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François (pape) - Page 19

  • Ça alors...

    Je ne l'aurais pas cru, mais puisque c'est le pape qui le dit : je suis un "négationniste suicidaire" !!!

  • Vanitas vanitatum…

    Vu sur Benoît et moi :

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    « Nous avions un rêve, à Vanity Fair, pour la fin 2020 : commencer la nouvelle année avec un message du Pape François, lui confier la tâche d’ouvrir 2021 avec la confiance en un avenir meilleur. Au cours des derniers mois, nous avons longuement discuté avec ses collaborateurs. Et aujourd’hui, nous sommes fiers de ce numéro qui reprend deux grands thèmes chers au Souverain Pontife et également fondamentaux pour Vanity Fair : le respect et l’amour des diversités, de toutes les diversités. Et l’espoir que le vaccin soit disponible pour tous, sans distinction ni nationalismes, et surtout pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux. »

    Aussi dans ce numéro :  Elisabetta Gregoraci à Dubaï avec Briatore, Kim Kardashian et Kanye West sur la voie du divorce, Horoscope 2021 : les conseils de mode des stars…

    (Dès 2013 Vanity Fair avait « élu » François « homme de l’année ».)

  • "Nous les croyants"

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    Tel est le message vidéo du pape pour janvier. Lire l'analyse complète par Jeanne Smits.

  • Jésuitisme record

    Dans une note approuvée par le Pape François le 17 décembre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi juge « moralement acceptable d’utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production ». En effet, « le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l’avortement dont sont issues les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits ».

    Difficile d’aller plus loin dans l’hypocrisie mortifère. Un tel raisonnement permet de justifier tout profit qu’on peut tirer de l’avortement, en dehors de la pratique de l’avortement lui-même (dont la note rappelle – il semble que ce soit nécessaire - qu’il est illégitime).

    On se souviendra du sermon du cardinal Cañizares, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, archevêque de Valence, en sa cathédrale le 14 juin dernier, solennité de la Fête Dieu :

    « Le diable existe en pleine pandémie, essayant de mener des recherches pour des vaccins et des remèdes. Nous sommes confrontés à la très douloureuse nouvelle qu'un des vaccins est fabriqué à partir de cellules de fœtus avortés. Et c'est aller contre l'homme, c'est mépriser l'homme lui-même, d'abord il est tué par l'avortement et ensuite il est manipulé pour... comme c'est bien, regardez comme c'est bien... nous avons déjà un vaccin. Non, monsieur, nous avons encore un malheur, l'œuvre du diable. C'est ce que veut le diable. »

     

    Le cardinal avait alors été la cible d’une campagne de presse, dénonçant le prélat qui colportait une fake news lancée par des militants anti-vaccin qui prétendaient que l’université d’Oxford préparait un vaccin à partir de cellules de fœtus avortés…

    La fake news est non seulement un fait, mais le vaccin du diable est aujourd’hui promu par le pape.

  • Gommer l’Immaculée ?

    François avait fait savoir que cette année il n’irait pas prier devant la statue de la Vierge place d’Espagne à Rome. Sous prétexte de pandémie, naturellement. Sans doute des conseillers l’ont-ils convaincu que cette nouvelle rupture de tradition ne serait pas bien perçue dans ce qui reste du peuple catholique assidu aux faits et gestes de ce pape. Il s’est donc rendu en catimini devant la « colonne de l’Immaculée Conception », à l’aube, juste pour la photo.

    Et ce jour-là il a décrété que c’était le début d’une « année spéciale saint Joseph ». Sous prétexte que c’est le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l’Eglise. Il est du reste curieux que Pie IX ait fait cette proclamation « en ce jour consacré à la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, épouse du très chaste Joseph », alors que ce jour – Pie IX était bien placé pour le savoir - n’est pas la fête de la femme de Joseph mais la fête de la Conception immaculée de Marie.

    François s’est donc fendu d’un nouveau texte, sur saint Joseph, dont on apprend qu’il « a toujours été aimé par le peuple chrétien » (mais il a été discrètement introduit dans le calendrier romain en… 1476), et dont on doit savoir surtout qu’il est le saint patron des immigrés clandestins musulmans qui envahissent l’Europe, et donc... de l’accueil des étrangers… Et dans ce document il n’y a plus aucune allusion à l’Immaculée.

    Screenshot_2020-12-11 Our Guardians Council for Inclusive Capitalism.png

    Mais en fait le grand sujet du jour, au Vatican, ce fut le lancement du partenariat avec le « Conseil pour le capitalisme inclusif ». A la tête de cet organisme il y a 27 « Gardiens du capitalisme inclusif », dont des chefs de très grosses entreprises (Mastercard, Dupont, Visa, BP, Johnson et Johnson, Estée Lauder…)… et de la Fondation Rockefeller. Le Conseil « revendique plus de 10.500 milliards de dollars d’actifs, plus de 2,1 milliards de dollars de capitalisation boursière et 200 millions de travailleurs dans plus de 163 pays ».

