Le président de la Commission européenne a déclaré sur Europe 1 :
« Je crois aux promesses de Manuel Valls. »
Authentique.
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Le président de la Commission européenne a déclaré sur Europe 1 :
« Je crois aux promesses de Manuel Valls. »
Authentique.
Elle « regrette et condamne » la décision du maire de Chalon-sur-Saône de supprimer les plats de substitution au porc. « C'est une façon d'interdire l'accès à la cantine beaucoup d'enfants », dit-elle. Et elle demande aux élus de veiller à ce que chaque enfant puisse « manger à sa faim ».
On en pleurerait d’émotion.
C’est la Marocaine Najat Belkacem qui s’engage ainsi pour les familles musulmanes. Najat Belkacem qui, par la grâce du roi du Maroc Commandeur des croyants est membre de son Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (avec les émoluments qui vont avec), quoique ministre de la République française.
Il y avait déjà eu la nauséabonde réaction de Manuel Valls à l’initiative de Robert Ménard (la rue Hélie Denoix de Saint Marc à Béziers) – il trouvait cela « rance », mais le porte-parole du gouvernement bat les records de l’immonde en twittant :
C’est d’une haine idéologique d’autant plus aberrante que Jean-Yves Le Drian, ministre du même gouvernement, avait écrit à la mort de Denoix de Saint Marc, grand-croix de la Légion d’honneur à titre militaire :
Grand patriote, résistant de la première heure, déporté à Buchenwald, Hélie Denoix de Saint Marc a mené une carrière militaire prestigieuse en Indochine puis en Algérie. De sa complexité, il faut retenir aujourd'hui la force de son engagement d'officier et la générosité de son dévouement aux hommes dont il était responsable. Par ailleurs, il a su garder à travers les péripéties de l'Histoire, un esprit curieux et novateur, notamment dans le dialogue avec l'ancien ennemi allemand, en publiant avec le colonel August Von Kageneck le livre commun Notre histoire, 1922-45.
(Via le Salon Beige)
L’Assemblée nationale a adopté hier soir l’article de la proposition de loi sur la « fin de vie » qui autorise la soi-disant « sédation profonde et continue » (et irréversible, mais ces hypocrites n’osent pas l’écrire). Les députés ont aussi adopté l’amendement qui rend contraignantes les « directives anticipées ». Si vous avez rédigée une et que finalement vous avez changé d’avis (cf. Philippe Pozzo di Borgo) mais que vous ne pouvez pas parler, tant pis pour vous…
L’examen du texte a été terminé dans la nuit. Il sera solennellement voté le 17 mars. Car il faut solenniser ces choses-là.
En attendant la suite. Puisque tant pour Marisol Touraine que pour Manuel Valls il s'agit d'une « étape »...
« Je veux dire, et nous l'avons partagée en Conseil des ministres, une nouvelle fois notre indignation, notre colère face aux propos racistes, antisémites, homophobes, sexistes qu'on voit se répandre avec une très grande facilité; notre indignation et notre colère à l'égard des propos vis-à-vis de Christiane Taubira », a déclaré Manuel Valls.
Et « le président de la République a souligné que les attaques qui étaient portées vis-à-vis de la garde des Sceaux étaient inqualifiables », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
D’un racisme inqualifiable. Car dans la liste de Valls, à moins de supposer qu’il qualifie Christiane Taubira de juive et de lesbienne, c’est le premier mot qui est en situation. Comme le soulignent à l’envi les médias de la pensée unique.
Du reste, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, demande des « sanctions » contre « cette adjointe au maire de Juvisy qui agresse une nouvelle fois » Christiane Taubira « parce qu’elle est noire ».
Parce qu’elle est noire ?
Voici le propos incriminé :
« C’est pitoyable d’avoir une telle ministre. Elle vient de Cayenne, là où il y avait le bagne, qu’elle reparte là-bas vu qu’elle a toujours détesté la France. »
Où est le racisme ?
Si je dis qu’un élu de Montauban ferait mieux de repartir en Guyenne, est-ce que c’est raciste ?
Etant entendu qu’on ne devrait jamais quitter Montauban, et que bien d’autres répliques des Tontons flingueurs s’appliqueraient aux flingués qui nous gouvernent.
Manuel Valls à propos des parlementaires qui sont allés rencontré Assad : « Je crois que c'est une faute morale. »
Valls qui invoque la morale, on aura tout vu. Mais comme c’est à l’envers, on est dans l’ordre des choses.
