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Islam - Page 5

  • Dhimmi d’honneur

    Le premier dhimmi d’honneur de ce ramadan, en l’état actuel de mes informations, est Mgr Alain Guellec, évêque auxiliaire de Montpellier, qui a participé à la première « prière du vendredi » à la grande mosquée de la ville.

    Il s’agit hélas, mais hélas sans surprise, d’un compatriote, un Bigouden né à Saint-Gué…

  • Le démenti qui insiste

    Screenshot_2021-04-16 (2) Préfet du Tarn Facebook.png

    Les commissariats et gendarmeries avaient bel et bien reçu un courriel (quelque peu commenté) leur demandant de fermer les yeux entre 19h et 22h et entre 5 et 6h, si le couvre-feu était violé par des musulmans « pratiquants ». Parce que la préfecture est experte en pratique musulmane.

    Mais les consignes islamiques de la préfecture ont été « mal comprises », et surtout ébruitées…

  • A Tours

    Lu dans La Nouvelle République, ce propos de Salah Merabti, président de la communauté musulmane d’Indre-et-Loire :

    À Paris, j’ai rencontré le patron de Coca-Cola Algérie qui nous a offert la somme de 150.000 € pour la toiture. C’est exceptionnel. On a eu aussi des dons d’élus de la Métropole, de la communauté juive de Tours et du diocèse, pour la partie cultuelle de la mosquée. C’est réconfortant.

  • "Blasphème" au Pakistan

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    Deux infirmières chrétiennes de l’hôpital de Faisalabad, Mariam Lal et Nehwish Urooj, sont poursuivies pour blasphème.

    L’infirmière en chef Rukhsana avait demandé à Mariam de nettoyer son armoire. Il y avait dessus un autocollant comme on en voit partout au Pakistan : « La paix soit sur lui » (sous-entendu : Mahomet). Le travail terminé, Mariam donna l’autocollant à Rukhsana et rentra chez elle. Le lendemain, Rukhsana accusa Mariam, devant les infirmières musulmanes, d’avoir profané un autocollant contenant des mots du Coran.

    La direction de l’hôpital diligenta une enquête, à l’issue de laquelle il fut établi que l’autocollant avait été enlevé par Newish sur la demande de Mariam et que les deux infirmières étaient donc coupables de la profanation. La police a été saisie.

    L’évêque de Faisalabad Mgr Indrias Rehmat a déclaré à AsiaNews qu’il avait rencontré des gradés de la police qui lui ont assuré qu’ils « prenaient l’affaire à cœur et qu’aucun innocent ne serait puni, tandis qu’ils font de leur mieux pour calmer la ville ».

    Un employé de la pharmacie de l’hôpital a blessé une des infirmières. Il a expliqué sur une vidéo qu’il voulait tuer les deux mais que son couteau s’est cassé. Mais il est fier d’avoir voulu les tuer par amour du Prophète.

  • Strasbourgstan

    Le conseil municipal de Strasbourg a adopté hier le principe d’une subvention de 2,563 millions d’euros à l’organisation turque islamiste Mili Görüs. Sous prétexte que la ville donne 10% du coût d’un lieu de culte et que ces 2,563 millions sont précisément 10% du coût de la construction de la mosquée Mili Görüs de Strasbourg, la plus grande d’Europe. Et la mairesse verte souligne que le conseil régional donnera lui aussi 2 millions, et la « collectivité européenne d’Alsace » 2 millions itou.

    La délibération a été adoptée par 42 voix contre 7 : les macroniens et les socialistes n’ont pas participé au vote…

    Même si les Verts sont devenus des fourriers de l’islam (et depuis longtemps par exemple à Roubaix), ils se posent aussi en défenseurs des idéologies progressistes. Il est très remarquable que les Verts de Strasbourg votent le principe d’une subvention de plus de 2,5 millions d’euros à une organisation islamiste turque deux jours après que le président turc a annulé la participation de son pays à la convention du Conseil de l’Europe dite Convention… d’Istanbul, qui oblige les Etats à lutter contre la violence faite aux femmes…

  • Allah en Malaisie

    L’affaire durait depuis plus de 30 ans, et sur le plan judiciaire depuis 13 ans. Hier, la Haute Cour de Malaisie a enfin tranché : les chrétiens ont le droit d’appeler Dieu « Allah » (comme ils l’ont toujours fait, ainsi qu’en témoigne un dictionnaire malais-latin publié à Rome en 1631).

    Les islamistes malaisiens ont toujours condamné cet emploi, jugeant que seuls les musulmans peuvent appeler Dieu « Allah », le Coran faisant foi…

    En 2008, huit CD chrétiens furent saisis dans les bagages d’une chrétienne qui revenait de l’étranger, parce que Dieu y était appelé « Allah ». En 2014 un tribunal décida que la saisie avait été illégale et ordonna la restitution des CD, sans évoquer le fond de l’affaire. Laquelle continua son parcours judiciaire jusqu’à cet arrêt de la Haute Cour.

    Par le même arrêt, la Haute Cour annule une circulaire du ministère de l’Intérieur qui interdisait l’emploi du nom d’Allah dans les publications chrétiennes. En 2013, une cour d’appel avait fini par donner l’autorisation à l’hebdomadaire catholique Herald d’appeler Dieu « Allah », mais l’autorisation était limitée à cette publication. Du reste, l’année suivante, quelque 300 Bibles étaient saisies.