    Le magazine Forbes souligne l’ironie de la chose : « ces gens qui en appellent à la fin des inégalités de richesses et de revenus sont extraordinairement riches » : le plus riche a un patrimoine de 90 milliards de dollars. Plusieurs d’entre eux gagnent plus de 20 millions de dollars par an. Ils pourraient aisément donner l’exemple en donnant une petite partie de leurs revenus, souligne Forbes, mais quand leurs entreprises financent des projets humanitaires, ce n’est jamais sur leurs fonds personnels, c’est toujours l’entreprise, donc les actionnaires…

    On goûtera la prose de Lynn Forester de Rothschild, une des 27, qui a fondé Inclusive Capital Partners et qui a eu l’idée de ce Conseil : « Le capitalisme a créé une énorme prospérité mondiale, mais il a également laissé trop de gens derrière, il a conduit à la dégradation de notre planète, et souvent la société ne lui fait pas confiance. Ce Conseil suivra l'avertissement du Pape François d'écouter “le cri de la terre et le cri des pauvres” et de répondre aux demandes de la société pour un modèle de croissance plus équitable et plus durable. »

    Trève d’ironie et d’hypocrisie. On notera surtout que toutes les actions du « Conseil pour un capitalisme inclusif avec le Vatican » visent fondamentalement à promouvoir « des mesures environnementales, sociales et de gouvernance » afin « d'atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies ». Objectifs, déjà explicitement soutenus par le pape, qui comprennent le droit au « planning familial » et à la « santé reproductive », autrement dit à la contraception et à l’avortement.

  • Dictateur sans frontières

    Il y a un mois, François a décidé que désormais les évêques doivent avoir son accord écrit pour ériger un institut « diocésain » de vie consacrée. Et il a donc modifié en conséquence le canon 579.

    Ou bien un zélé collaborateur lui a fait observer que le canon 579 ne concernait que l’Eglise latine, ou bien il avait décidé de lui-même que les Eglises orientales devaient subir le même diktat. Toujours est-il qu’il vient aussi de modifier le texte du code de droit canonique des Eglises orientales. De sorte que désormais dans les Eglises orientales aussi un évêque ne pourra ériger de congrégation religieuse qu’après avoir obtenu l’accord écrit du Saint-Siège. En passant par-dessus la tête du patriarche ! Il est juste précisé que le patriarche doit être « consulté » si l’institut religieux est créé sur le territoire de « l’Eglise patriarcale »…

    Non seulement c’est un nouvel acte dictatorial, mais en outre celui-ci est fondamentalement contraire à la constitution des Eglises orientales, et c’est clairement un acte anti-œcuménique.

    On se croirait revenu au temps de Pie IX, qui ne reconnaissait par les Eglises orientales catholiques et considérait leurs patriarches comme des larbins. A la différence près que Pie IX n’aurait pas pris une telle décision pour empêcher la création d’instituts d’esprit traditionnel.

    Et pour enfoncer le clou François a daté son diktat (publié aujourd'hui) du 21 novembre, « mémoire de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie », qui est l’une des 12 grandes fêtes de l’année byzantine…

  • Il s’appelle Grech

    Le 23 novembre dernier, dans Le Figaro, Jean-Marie Guénois évoquait la « division théologique » dans l’Eglise « catholique » entre ceux qui croient en la présence réelle eucharistique et ceux qui n’y croient pas. Il ajoutait :

    « La grande surprise, dans ce registre, est venue de Rome cette semaine. Et d’un futur cardinal - il le deviendra le 28 novembre - choisi par le pape François pour piloter l’important synode des évêques. Mi-novembre, il a traité ceux qui se plaignaient de ne pouvoir accéder à la messe « d’analphabétisme spirituel » dans la revue jésuite de référence mondiale, La Civilta Cattolica. »

    Jean-Marie Guénois ne donnait pas le nom de cet évêque aujourd’hui cardinal. Ce n’était pas difficile à trouver, puisque Guénois disait qu’il dirigeait le synode des évêques, et puisque d’autre part l’interview est disponible gratuitement sur internet.

    Il s’agit donc de Mgr Mario Grech. Cet obscur évêque de Gozo a été en effet promu secrétaire du synode des évêques en octobre 2019. Et le voici cardinal.

    Il se trouve que Mgr Grech fut le premier évêque au monde, conjointement avec l’autre évêque de Malte, à affirmer par écrit dans un document officiel de l’Eglise de Malte que Amoris laetitita permettait de donner la communion aux adultères dits « divorcés remariés ». On sait qu’il y eut ensuite un texte plus long, de même teneur, des évêques de la Région pastorale de Buenos Aires, et que François fit insérer ce texte dans les Acta Apostolicae Sedis, pour souligner que telle est l’interprétation correcte d’Amoris laetitia : il est permis aux prêtres de donner la communion aux adultères qui se disent « divorcés remariés ».

