'est répréhensible. Cela devient une infraction quand il y a apologie de terrorisme. »

    Il s’ensuit donc que faire l’apologie du beau modèle Mohammad qui a massacré une tribu juive ou fait tuer un poète qui se moquait de lui n’est pas de l’apologie du terrorisme. Car sinon il faudrait interdire l’islam.

  • Légion d’honneur

    Dans la promotion de Pâques :

    Le recteur de la mosquée Ohtmane de Villeurbanne Azzedine Gaci, considéré comme l'une des figures libérales de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France) devient chevalier.

    Une figure libérale de l’UOIF !

    Comme quoi il n’y a hélas pas que Juppé à dire et faire n’importe quoi sur le sujet…

  • La logique Juppé

    Tariq Ramadan est allé faire une conférence samedi à Bordeaux. Alain Juppé a déclaré que l’orateur n’était « pas le bienvenu » dans sa ville, notamment « parce qu’il n’a jamais véritablement condamné les auteurs des attentat, dont les connections avec les Frères musulmans sont connues ».

    Tiens donc. C’est le même Alain Juppé, alors ministre, qui allait rencontrer les Frères musulmans en Egypte et les trouvait fort sympathiques, démocrates et tout et tout…

    Et c’est le même Alain Juppé qui décore de la Légion d’honneur son imam préféré, Tareq Oubrou, de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans, mouvement fondé par le grand-père de Tariq Ramadan…

  • Pakistan : 72 morts

    Un attentat suicide a fait 72 morts et 350 blessés hier après-midi à Lahore.

    Ainsi les islamistes ont-ils marqué la première fête de Pâques fériée pour les chrétiens en application d’une loi tout récemment votée.

    Le porte-parole de Jamat ul Ahrar (le « parti des défenseurs », dissidence de Tehrik-e-Taliban Pakistan) Ehansullah Ehsan a revendiqué le carnage, déclarant qu’ils « voulaient attaquer des chrétiens célébrant Pâques ».

    La journée étant fériée pour les chrétiens, nombreux étaient ceux du Pendjab qui étaient venus visiter Lahore à l’occasion de Pâques. Le taliban s’est fait exploser à proximité d’un parc où jouaient des enfants, ce qui fait que la grande majorité des victimes sont des enfants et leurs mères (dont un certain nombre de musulmans).

    Le gouvernement du Pendjab a décrété trois jours de deuil.

  • Au Bangladesh

    Un chrétien de 68 ans, Ali Hossain Sarkar, a été assassiné hier à Kurigram, au Bangladesh. Trois hommes à moto l’ont agressé, poignardé, et décapité.

    L’assassinat a été revendiqué par l’Etat islamique, qui l’a qualifié de « leçon pour les autres ». A savoir pour les autres musulmans convertis au christianisme ou qui auraient l’intention de se convertir. Car Ali Hossain Sarkar était musulman et s’était converti en 1999.

    L’Etat islamique lui donne le titre de « pasteur », mais il ne l’était pas. Il était, dit Asianews, un simple membre d’une communauté curieusement appelée « Eglise de la fraternité d’Isa » (selon le nom de Jésus dans le Coran – dans un but missionnaire ?).

  • Rappel urgent

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  • L’étalon du mal

    L’avocat de Salah Abdeslam, Sven Mary, est paraît-il une vedette du barreau en Belgique, l’un des rares à être connu tant du côté flamand que du côté francophone.

    En jean, T-shirt et blouson, il se donne l’allure d’un avocat affranchi des vieux codes. Mais il est un pur produit de la pensée unique, et son côté provocateur est soigneusement bordé.

    Croyez-vous qu’il défende Salah Abdeslam parce que tout le monde a droit à une défense ?

    Oui, c’est ce qu’il dira dans un premier temps. Mais ce n’est pas vrai. Voici ce qu’il disait dans une interview publiée comme son portrait par l’université où il a étudié le droit (Vrije Universiteit Brussel, l’Université libre néerlandophone de Bruxelles, dont le site est en néerlandais et en anglais, sans un mot de français) :

    Ma popularité ou mon absence de popularité ne m’empêche pas de dormir. Je ne fais pas ce métier pour être populaire. Il y a des choses qui sont incompréhensibles pour le grand public. Je me rends compte que je défends régulièrement des gens qui ont à répondre de choses abjectes, mais, parce que je crois que tout le monde a le droit à la défense, je ne choisis pas mes clients, contrairement à certains émo-avocats qui représentent de préférence les victimes. Il n’y a qu’un groupe que je refuse catégoriquement, c’est l’extrême droite.

    Naguère, le premier degré d’efficacité de la propagande communiste était de faire dire et répéter aux médias et politiciens de la droite libérale qu’il y a pire que le communisme, à savoir le nazisme. Dire qu’il y a pire que le communisme, c’est déjà ne pas le condamner. Et cela était historiquement conforté par le fait que l’Amérique s’était alliée à l’URSS contre les nazis. Dans les décennies qui ont suivi, le nazisme avait complètement disparu, alors ce qui était pire que le communisme ce fut « l’extrême droite », assimilée au nazisme même et surtout quand elle n’avait strictement rien à voir avec cette idéologie.

    Comme Jules Monnerot l’avait prophétisé, l’islam a pris aujourd’hui la place du communisme. En défendant un jihadiste, alors qu’il refuserait de défendre un militant « d’extrême droite », Sven Mary est dans la ligne. Il y a déjà un certain temps qu’on entend ici et là que le terrorisme islamique et l’extrême droite c’est la même chose, on en arrive forcément à affirmer que « l’extrême droite » qui ne fait aucun attentat est « pire » que le terrorisme islamique.

    Tel est le premier degré d’efficacité de la propagande islamique, des compagnons de route de l’islamisme, et des idiots utiles de l’islamisme : dire et faire dire qu’il y a pire, et que ce pire est « l’extrême droite ». Le pire, ce ne sont pas ceux qui veulent détruire (ce qui reste de) notre civilisation, ce sont ceux qui veulent la défendre.

  • Au Pakistan

    Fouzia Sadiqe, chrétienne qui vivait avec ses parents jusqu’à ce qu’un musulman ne l’enlève et ne la contraigne à se convertir à l’islam et à contracter un mariage islamique avec lui, a été à nouveau capturée par son bourreau.

    Fouzia avait été enlevée en juillet 2015. Le 8 mars dernier, elle a réussi à s’enfuir. Elle s’est cachée et a demandé l’assistance de Me Sardar Mushtaq Gill, avocat chrétien qui a entamé une légale contre le ravisseur (l’audience a été fixée au 5 avril).

    Hier, Fouzia a voulu aller à la messe des Rameaux avec sa famille. Et elle a été de nouveau enlevée par un commando à la solde de son « mari »…

    (Fides)