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La bonne interprétation d’Amoris laetitia

On aura une pensée émue pour les bisounours bergogliens qui se sont acharnés à expliquer qu’Amoris laetitia s’inscrit dans la tradition et ne permet pas la communion aux divorcés concubins, que ces bisounours soient des tâcherons de la papolâtrie ou des sommités intellectuelles de la courtisanerie. Ils se sont échinés en vain, sinon à tromper un temps quelques braves fidèles…

Ce n’est en rien une révélation, c’est simplement une confirmation, mais le fait est qu’elle est spectaculaire : la bonne interprétation d’Amoris laetitia, c’est la pire qu’on peut faire. Et c’est l’auteur qui le dit. Qui l’affirme. Qui l’écrit.

Des évêques argentins avaient rédigé un texte donnant les « critères de base pour l'application du chapitre 8 d’Amoris laetitia », et ils avaient soumis le document au pape. Ce document dit que selon l’exhortation apostolique les « divorcés remariés » peuvent communier, et qu’il faut éduquer la « communauté » pour qu’elle accepte cela et qu’elle devienne « instrument de la miséricorde »…

Par une lettre envoyée à ces évêques, le pape approuve leur interprétation. Et ce n’est pas une approbation du bout des lèvres, elle est enthousiaste, il les félicite chaudement, et il ajoute : « Il n'y a pas d'autre interprétation. »

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• Textes et commentaires d’Infocatolica dans la traduction de Jeanne Smits sur son blog.

Commentaires

  • "Des évêques argentins avaient rédigé un texte donnant les « critères de base pour l'application du chapitre 8 d’Amoris laetitia », et ils avaient soumis le document au pape."
    Les toutous de leur maître seront récompensés pour ce joli coup médiatique. Les prochains cardinaux seront argentins. Ces évêques feraient mieux de s'occuper de l'état moral de l'Argentine.

  • Les "toutous de leur maître"! je suis vraiment triste de voir tant de haine et de déconsidération pour celui qui a pris la peine de sonder tous les catholiques sur les problèmes de la famille.
    Vous êtes qui exactement pour vous permettre un langage aussi vulgaire?
    Et vous vous êtes le toutou de qui? De votre arrogance, votre ego.

  • @Marie. Quand on sait comment les 2 synodes sur la famille ont été manipulés par ce pape qui se dit lui-même "forbo", je ne peux que donner raison à Dauphin.

    Votre indignation est mal orientée. C'est contre Bergoglio-le-Fourbe qu'il faut s'indigner. Un évêque africain l'a constaté et l'a même dit au sujet du déroulement des synodes : "le pape est un élément perturbateur".
    Que peut-on dire de pire sur la ( scandaleuse ) conduite de ce pape ? Les dés étaient pipés dés le début...

  • A une autre époque on aurait poliment aidé son destin d'un coup de main ferme. Que de dégâts ce vilain bonhomme aura pu commettre! Pour les plus patients tout espoir n'est pas perdu: un de ses successeurs le condamnera, lui et sa doctrine moderniste pourrie.

    Et pour la forme il reste l'espoir que son cercueil (ou son urne??) marqué de l'équerre et du compas soit rapidement jeté dans le Tibre.

  • oui ce personnage qui se désigne finalement par ses "enseignements" comme un antipape non catholique aurait été prestement envoyé au jugement de Dieu à une certaine époque;
    Ce n'est plus Pierre qui règne à Rome, c'est Simon le Magicien qui l'a vaincu.
    Vraiment c'est atroce

  • De mieux en mieux, maintenant on lui souhaite un cercueil!
    Invoquez vite St Michel qu'il chasse le démon de vos pensées délétères.

  • à part l'équerre et le compas, c'est arrivé au pape Formose; il a été réhabilité et le successeur coupable de ce forfait ne semble pas avoir été canonisé

  • Cette histoire de "concile cadavérique" du pape Formose me semble bien suspecte. Ne serait-ce pas une des nombreuses histoires bizarres produites par les usines à mensonges et diffamations ? Un peu comme l'histoire de la papesse Jeanne qui accoucha pendant la cérémonie de son couronnement ou du procès fait au Talmud par saint Louis.

    Des hoax parmi d'autres...