    Et le voici donc qui relativise la présence substantielle du Christ dans l’eucharistie, ou même qui la nie, puisque en rappeler l’importance cruciale est selon lui de l’« analphabétisme spirituel ». Et Mgr Grech souligne que lorsque le temple de Jérusalem a été détruit, les juifs se sont mis à prier chez eux : c’est ce que doivent faire les catholiques aujourd’hui. Car, c’est sous-entendu mais très clair, il n’y a pas de différence entre les sacrifices du temple et celui du Fils de Dieu. Mgr Grech cite d’ailleurs la phrase de Jésus à la Samaritaine selon l’exégèse protestante : les vrais adorateurs adorent le Père en esprit et en vérité, et non dans un temple ou sur une montagne.

    Ensuite, il discourt longuement sur l’importance de l’Eglise domestique, l’Eglise de la famille, « prémisse de la nouvelle évangélisation ». La crise sanitaire permet de découvrir « une nouvelle ecclésiologie, peut-être même une nouvelle théologie, et un nouveau ministère » La nouvelle ecclésiologie, c’est que « la grande Eglise communautaire est faite des petites Eglises qui se rassemblent dans les maisons ». Très nouvelle ecclésiologie, en effet, qui supprime carrément l’Eucharistie. Et donc nouvelle théologie, assurément.

    Quant au nouveau ministère, c’est celui des laïcs qui au lieu de demander la messe doivent être au service de leurs frères qui souffrent de la maladie ou de ses conséquences sociales. Et il n’hésite pas à dire que les médecins et les infirmières en temps de pandémie « transforment les hôpitaux en cathédrales ».

    La fin de l’interview est une ode à la fraternité universelle, sans Père et sans religion, Fratelli tutti...

    Ainsi s’explique le fait que des évêques veuillent donner la communion à des adultères : il est évident que si l’on ne croit pas en l’Eucharistie on peut donner à des adultères ce qui n’est plus qu’un « signe de communion fraternelle ». J’avoue que, inconsciemment, je ne voulais pas y croire. Mgr Grech m’a dessillé les yeux.

    Ce n’est évidemment pas un hasard si la Civilta cattolica, qui « reflète la pensée du Vatican » comme le dit carrément sa devise, a publié cette interview, accessible gratuitement, juste avant que Mgr Grech, dont tout le monde souligne sa « proximité » avec François, soit créé cardinal.

    Et cela ne fait que souligner le terrible symbole que constitue le rapprochement entre deux photographies que François a voulues : celle où il est assis devant le Saint Sacrement, et celle où il est à genoux devant une musulmane, un Jeudi Saint, jour de l’institution de l’Eucharistie.

  • Vomitif

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    Joe Biden a claironné hier que le pape lui avait téléphoné pour lui transmettre « ses bénédictions et ses félicitations ».

    La salle de presse du Vatican a confirmé, précisant que cette conversation téléphonique faisait suite aux félicitations des évêques américains au « deuxième président catholique des Etats-Unis »…

    Joe Biden était officiellement et vigoureusement soutenu par l’industrie américaine de l’avortement intitulée Planning familial. Il s’est engagé à revenir sur toutes les initiatives pro-vie de Trump.

  • Le dictateur

    En 2016, François avait décidé que l’évêque diocésain était désormais tenu de consulter le Saint-Siège avant d’accorder la reconnaissance canonique à un nouvel institut religieux… diocésain : « La consultation préalable du Saint-Siège doit être entendue comme nécessaire ad validitatem pour l’érection d’un institut diocésain de vie consacrée, sous peine de nullité du décret d’érection de l’institut même. »

    C’était une façon de contrôler que des évêques un peu distraits ne reconnaissent inconsidérément des communautés un peu trop traditionnelles (au sens le plus large), d’autant que ce sont elles qui recrutent.

    Mais cela ne suffisait pas. François vient de modifier carrément le canon 579, lequel indique maintenant que les évêques doivent avoir « l’accord écrit du Siège apostolique ».

    En bref il n’y a plus d’instituts religieux de droit diocésain, il n’y aura plus que les instituts de droit papal, si du moins le pape trouve le temps de les approuver. Le pape, c’est-à-dire sa Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, qui est aux mains de virulents modernistes.

    Ainsi va l’Eglise synodale selon François...

  • L’Eglise des invertis

    Riccardo Cascioli, dans un article traduit chez Benoît et moi, souligne que parmi les nouveaux cardinaux créés par François, trois sont des militants actifs de la cause LGBT.