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A propos des collèges-lycées musulmans

Le collège-lycée musulman de Décines est en fait le troisième en France, précise l’AFP, et non le deuxième. Car si chacun avait en mémoire la récente ouverture du lycée Averroès de Lille, on avait oublié l’ouverture en 2001 du collège Réussite d’Aubervilliers, qui commença par une classe de sixième mais qui est devenu un collège-lycée cette année en ouvrant une classe de première – il a aujourd’hui une centaine d’élèves.

Un lecteur m’écrit ceci : « Le Pen a dit ce matin sur France Inter qu'il ne voyait pas d'inconvénient à l'ouverture de ce lycée ; êtes-vous d'accord avec lui ? »

Je n’ai pas entendu Le Pen sur France Inter. Ce m’est l’occasion de souligner que je donne mon opinion sur mon blog et qu’il est inutile de me demander davantage. Je signale l’ouverture de collèges-lycées musulmans parce que c’est un indice de l’islamisation. Et surtout, en ce qui concerne Décines, je voulais signaler cette extraordinaire anomalie que l’Education nationale laïciste ordonne l’ouverture d’un lycée musulman.

Sur le fond, ma doctrine est la doctrine sociale de l’Eglise. En l’occurrence, l’éducation des enfants appartient aux parents, qui doivent pouvoir choisir librement l’école de leurs enfants. Donc il est normal que des parents musulmans veuillent des écoles musulmanes. Pour reprendre l’expression qu’aurait utilisée Le Pen, je ne vois « pas d’inconvénient » à cela, c’est même parfaitement légitime. L’inconvénient est de voir la France s’islamiser au gré d’une immigration débridée.

Commentaires

  • J'ai entendu un enseignant de cette nouvelle école musulmane parler à a radio. Il m'a paru plein de bon sens et de fermeté, à cheval sur les principes, la discipline, l'éducation et le respect des autres. Bien loin des dérives gauchistes de notre éducation nationale dont la décadence n'est plus à prouver. Peut-être un jour inscrirons- nous nos enfants dans ces écoles, pour y trouver ce que l'on a perdu dans l'école de la République ? Les écoles privées catholiques étant "prises d'assaut" par les familles souvent modestes qui ne font plus confiance au système et se saigenent aux quatre veines pour leurs enfants. De ce fait, les places se font rares.

    Et puis après tout il y a des enfants musulmans dans des écoles privées catholiques...
    A méditer.

  • En réalité, il n'est pas étonnant que l'Education nationale "ordonne" l'ouverture d'un lycée musulman.
    Pour l'ouverture d'une école privée hors contrat, il faut l'accord du rectorat après étude du dossier. (Il s'agit nécessairement d'une école hors contrat, puisque le contrat avec l'Etat n'est possible qu'après cinq ans d'existence d'une nouvelle école - Ségolène s'est une fois de plus bellement trompée à ce propos !)
    Donc, l'Académie a donné son agrément qui ne porte en principe nullement sur les "options" religieuses mais sur la compétence et le niveau de formation du directeur de l'école.
    Ici le recteur n'a pas voulu donner son accord pour des raisons dites et non dites (notamment des raisons d'hygiène et de sécurité, obstacle que les écoles hors contrat catholiques connaissent bien !). Et c'est sa hiérarchie qui est allée contre son avis après appel des fondateurs de l'école.

    A vrai dire cette question est épineuse car si l'on en vient à interdire des écoles hors contrat pour des raisons. Comme vous le signalez c'est au parent qu'appartient le droit de choisir l'éducation donnée à leurs enfants.

    Une chose me fait rêver : le tarif de la scolarité. 1200 euros par an à Al-Kindy (moins qu'un bon collège sous contrat à Paris !), 500 au collège Réussite : c'est la communauté musulmane qui finance le reste. Si les catholiques en faisaient autant...

    - Les catholiques n'ont pas de pétrole. Y.D.

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