  • "un hoax à cette époque " !
    il ne vous reste plus qu'à y aller voir vous-même
    je connais votre goût pour cela

  • je pense que maintenant son hérésie saute aux yeux , ce n'est qu'un antipape qu'il faut chasser du siège de Pierre

  • pauvre père Bergoglio qui n'a plus d'autre choix que de passer la 5e vitesse de son bolide diabolique. Instrumentalisé, "agi" par les maîtres du monde, possédé peut être. il va vers son destin sans autre possibilité que le pire....
    Il n'y a donc plus de cardinaux à Rome pour se lever?

  • le mot antipape est totalement impropre; un antipape est un individu qui se dresse contre un pape légitime; François a été élu le plus régulièrement du monde pour occuper un trône vacant, et manifestement son prédécesseur n'a rien trouvé à y redire
    libre à vous de contester ses faits et gestes et ses paroles, mais il y a déjà eu dans l'histoire de l'Eglise un certain nombre de papes parfaitement légitimes qui n'ont manifestement pas été élus sous l'inspiration du Saint Esprit à laquelle un certain nombre de cardinaux électeurs sont de toute évidence restés sourds

  • François élue démocratiquement ? Permettez moi d'en douter :

    Les historiens de l'Église Jürgen Mettepenningen et Karim Schelkens viennent de publier une biographie du cardinal Godfried Danneels dans laquelle l'archevêque apparaît comme un défenseur de l'Église moderne. Il aurait même oeuvré pendant des années à l'élection du pape François.

    Opposé au pouvoir grandissant de Ratzinger et de sa clique [sic] au Vatican, l'archevêque de Milan Carlo Maria Martini a commencé à organiser des réunions "secrètes" d'évêques et de cardinaux à Saint-Gall en Suisse à partir de 1996. Ces rencontres étaient vaguement connues de certains spécialistes, mais il n'y a jamais eu de compte rendu aussi détaillé des activités du "groupe de Saint-Gall" que dans la biographie de Jürgen Mettepenningen et Karim Schelkens. En 1999, Danneels a rejoint le groupe, dans lequel figuraient aussi l'évêque néerlandais Adriaan Van Luyn, les cardinaux allemands Walter Kasper et Karl Lehman, le Britannique Basil Hume et l'Italien Achille Silvestrini [ndr: "Mon cardinal"?]. Pour Danneels et les autres, il s'agissait de "vacances spirituelles", une forme de consolation et de soutien mutuel à une époque sombre [sic].

    Le Vatican a envoyé le sinistre [sic] cardinal Camilo Ruini pour sonder de quoi il retournait, mais ce dernier a fait chou blanc. En même temps, le "Groupe de Saint-Gall" essayait d'influencer les agissements du Vatican. La question que l'on se posait de plus en plus expressément était la suivante : "Que se passera-t-il après Jean Paul II ? Comment éviter que Ratzinger ne devienne pape ?"

    Lors du conclave de 2005, Joseph Ratzinger s'est avéré trop fort. Danneels et les autres membres du groupe Saint-Gall ont à peine réussi à cacher leur déception. Ils ont mis leur manque d'enthousiasme sur le compte de la fatigue. Mais leur analyse fondamentale, que l'appareil du Vatican avait besoin d'être innové et que le message de l'Église devait être beaucoup plus optimiste, était prémonitoire. Le pontificat de Ratzinger a tourné à la catastrophe [sic] et l'Église a gémi sous les affaires de mœurs et de corruption. Entraîné par l'évêque brugeois Roger Vangheluwe à un entretien avec la famille du neveu avec qui il avait eu une "petite relation" et suspecté dans l'Opération Calice, Danneels a également été mêlé aux scandales.

    Cependant, l'élection de Jorge Mario Bergoglio en pape François met fin à cette période sombre. "L'élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans" écrit Schelkens.

    Le 13 mars 2013, une vieille connaissance se tenait d'ailleurs aux côtés du nouveau pape François : Godfried Danneels. Officiellement, il était là en tant que doyen des cardinaux-prêtres , mais en réalité il a oeuvré pendant des années comme faiseur de rois discret d'un pape capable de rendre un avenir à "son" Église.

