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Islam - Page 105

  • Notre cheval de Troie

    Selon un sondage de l’institut britannique ICM Research pour l’agence russe Rossya Segodnya, réalisé en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, 16% des « Français » ont une opinion « favorable » à l’Etat islamique. Très favorable : 3%, assez favorable : 13%.

    Les Français étant informés de ce qu’est et de ce que fait l’Etat islamique, c’est en toute connaissance de cause que 16% de nos « compatriotes » se disent favorables aux massacres des chrétiens et des autres minorités, et à l’instauration de la charia avec décapitations à la chaîne.

    Ce qui est encore plus remarquable dans ce sondage est que, répondant à la même question, dans des conditions identiques, avec des panels analogues (la fiche technique du sondage est ici), 7% des Britanniques et 2% des Allemands disent avoir une opinion favorable de l’Etat islamique. Or on sait l’importance de la population musulmane en Angleterre, et en Allemagne. On sait aussi que leur origine n’est pas la même. Et cela est manifestement d’une importance capitale.

    Bien entendu, 16% est une moyenne. Et si l’on ne s’intéresse qu’aux personnes les plus jeunes, on obtient des résultats encore plus importants, encore plus inquiétants. Et le fossé avec nos voisins britanniques et allemands demeure :

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  • C’est si dur de dire la vérité…

    Il paraît que la vérité finit toujours par être connue, même s’il faut attendre longtemps… De fait, il aura fallu attendre le 18 août 2014 pour lire dans Le Monde (du moins sur le site) un article titré :

    « Nous chrétiens pouvions vivre sous le régime de Saddam Hussein »

    Du moins c’est ce que j’ai lu ce matin. Le titre étant entre guillemets parce qu’il s’agissait d’une citation, d’une interview d’un prêtre irakien.

    Mais c’était trop violent. Et le titre a été changé. Ce soir, c’est une autre citation du même prêtre que l’on peut lire :

    « Pour beaucoup d'Arabes, ici, l'Etat islamique n'est pas un mouvement terroriste »

    Cela dit, c’est également une information importante, qui confirme de nombreux autres témoignages, et qui détruit la stupide propagande du « vivre ensemble ».

    Voici les derniers mots de l’interview :

    « La politique menée par les Etats-Unis en Irak a conduit à monter les communautés les unes contre les autres pour parvenir à leurs fins. Mais ici, les équilibres sont très anciens et fragiles, ils ont privilégié une stratégie à très court terme, et maintenant, le pays est dans un chaos indescriptible. Nous, chrétiens, pouvions vivre sous le régime de Saddam Hussein, ce n’est plus le cas aujourd’hui. »

  • La réalité telle qu’elle est

    Témoignage d’un yazidi publié par la Tribune de Genève (via FDesouche) :

    Outre les Irakiens, « les jihadistes étaient des Afghans, Bosniens, Arabes ou même Américains et Britanniques. Mais les pires massacres ont été orchestrés par ceux qui vivaient avec nous, nos voisins musulmans. Les tribus Mewet, Khawata et Kejala, c’était tous nos voisins. Mais ils ont rejoint l’État islamique (EI), ont reçu des armes, et leur ont indiqué qui était Yazidi et qui ne l’était pas. »

    Voilà une preuve de plus du mensonge de ceux qui prétendent que les jihadistes n’ont « rien à voir » avec l’islam réel (ou carrément avec l’islam tout court…). La réalité réelle, c’est que les jihadistes ne peuvent tenir d’aussi vastes territoires, et en gagner d’autres tant dans le nord de la Syrie que dans le centre de l’Irak, que parce qu’ils ont l’appui des tribus sunnites. Des « tribus Mewet, Khawata et Kejala », qui sont de braves tribus musulmanes parfaitement normales…

    Et ceci est une illustration du billet de Camillo Langone.

