Eric Zemmour est relaxé par la cour d’appel, alors qu’il avait été condamné à 10.000 € d’amende pour « injure publique et provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison d’une religion », pour des propos tenus le 28 septembre 2019 lors d’une « convention de la droite ». Des propos qui avaient été condamnés par toute la classe politico-médiatique, même par le Premier ministre, Edouard Philippe, qui les avait qualifiés de « nauséabonds ».
Le tribunal avait dit : « En distinguant parmi les Français l’ensemble des musulmans opposés aux "Français de souche" et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015 mais comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs », les propos poursuivis « constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion ».
La chaîne LCI qui avait retransmis le discours avait reçu avec un avertissement du CSA, qui avait saisi le procureur en soulignant ce qui devait être condamné…
Le jugement devait être publié sur les sites internet de LCI et CNews pendant une semaine, et dans Le Monde, Le Figaro et Libération.
Or aujourd’hui voilà Zemmour relaxé par la cour d’appel. Il n’y avait donc ni injure publique ni provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence.
Voici des extraits de ce que l’on peut dire, donc.
« En France, comme dans toute l'Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l'immigration, école, logement, chômage, déficits sociaux, ordre public, prisons (...) et tous nos problèmes aggravés par l'immigration sont aggravés par l'islam. C'est la double peine. »
« Dans la rue, les femmes voilées et les hommes en djellabas sont une propagande par le fait. Une islamisation de la rue, comme les uniformes d'une armée d'occupation rappellent aux vaincus leur soumission. Au triptyque d'antan "immigration, intégration, assimilation", s'est substitué "invasion, colonisation, occupation". »
« La question qui se pose à nous est la suivante : les jeunes Français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ? »