    (Source : Benoit et moi, 24-09-2015)

  • @Lysanias
    depuis quand un pape serait-il élu démocratiquement ?
    dans l'état actuel des textes, il est élu par 120 cardinaux désignés par son ou ses prédecesseurs

  • @ Théofrède

    C'est le terme "régulièrement" que j'ai voulu marquer et non "démocratiquement".... Désolé pour l'erreur et merci pour la remarque.

  • @Lysanias
    j'espère qu'il ne s'agit pas d'un lapsus révélateur
    qu'est-ce qui vous fait dire que le pape actuel n'a pas été élu régulièrement ?

  • Ses biographes, Jürgen Mettepenningen et Karim Schelkens, ont fait un travail « scientifique », ayant accès à toutes les archives personnelles du cardinal Danneels. Ils le présentent comme un « faiseur de roi » : le groupe de Sankt-Gallen a favorisé l’élection du cardinal Bergoglio, qui aurait déjà été son favori en 2005, après la démission du pape Benoît XVI. Depuis lors, le cardinal Danneels est régulièrement invité par le pape François.

    « L'élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans » écrit Schelkens, souligne belgicatho.

  • @Lysanias
    en quoi tout ce que vous racontez est-il contraire aux textes sur l'élection du ^pape ?

  • Pour moi quand il y a un complot on ne peut pas dire que François a été élu le plus régulièrement du monde...

  • @Lysanias
    reste à définir la différence entre un complot et un accord entre électeurs, et a en apporter la preuve s'il y a lieu
    la simonie, qui a présidé à l'élection de plusieurs papes, est évidemment plus facile à prouver, mais on n'a jamais dit qu'elle avait rendu l'élection irrégulière, alors qu'elle me semble encore plus grave

  • D'accord, mais du coup on en déduit quoi ? Parce que si un pape vient vraiment de contredire infailliblement un enseignement infaillible de l'Eglise, il ne reste plus que deux possibilités rationnelles :

    1) le pape n'est pas le pape, les sédévacantistes ont raison. Le siège de Pierre est vacant depuis au moins 2013. Et comme l'antipape François a nommé pas mal de faux cardinaux, il paraît à peu près impossible qu'un vrai pape soit élu dans le futur. A moins d'un miracle (par exemple, décès mystérieux de tous les faux cardinaux juste avant le prochain conclave), l'Eglise est perdue pour toujours ;
    2) l'Eglise n'a jamais existé, le catholicisme est faux. Le mensonge a tenu 1980 ans et éclate par une lettre de François à des évêques argentins.

    La seule autre possibilité est qu'un pape n'a en fait pas contredit infailliblement un enseignement infaillible de l'Eglise. Certes, François est personnellement convaincu que cet enseignement infaillible doit changer, mais il s'est montré incapable (pour des raisons surnaturelles) de publier un texte infaillible contredisant un enseignement infaillible. Par conséquent, Armoris Laetitia continue seulement de créer un bordel pas possible, sans pour autant avoir changé la doctrine de l'Eglise, puisque le catholicisme est vrai.

    Telle est mon opinion personnelle mais je souhaiterais savoir ce que pensent les autres.

  • @Thibaud 19h57 :
    Pour le point 1 : Selon une loi mathématique, si je pose la loi sur l’infaillibité : -1+1=0 donc on est en situation de sédévacantisme, qu’il veut absolument, mais pour détruire lui le trône tout simplement, c’est tout différent des « sédévacantistes ». Si un homme réputé infaillible divinement (+1) infirme lui même par son action de chair son infaillibilité divine (« Il n'y a pas d'autre interprétation. ») (-1) le résultat de la somme est 0 sur le trône de l’infaillibilité.