  • Ils doivent des excuses à Benoît XVI

    Je découvre, par le blog Rorate Caeli, un remarquable billet de Camillo Langone paru dans Il Foglio le 12 août, tiré d’une chronique quotidienne intitulée « Prière ». Ici la « prière » est adressée à « saint » Manuel II Paléologue. Vérifications faites, cet empereur n’a pas été (non plus) canonisé par les orthodoxes, bien qu’il mourût moine et que ses écrits figurent à juste titre dans la patrologie grecque. Mais peu importe. Quiconque connaît la conférence de Benoît XVI à Ratisbonne verra à quel point le billet est imprégné de l’enseignement de cette conférence (pas seulement la citation de Manuel Paléologue). C’en est même quasiment un bref résumé sous forme polémique.

    *

    Saint Manuel Paléologue, ils doivent vous présenter des excuses. Ils doivent aussi présenter des excuses à Benoît qu’ils ont attaqué après qu’il eut cité à Ratisbonne : « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau et tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme son ordre de diffuser par le moyen de l’épée la foi qu'il prêchait. » Aujourd’hui que dans l’ex-Irak l’actualité fait de nouveau l’histoire, et montre à quiconque a des yeux pour voir ce qu’est le Coran traduit en actes, ils doivent présenter des excuses. Mais ils ne le feront pas : parce qu’ils ne croient pas aux textes sacrés. Ce sont des Européens, et un Européen ne croit pas en l’Evangile, même s’il est catholique. Même s’il est prêtre (le dimanche, à la messe, les seuls mots de la foi sont ceux qui sont écrits dans le missel, pendant que ceux qui sont conçus par le prêtre – le prêche, les monitions, les divers bavardages, sont de tristes manifestations d’incroyance). Pour un Européen, croire que quelqu’un croit en sa propre religion est impossible. Quant aux Italiens : dans leur dictionnaire, au mot “Religion” il est écrit : “une chose bonne et humaine”, donc ils ne présenteront jamais d’excuses, ni à toi ni à Benoît. Qui n’est plus capable de croire en Dieu n’est même plus capable de croire en la réalité : ils ne savent pas reconnaître une épée, même quand elle leur entre dans le cou.

  • 3.000 euros pour avoir dit que l’islam est une « saloperie »

    Christine Tasin, qui s’était fait connaître notamment à Riposte laïque et a fondé Résistance républicaine, a été condamnée à 3.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis pour avoir dit que « l’islam est une saloperie ».

    Il paraît que c’est de l’incitation à la haine raciale.

    En fait on devrait condamner les haineux racistes islamophobes à des séances de rééducation. Où ils apprendraient par cœur : « L’islam est un bienfait pour Mossoul », « L’islam est un bienfait pour Qaraqosh », « L’islam est un bienfait pour Alep », « L’islam est un bienfait pour les chrétiens du Pakistan », « L’islam est un bienfait pour les coptes ». Etc. En plus, ça leur ferait apprendre la géographie.

  • Le jihad en Irak… et au Liban !

    Les jihadistes de l’Etat islamique ont encore conquis trois localités du nord de l’Irak, dont la ville de Sinjar. Pendant l’attaque, quelque 70 yazidis ont été tués. Une bonne partie de la population a fui dans les montagnes, dont la minorité chrétienne, pour échapper à la jizya aussitôt instaurée : 80 dollars par personne. L’église syro-orthodoxe a été transformée en bureaux, les bâtiments, livres, ornements, incendiés.

    Les jihadistes ont bombardé une autre localité, Telkef, où un chrétien a été tué.

    Le chef kurde Massoud Barzani a ordonné à ses troupes de reprendre Sinjar et d’infliger un « coup fatal » aux milices de l’Etat islamique, et il fait venir des combattants du Kurdistan syrien. Les ennemis de nos ennemis étant nos amis, on assiste à un rapprochement entre les Kurdes et le gouvernement chiite de Bagdad, lequel a promis une assistance aérienne.