Assener une contre-vérité avec autorité et conviction permet semble-t-il de la faire passer dans les médias comme une vérité première, du moins quand on s’appelle Manuel Valls :
« Les agriculteurs savent aussi ce qu'ils doivent aux pouvoirs publics, particulièrement à l'Europe. Voter Front National, c'est détruire ce modèle européen qui a aussi soutenu l'agriculture française », a-t-il déclaré.
S’il y a encore des paysans en France, ce n’est pas grâce à l’Europe, mais malgré « l’Europe ». Quiconque connaît un peu l’histoire de la construction européenne sait que la politique agricole commune avait pour objectif de supprimer les paysans, puisque les idéologues et technocrates de la construction européenne ne supportaient pas (et ne supportent toujours pas) qu’il y ait des petits paysans, des petits patrons pêcheurs, des petits artisans et commerçants, etc. : on ne peut pas faire de plans européens avec un tel grouillement. L’objectif était de produire davantage et de façon plus « rationnelle ». Comme les Soviétiques. Le plan Mansholt en 1968 vise à la constitution de grandes unités de production spécialisées, dans les régions les plus rentables, et à la suppression de la majorité des travailleurs de la terre. Par exemple tous les porcs, ou du moins la grande majorité, devaient être produits en Belgique. Et aussi en Hollande. Le beurre et le fromage devaient être produits en Hollande (le pays de Mansholt). Une fois la liste terminée, on se rendait compte qu’il ne restait rien pour la Bretagne, ni pour aucune autre région trop éloignée des centres européens…
Ce fou furieux de Mansholt, devenu président de la Commission européenne, voyant sans doute la démence de ce qu’il faisait, se met alors à dire le contraire, jusqu’à prôner la croissance zéro avec ses nouveaux amis du Club de Rome (ceux qui affirmaient en 1968 que dans 30 ans il n’y aurait plus une goutte de pétrole), puis il disparaît de la circulation au bout de sept mois. Mais l’esprit, si l’on peut dire, du plan Mansholt, a continué à inspirer la PAC. Jusqu’à nos jours.
Puisque le gouvernement n’a pas la majorité pour la loi Macron, il a recours au 49-3.
Certes, François Hollande dans l’opposition avait eu des mots très durs contre le 49-3, ce « déni de démocratie » dont il voulait la suppression…
Mais ce n’est pas François Hollande qui veut la loi Macron. Ce ne sont pas les socialistes qui veulent une loi libérale.
C’est Bruxelles, c’est l’euromondialisme, qui a imposé Macron à Bercy.
C’est Bruxelles, c’est l’euromondialisme, qui exige que cette loi passe.
Et là où passe Bruxelles la démocratie trépasse.
A la rubrique « Dénoncez votre voisin (musulman) » du site internet du ministère de la police et de la délation, quelqu’un a enfin signalé l’individu Cazeneuve pour qui « prôner le jihad n’est pas un délit ». Ce qui est très inquiétant étant que le dit Cazeneuve est le ministre qui est censé mener la « lutte contre les filières jihadistes »…
(Vu sur le Salon Beige. On attend avec intérêt la réponse du ministère, puisqu’il est dit : « Vous serez recontacté très rapidement. »)
Parmi les mesures annoncées par Robespierrette Belkacem :
- formation à la laïcité de 1.000 enseignants qui auront la charge « d’accompagner leurs pairs » : 1.000 commissaires politiques du laïcisme d’Etat, qui pourront proposer des formations spécifiques sur « l’enseignement laïc du religieux »… (Avec sans doute une collection de Charlie Hebdo comme manuel).
Dans chaque académie, comme annoncé hier par le président, sera instaurée une « réserve citoyenne », brigade notamment de bénévoles d’« associations » qui pourront intervenir dans les établissements pour épauler les enseignants dans l'apprentissage des valeurs citoyennes.
- Les candidats professeurs seront évalués sur les valeurs de la République.
- Les élèves, du primaire à la terminale, s'inséreront dans un « parcours citoyen ».
- Le 9 décembre, jour du vote de la loi de 1905, tous les établissements de France devront se soumettre à la Journée de la laïcité.
- Les rites républicains - hymne national, drapeau, devises - seront « expliqués » et « valorisés ».