    Pour le point 2 : La votre raisonnement est bien vu : « l'Église n'a jamais existé, le catholicisme est faux. Le mensonge a tenu 1980 ans et éclate par une lettre de François à des évêques argentins. »

    Vous avez oublié le point 3 qui est l’intégration objective voulue par vos points 1 et 2 et vous avez l’intention du pape (dans le 2). Démonstration : le pape François se dit Évêque de Rome en premier, ainsi comment faire pour détruire la monarchie divine, réputée infaillible, fondée sur « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église (E majuscule), ce que tu délies sur la terre sera délié dans les cieux, etc.. ; » il faut que celui réputé infaillible (docteur suprême de la doctrine) se mette de son propre chef en situation de « faillibilité » manifeste vis-à-vis du fondement qu’il est censé défendre et marqué dans l’Évangile « ce que Dieu à uni personne ne peut le séparé » et ce dernier il le « nie » par son interprétation « Il n'y a pas d'autre interprétation. » En donnant droit à la communion aux adultères au motif d’une fausse miséricorde qu’il a inventée, qui est elle fabriquée par ses propres mains, donc de mains de chair.
    Mais cela a aussi comme très grave conséquence que lui le pape « infaillible » « gardien du dépôt de Jésus-Christ » met en « faux » la parole même du Christ « ce que Dieu à uni personne ne peut le séparé ». Son statut « d’infaillibilité » (pape) il l’utilise pour rendre soi-disant « faillible » la parole du Christ, or comme tout le monde sait que le Christ est le Fils de Dieu est donc infaillible en essence, par là il prouve que le « vicaire » du Christ est faillible face au Christ. Car c’est soit lui qui est infaillible ou le Christ, il n’y a pas d’autre solution (semblable à une situation ironique type antiphrase). Et par conséquent que tous les papes avant lui étaient faillibles aussi. Par là il met en doute aussi « ce que tu délies sur la terre sera délié dans les cieux, etc.. ; » n’a plus le cachet de « l’infaillibilité » à cause de son action, et au final « “Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église (E majuscule)” n’a plus de sens et particulièrement “je bâtirai mon Église (E majuscule)” et c’est en fait à cela qu’il voulait arriver par son action diabolique à dire que l’Église avec un grand “E” n’a jamais existé, c’est votre point “2” qui est son objectif final en fait “Le mensonge a tenu 1980 ans et éclate par une lettre de François à des évêques argentins.” Si plus d’Eglise il n’y a plus de pape et que “Luther” avait raison c’est ce qu’il va allez dire chez les luthériens pour les 500 ans de l’hérésie protestante. Il veut prouver que l’Église catholique a tout faux depuis le début et donc que le Christ est un menteur, cela veut dire aussi que le Christ est le “diable”, car lui prouve par son action qu’Il a menti et qu’Il n’est donc pas le Christ le Fils de Dieu.

  • Ou plus simplement la papolâtrie des tradis se prend les pieds dans le tapis. On a bien la preuve que ce que dit ou écrit le pape n'est pas infaillible.
    Sauf à dire que le pape n'est pas le pape et là le tradi devient carrément hérétique.

  • à ma connaissance, le pape François n'a encore jamais émis la moindre opinion répondant à la définition de l'infaillibilité telle qu'elle a été établie par le premier concile du Vatican
    arz devrait veiller à n'utiliser que des termes dont il connait la signification

  • infaillibilité : " Le pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra (*), c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu'une doctrine, en matière de foi ou de morale, doit être admise par toute l'Église, jouit par l'assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue l'Église, lorsqu'elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables de par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Église.
    Si quelqu'un, ce qu'à Dieu ne plaise, avait la présomption de contredire notre définition qu'il soit anathème."

    "Ex cathedra
    Dans la théologie catholique, l'expression latine ex cathedra, signifiant littéralement « depuis la chaire », se réfère à un enseignement religieux. Ainsi donc, dès qu'une doctrine est enseignée, elle doit être tenue comme à croire."

  • Le pape est non-seulement infaillible dans son enseignement, mais encore il doit être obéi lorsqu'il commande.

    En l'occurrence, le pape, selon moi, ne change rien à la doctrine, il veut seulement un changement sur des points de discipline qui ne sont pas ce que l'on dit dans les journaux (il n'est pas question de donner la communion à des pécheurs publics). En réalité tout le monde sait que la communion est donnée, en toute connaissance de cause à des pécheurs publics (je rappelle que le fait de ne pas satisfaire publiquement à l'obligation dominicale sans confession préalable constitue en pécheur public). Cela dit je n'impose mon opinion à personne en particulier pas dans ces matières théologiques.

    En revanche, je constate avec douleur que depuis plusieurs décennies le Vatican viole la liberté religieuse et la liberté d'opinion (sur divers sujets) des fidèles catholiques en imposant un missel et en condamnant en pratique l'usage d'un autre pourtant édité par un pape et comme tel inerrant...