    Les dirigeants de l’Etat islamique ont proclamé l’état de guerre dans toute la région, et leur intention d’aller au Liban. On parle de commandos suicides prêts à aller s’y faire exploser.

    En attendant ce sont des combattants se réclamant du Front al Nosra, et aussi de l’Etat islamique, qui se battent déjà à l’intérieur du Liban, à Ersal, contre l’armée libanaise qui cherche à reprendre la ville tombée entre leurs mains.

    L’armée libanaise a déjà perdu 16 hommes dans les combats. La situation est « très critique » et la bataille « extrêmement dure », selon un responsable de l’armée.

    L’issue est évidemment très importante : une défaite de l’armée libanaise serait une terrifiante victoire des jihadistes, une porte ouverte au déferlement vers le Liban, avec l’aide d’islamistes infiltrés parmi les centaines de milliers de réfugiés.

    Cela dit, les jihadistes n’ont guère de soutiens au Liban, contrairement à ce qui se passe en Syrie et en Irak. Les sunnites sont minoritaires et très largement opposés aux islamistes, et Saad Hariri (fort du soutien de l’Arabie saoudite) vient de le leur faire savoir. Walid Joumblatt, le chef des druzes, appelle à s’opposer aux « Huns » (sic). Les jihadistes entendent défier le Hezbollah chez lui, mais là ils se heurtent à forte partie.

  • Purification islamique à Mossoul

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    Si les derniers chrétiens sont partis hier de Mossoul, c’est parce que ce texte a été lu dans les mosquées, distribué dans la ville, et hurlé par haut-parleurs dans les rues.

    Par ce texte, le « calife de l’Etat islamique » donnait jusqu’à ce samedi midi aux chrétiens le choix de se convertir, de payer la jizya de la dhimmitude, ou de quitter le territoire du califat. « Après cette date, il n'y aura plus entre eux et nous que le glaive. »

    Les derniers chrétiens ont donc quitté Mossoul, qui avant l’invasion américaine avait une des plus importantes communautés chrétiennes du Proche Orient.

    Le communiqué précisait que ceux qui choisissaient de quitter le califat ne devaient rien emporter d’autre que les vêtements qu’ils ont sur le dos, et que tout ce qu’ils laissaient derrière eux devenait propriété de l’Etat islamique. Ceux qui tentaient d’emporter des biens se faisaient dépouiller aux check points. Ceux qui partaient avec une voiture en bon état se sont fait voler leur voiture.

    C’est la première fois dans l’histoire, souligne l’évêque auxiliaire chaldéen de Bagdad, que les chrétiens de Mossoul doivent abandonner leurs maisons. Et leurs églises. Dont l’église de Saint-Thomas, construite sur la maison où l’apôtre avait résidé, et qui est déserte pour la première fois depuis lors.

    On attend toujours la condamnation des autorités islamiques, chez nous et ailleurs.

    Mais on attend aussi une éventuelle critique de nos médias, qui relatent les faits comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle. En fait, même pas, car, depuis quelque temps, à chaque catastrophe naturelle on cherche des « responsables ». Ici il y a seulement un changement d’autorité. Nos médias sont mûrs pour la dhimmitude. On le savait déjà. Mais là c’est à hurler.

    Comme est à hurler, assurément, le communiqué du Vatican, publié précisément hier, pour la fin du ramadan :

    « Nous percevons l’importance de la promotion d’un fructueux dialogue, fondé sur le respect mutuel et l’amitié. En nous inspirant de nos valeurs partagées et fortifiés par nos sentiments d’authentique fraternité, nous sommes appelés à travailler ensemble pour la justice, la paix et le respect des droits et de la dignité de chaque personne. Nous nous sentons responsables, d’une manière particulière, de ceux qui ont le plus besoin d’aide : les pauvres, les malades, les orphelins, les immigrants, les victimes du trafic des êtres humains et tous ceux qui souffrent de dépendance quelle qu’en soit sa nature. »

    La suite est, dans ce contexte, du pur délire. Il s’agit des « graves défis », des « menaces qui pèsent sur l’environnement, de la crise de l’économie mondiale et des taux de chômage élevés », etc. « Travaillons donc ensemble pour construire des ponts de paix et promouvoir la réconciliation, en particulier dans les régions où musulmans et chrétiens souffrent ensemble des horreurs de la guerre. » Sic. Nul doute que les chrétiens de Mossoul se sentent réconfortés.

