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Un deuxième lycée musulman

Le rectorat de Lyon et le Conseil académique de l’Education nationale s’opposaient à l’ouverture d’un lycée musulman par l’association Al Kindi (c’est le nom d’un savant arabe du IXe siècle qui est considéré comme le premier philosophe musulman), pour des raisons de sécurité, et pour absence de direction effective. Selon le rectorat, le futur directeur sert de prête-nom pour mettre en place une « direction de paille »… Quant au tribunal administratif, saisi par l’association, il refusé de se prononcer, estimant que seules les instances juridiques de l’Education nationale étaient compétentes, à savoir le Conseil académique, et le Conseil supérieur de l’Education en appel.

L’association a naturellement fait appel auprès du Conseil supérieur de l’Education, lequel a décidé que le « groupe scolaire » Al Kindi devait ouvrir. Lorsque le CSE prend une telle décision, elle a valeur juridictionnelle et s’impose donc au ministère. Lequel, par conséquent, a « pris acte » de la décision.

Et c’est ainsi que sur ordre de l’Education nationale laïque va s’ouvrir à Lyon un collège-lycée musulman…

Ce sera le deuxième en France après le lycée Averroès de Lille, et le premier en taille puisqu’il a une capacité d’accueil de 140 élèves.

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