    Ce qui est piquant, c'est de constater que c'est au moment où le Vatican a constaté que, tout bien réfléchi, la liberté religieuse et la liberté de conscience étaient des droits conférés directement par Dieu à tout homme... qu'il a commencé à les violer chez les fidèles catholiques...

    Ici, je ne juge pas de l'orthodoxie du Saint Siège, mais je revendique mes droits, mes droits fondamentaux que Dieu m'a conférés comme il les a conférés à tous mes frères humains. Je le revendique devant les exactions des papes depuis Paul VI. Je ne crois pas que ce soit moralement répréhensible. Je ne juge pas le Saint-Siège pour le condamner, je demande qu'il révise sa politique contingente.

  • Qu'il révise sa politique contingente qui viole mes droits culturels et religieux. Sans doute ne l'a-t-il pas vu auparavant ?

  • Mes droits fondamentaux, je ne les tiens pas de l'Église, je les tiens directement de Dieu.

  • L'Église est une miséricorde, pas une justice. Elle est imméritée. C'est pourquoi le sédévacantisme et le lefebvrisme sont des erreurs, selon moi. Donc, nous ne pouvons juger le Saint-Siège qui est une miséricorde de Dieu, pas une justice.

    Par mégarde, le Saint-Siège peut-il violer les droits fondamentaux des fidèles ? Je le crois. En tous cas c'est ce que je crois constater et avoir constaté depuis au moins Paul VI. La "dictature de Paul VI" selon l'expression de monsieur Daoudal, expression que j'adopte.

  • Par exemple lorsque saint Jean-Paul II déclare que le transformisme est "plus qu'un hypothèse", il viole mes droits à la liberté religieuse de croire fermement et de prendre au pied de la lettre le récit de Moïse dans la Genèse. (Je le prends au pied de la lettre ce qui n'exclut pas des difficultés et des obscurités, mais ces difficultés et obscurité n'altèrent pas la véracité du récit et la liberté que j'ai d'y adhérer).

    Depuis Pie XII au moins on dirait que croire à la Genèse est toléré, parfois peut-être condamné, condamné par un dogmatisme minimum. Comme si la doxa transformiste était la vérité devant laquelle les croyants devaient reculer respectueusement, sans qu'il soit permis de garder la foi des anciens jours.

    On commençait donc à violer la liberté des croyants sous prétexte de ne pas risquer que la foi passe pour une puérilité... C'est du moins ce que j'ai vécu ou crois avoir vécu dans mon enfance.

  • @ arz
    pourquoi mutilez-vous les condition de l'infaillibilité ?
    il n'y en a pas qu'une, et le Vatican a toujours reconnu que cette encyclique n'entrait pas dans le cadre de l'infaillibilité

  • Ce que veut dire Bergoglio, selon moi, c'est que ce n'est pas parce que l'on est en apparence divorcé remarié d'un premier mariage apparemment valide, que l'on est nécessairement en état de péché mortel.

    Jusqu'à maintenant, les divorcés remariés qui, secrètement, étaient en état de communier devaient communier dans une paroisse où ils n'étaient pas connus. C'est probablement cette règle que François veut modifier. Il veut que les paroissiens ne jugent plus sur l'apparence. D'autre part, il veut que les confesseurs (puisque c'est d'eux qu'il s'agit, donc cela suppose que les personnes se confessent ou tentent de le faire) que les confesseurs donc soient accueillants, compréhensifs et guettent le moindre signe de repentir pour donner l'absolution.

    Tout cela est théorique, voire bidon puisque d'ores et déjà des divorcés remariés qui ne se confessent jamais, communient. D'ailleurs de nombreux catholiques qui ne se confessent jamais (alors qu'il faut se confesser au moins une fois l'an pour ne pas être pécheur public) communient régulièrement. Il est conseillé de se confesser tous les quinze jours pour gagner toutes les indulgences que l'on peut gagner.

    À moins que le furbo François n'ait choisi ce biais pour rappeler qu'il fallait se confesser pour pouvoir communier...

