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Résumé

Une vidéo montre l’assassin du journaliste turc arménien Hrant Dink, en compagnie de deux policiers souriants. Il tient devant lui un drapeau turc, et sur le mur derrière lui il y a une affiche avec une citation de Kemal Atatürk : « La terre de la patrie est sacrée, elle ne peut être abandonnée à son sort. »

Cette « vidéo souvenir » tournée par les policiers du poste où a été arrêté le meurtrier, traité en héros, est une illustration du « national-islamisme » turc, un résumé de toute la politique turque de génocide des chrétiens, où le nationalisme « laïque » n’a pas réduit l’islamisme mais s’y est rajouté.

Hrant Dink a raconté qu’il voulait faire carrière dans l’armée, à la suite de son service militaire, mais que cela lui fut refusé : « J’ai compris alors que vous ne pouvez pas devenir officier de l’armée en Turquie, si vous n’êtes pas musulman. » L’armée est censée être le garant de la laïcité…

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