    L’arrêt de la Haute Cour concerne la chrétienne aux CD, mais elle fait évidemment jurisprudence pour tous les Malaisiens chrétiens. Au grand dam des islamistes qui ont multiplié les manifestations et les provocations au cours de ces années.

    Encore que le gouvernement puisse faire appel de ce jugement…

  • Nous ne pouvons plus discuter

    A propos des associations islamiques qui refusent de signer la soi-disant « Charte des principes de l’islam de France », Darmanin a déclaré :

    « Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu. »

    On se souvient que Chirac avait réagi à l’encyclique Evangelium vitae en disant « Non à une loi morale qui primerait la loi civile ».

    Darmanin dit la même chose, mais en termes plus choquants encore parce que immédiatement plus précis.

    La loi de Dieu. En effet, la loi morale naturelle est d’origine divine. La soumettre à une autre loi, humaine et différente, est une révolte contre Dieu. Le propos est ouvertement satanique.

    Chirac disait « la loi civile ». Darmanin précise : la loi de la République. D’une cinquième république faisant suite à une quatrième qui faisait suite à une troisième. Une loi qui ne cesse de changer, et qui serait supérieure à l’immuable loi divine. Par principe. Par principe démoniaque : Non serviam. Auquel répond saint Michel : Quis ut Deus ?

    En effet, nous ne pouvons plus discuter.

    Si vraiment la Charte de l’islam officiel de la République française implique d’écrire que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu, on peut s’étonner que seules des associations très minoritaires aient refusé de signer. Cela montre l’importance de la taqyia.

    (Cela dit, on n’ose pas se demander combien d’évêques refuseraient de signer cette apostasie.)

  • Au Pakistan

    Imran Massih, chrétien de 37 ans, de Faisalabad, a été acquitté en appel par la Haute Cour de Lahore.

    Son « parcours » est parallèle à celui d’Asia Bibi. Elle fut mise en prison le 14 juin 2009, lui le 1er juillet 2009. Elle fut condamnée à mort en novembre 2010 pour blasphème envers Mahomet, lui avait été condamné à la prison à perpétuité dès janvier 2010 pour blasphème envers le Coran. (En nettoyant son magasin, il voulait se débarrasser de livres écrits en arabe, et il avait demandé à un voisin de les regarder pour savoir s’ils ne traitaient pas d’islam. Le voisin avait assuré que non, et Imran les avait brûlés. Puis le voisin avait porté plainte contre lui pour blasphème…)

    Asia Bibi a été libérée en novembre 2018. Lui vient seulement de l’être.

    La différence est que dans le cas d’Asia Bibi la Haute Cour de Lahore avait confirmé la peine de mort en 2014 après de multiples reports. C’est la Cour suprême du Pakistan qui l’acquitta, après un report de deux ans.

    Pour Imran Masih, entre la condamnation en première instance et l’acquittement en appel il y eut 70 reports d’audience… Pendant ce temps-là ses deux parents sont morts.

  • Cadeau

    TURCHIA_-_santa_sofia_e_erdogan1.jpg

    Erdogan vient d’offrir ce tableau à la « grande mosquée Sainte-Sophie ».

    C’est une calligraphie des versets 159 et 160 de la troisième sourate (qui montrent Mahomet pardonner aux chrétiens qui ne sont pas allés à la guerre avec lui…).

    En bas est écrit : « Le tableau est offert par Recep Tayyip Erdoğan à la grande mosquée Sainte-Sophie à l'occasion de sa réouverture au culte. »

    Il est installé près de la chaire à prêcher.

  • Au Pakistan

    Screenshot_2020-12-05 Rawalpindi, Christian girl murdered for refusing to marry a young Muslim.png

    Sonia, 24 ans, a été tuée par un musulman parce qu’elle ne voulait pas se marier avec lui.

    C’était le 30 novembre, à la sortie du quartier chrétien de Rawalpindi nommé « Air Force Colony ». Sonia se rendait à son travail de femme de ménage. Alors qu’elle traversait la grand route, Shahzad l’a tuée, d’un coup de pistolet, puis il est parti en moto avec son ami Faizan qui l’attendait. Le 2 décembre, Faizan a été retrouvé par la police, pas Shahzad.

    Cela faisait quatre ou cinq mois que Shahzad la harcelait pour qu’elle se marie avec lui. Sonia lui répondait qu’elle ne pouvait pas, parce qu’il n’était pas question qu’elle abjure sa foi. C’était « une vraie chrétienne », dit son père. Et c’est une martyre.

    *

    Il y aussi parfois de bonnes nouvelles du Pakistan. Six balayeurs chrétiens avaient été accusés de blasphème le 25 novembre pour avoir jeté aux ordures des opuscules contenant le nom de Mahomet. L’affaire a d’abord été soumise au Conseil des oulémas de tout le Pakistan, qui a mené son enquête et a conclu que les six hommes, étant analphabètes, ne pouvaient pas être accusés de blasphème.

    Le Conseil des oulémas est présidé aujourd’hui par Tahir Mehmood Ashrafi. Lequel, dans une conférence de presse commune avec l’archevêque de Lahore Mgr Shaw, déclarait il y a quelques jours que plus de 90% des cas d’accusation de blasphème sont faux, et promettait qu’aucun faux cas de blasphème ne serait promu contre quiconque.

    Paradoxalement, il faudrait donc que les chrétiens accusés de blasphème demandent à la justice civile de passer d’abord par le Conseil des oulémas…