    Ce qui ferait de François un ultra-conservateur intégriste caché... Les jésuites font mine de partir dans un sens et vont en fait dans l'autre... C'est souvent le cas du "furbo" ("malin") François.

  • Denis Merlin dans son "Temple de la raison individuelle" moi je "proteste" contre le "Temple de la raison individuelle", ce "Temple" étant la "prison individuelle charnelle" établie par Luther à la face de la substance de Dieu.

  • "Temple de la raison individuelle" ? Jamais entendu parler.

  • le Pape François est le vrai Pape. Qu'allez vous cherchez ? L'infaillibilité du pape quand elle est en jeu doit remplir 3 conditions simultanées. Nous ne sommes pas dans ce cas. Il faut avoir un accueil favorable de ses écrits. Qui suis-je pour juger ? '' Pierre tu es Pierre......" Après on peut ne pas être d'accord avec telle ou telle partie d'une encyclique ou d'un autre document sans pour autant remettre en question la validité d'une élection. Certains commentaires sont vraiment excessifs, pour ne pas dire plus. Tu es Petrus .... François.

  • Je ne sais pas ce qu'il vous faut. ...
    Il ne s'agit plus dêtre d'accord avec tout ou partie d'un texte selon qu'on aime le latin,la soutane ou le manipule
    C'est le dogme qui est en jeu
    Pape ou antipape ce personnage ne sert a rien : il ne conforte pas leglise

  • Ce fil de discussion est magnifique de dogme, de morale, d'esprit catholique....
    Je pense à ces moines byzantins qui s'étripaient sur le sexe des anges alors que le Turc avait déjà accroché son grappin sur la muraille..
    Mais qu'il parte, bon sang! Qu'il soit déposé! Ou toute autre fin permise par Dieu! Le reste c'est de la littérature!

  • Une fois de plus ils mélangent volontairement tout. Il s'agit d'une hérésie fondamentale et grossière, indigne de théologiens Catholique.
    C'est tellement gros, cela est d'une bêtise sans nom, un raisonnement primaire imprégné d'une débilité fondamentale. Ces argentins sont des CONS, excusez du terme mais il ne m'en vient pas d'autre.
    Mélanger le droit civil au " droit " de l'Eglise ne peut relever que d'esprit schizophréniques.
    Des divorcés civils le sont au regard de la loi civile. Au regard de l'Eglise ils sont toujours mariés du moins jusqu'à l'éventuel jugement d'annulation de leur mariage. C'est ONT NE PEUT PLUS LIMPIDE, l'enseignement des Papes et de l'Eglise est ainsi !!! Et ce ne sont pas deux ou trois neo-protestants qui y changerons quoi que cela soit.
    Les personnes divorcées civilement sont donc TOUJOURS mariées devant la sainte Eglise et devant Dieu. (Pour peu bine évidement qu'ils eussent reçu le sacrement de Mariage, lors de la sainte Messe). Si ils se séparent civilement et qu'ils vivent avec un autre conjoint en usant de la chair, ils sont de faits en état de péchés, avec toute sels conséquences que cela implique.
    Point Barre, il n'y a pas matière à tergiversations, ou interprétations.
    Usons d'Espérance, ces hérésies appellerons certainement dans un avenir proche l'obligation d'un nouveau concile, en attendant restons fidèles à la sainte Tradition, à nos chapelles et fuyons l'ultra néo-protestantisme ambiant. Cela passe aussi par la suspension de tous dons, quêtes, deniers. ils veulent une Eglise pauvre et bien ils l'auront !!!

  • PLUS : http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2016/09/pape-francois-interpretation-amoris.html

    et + : http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2016/09/amoris-laetitia-criteres-interpretation-communion-divorces-pape-francois.html

  • Bonjour,

    La remarque que vous faites, dans le premier paragraphe de votre texte, renvoie à un aspect des choses que je crois absolument fondamental.

    A. D'une part, il fut un temps, on savait que même un Pape n'a pas le droit de dire ce qu'il veut, ou n'a pas celui de faire ce qu'il veut, dans le domaine de la foi comme dans celui des moeurs, et en matière dogmatique comme en matière liturgique.