  • L’armée irakienne bat en retraite à Tikrit

    Une image saisissante de la puissance de « l’Etat islamique » et de ses soutiens dans les tribus sunnites : après plus de deux semaines de combats, une nouvelle offensive de l’armée irakienne s’est soldée par un échec. Elle a dû battre en retraite et se réfugier dans une base à 4 km au sud de la ville.

    Pendant ce temps-là l'Etat islamique applique la charia dans les territoires conquis, et le drapeau noir du jihad flotte sur l'archevêché chaldéen de Mossoul.

    Mais tout le monde s'en fout. Ou plutôt c'est le contraire. On facilite et on finance l'implantation de mosquées, et le Premier ministre célèbre le ramadan. Au nom du vivre ensemble. Sans rire.

  • « Harcèlement »

    Une ergothérapeute du service public de santé du Royaume Uni (NHS), Victoria Wasteney, attaque en justice son employeur qui l’a suspendue pour neuf mois pour « harcèlement » envers une collègue musulmane.

    En février dernier, Victoria Wasteney se retrouvait sous le coup de huit chefs d’accusation de la part de cette musulmane. Cinq furent abandonnés, trois furent confirmés : avoir prié avec elle, lui avoir donné un livre, l’avoir invitée à des activités organisées par sa paroisse.

    La musulmane était une nouvelle parmi les 30 ergothérapeutes placées sous la responsabilité de Victoria Wasteney, dans les quartiers ethniques de l’East-London. Victoria Wasteney se rappelle que la musulmane, venant d’emménager à Londres, lui avait dit qu’elle sentait que Dieu avait un plan pour elle. Victoria Wasteney lui avait dit qu’elle était chrétienne et qu’elle allait à l’église, mais en restant « très prudente parce que notre environnement est tel que ces choses peuvent être mal interprétées ». Par la suite elle l’invita à diverses activités de la paroisse, puisque la musulmane paraissait intéressée par la lutte contre les trafics humains, puis elle n’y pensa plus. Par la suite, quand la musulmane dut être hospitalisée, elle lui donna un livre intitulé J’ai osé l’appeler Père, histoire de la conversion d’une musulmane pakistanaise à la suite de visions. « Un livre que je n’avais pas lu et que je n’ai toujours pas lu. Mais en raison des conversations que nous avions eues, cela ne me paraissait pas anormal, et ce n’était certainement pas une tentative de la convertir au christianisme. »

    Un jour la musulmane était arrivée dans son bureau en pleurs, à cause de ses problèmes de santé et de problèmes domestiques. Victoria Wasteney lui dit qu’elle devait prier mais elle répondit qu’elle ne pouvait pas. Alors elle lui demanda si elles pouvaient prier ensemble et elle dit oui. Victoria Wasteney improvisa une prière, « je ne sais plus si je disais Seigneur ou Dieu mais je disais ce que je pensais être le plus neutre ».

    Ce sont là les trois cas d’« intimidation » et de « harcèlement » qui ont été retenus et qui valent à Victoria Wasteney d’être suspendue pendant neuf mois, avec interdiction par la suite de parler de sa foi avec des collègues.

    Elle est soutenue par le Centre juridique chrétien, qui a chargé Paul Diamond, l’un des principaux avocats britanniques de droits de l’homme, de la défendre. Pour le directeur du Centre juridique chrétien, Andrea Williams, cette affaire montre que « le NHS est de plus en plus dominé par une orientation libérale suffocante qui choisit de se plier en quatre pour accueillir certaines croyances, mais punit les chrétiens ».