    B. D'autre part, il fut un temps, la papolâtrie était plutôt au service de l'orthodoxie, ce qui ne veut pas dire que je suis moi-même un papolâtre, ni que je suis nostalgique d'un certain type de relation au Souverain pontife et à la formulation la plus canonique de la foi catholique et de la morale chrétienne.

    C. Le problème qui se pose depuis déjà plusieurs décennies, à mon avis au moins depuis le début de l'avant-Concile, me semble être le suivant, et je pense ici au discours tenu par les parents aux enfants, dans certaines familles, à propos du Pape, de ce qu'il dit ou de ce qu'il fait, même quand le Pape qui est en fonctions au moment où l'on parle change d'avis, contredit l'un de ses prédécesseurs, ou s'affranchit de ce que l'on trouve, notamment, dans le Magistère solennel de l'Eglise.

    D. Je pense ici au "règlement" selon lequel :

    "Article 1 : Le Pape a raison.

    Article 2 : Le Pape a TOUJOURS raison.

    Article 3 : En cas de doute sur l'Article 1, se référer à l'Article 2.

    Article 4 : En cas de contradiction fondamentale entre un Pape antérieur et un Pape ultérieur, ou entre une position papale antérieure et une position papale ultérieure, c'est le Pape qui s'exprime en dernier qui a TOUJOURS raison, et c'est la position papale formulée en dernier qui est TOUJOURS la bonne.

    Article 5 : Si un catholique pointe du doigt les limites qui sont vraiment présentes dans une position ou une décision prise par un Pape, c'est qu'il manque de charité envers ce Pape, que cette position ou décision soit conforme ou non à l'Ecriture, à la Tradition, au Magistère, au Catéchisme, et à la prise en compte, la plus réaliste possible, des réalités dont il est question, dans cette position ou décision.

    Article 6. Si un catholique recourt, en apparence, à son libre arbitre, et si ce recours à ce libre arbitre, même éclairé et orienté par l'Ecriture, la Tradition, le Magistère, le Catéchisme, l'amène à un désaccord avec une chose dite ou faite par un Pape, c'est qu'il recourt, en réalité, à un mode de raisonnement qui s'apparente à du libre examen, à connotation protestante."

    E. Vous-même faites allusion au bisounoursisme des uns et à la courtisanerie des autres, mais je crois que le problème est plus profond : je crois que bien des catholiques ont peur, aujourd'hui encore, de réfléchir par eux-mêmes, notamment sur des questions d'articulation pontificale entre la doctrine et la pastorale, ou sur des questions de confiance et de fidélité à la fois à la papauté et à la personne du Pape.

    F. Il est vrai que ce sont des questions dérangeantes, qui peuvent déboucher sur des découvertes, ou sur des confirmations, encore plus dérangeantes, et il est également vrai que l'on peut être tenté de se dire que la prise en compte de ces questions est plutôt de nature à faire obstacle au déroulement d'une vie chrétienne tout à fait sereine. Parfois on se dit qu'il vaut mieux ne pas chercher à savoir, ou ne pas chercher à comprendre, et que l'obéissance est préférable à l'intelligence, ou que l'acceptation ou le conformisme sont préférables à la dissidence ou à la dissonance.

    Je termine ces quelques mots sur cette citation, extraite d'un ouvrage qui traite de tout à fait autre chose, mais qui est, je le crois, assez bien adaptée à la situation, surtout depuis début 2013 : « Vous en savez déjà suffisamment. Moi aussi. Ce ne sont pas les informations qui nous font défaut. Ce qui manque, c’est le courage de comprendre ce que nous savons et d’en tirer les conséquences ».

    Bonne journée.

    A Z

  • effectivement, il est des cas où il vaut mieux ne pas chercher à savoir ou à comprendre, et pas seulement dans ce domaine; j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte dans le domaine de ma carrière syndicale à la CFTC, après son scandaleux congrès de Marseille en 1984 (date prémonitoire) il est d'ailleurs présomptueux de penser qu'on connait toutes les données d'un problème
    en revanche, je pense qu'un pape peut très bien revenir sur les positions d'un de ses prédécesseurs, quand il ne s'agit pas de dogme ou de morale : Pie XII aurait-il eu tort de revenir sur la condamnation de l'Action Française prononcée par Pie XI qui revenait lui-même sur une décision de saint Pie X ?

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