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Premières réactions

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Mgr Donald Hying prenant possession de son siège de Madison, le 25 juin 2019.

Il va de soi que je vais scruter les réactions épiscopales au motu proprio du tyran de Sainte-Marthe. Pour le moment, on remarquera tout particulièrement l’évêque de Madison, Mgr Donald J. Hying. Je n’avais pas encore entendu parler de lui. Il a immédiatement publié un texte officiel. C’est le premier dont j’ai connaissance. Et dans ce texte Mgr Hying dit ouvertement qu’il n’appliquera pas le motu proprio. Expliquant que des points restent à éclaircir avant de prendre des décisions définitives, il fait l’éloge de la messe traditionnelle et de ses fruits spirituels bien qu’il ne la célèbre pas lui-même, et il édicte : 1. Que les prêtres résidant dans le diocèse qui veulent célébrer selon le missel de 1962 « peuvent présumer » de son autorisation. 2. Qu’en attendant de futures dispositions les messes peuvent être célébrées comme elles l’étaient jusqu’ici, « y compris dans les églises paroissiales » (précision directement contraire au motu proprio) ; 3. Que les lectures doivent être faites en vernaculaire. (Ce qui est censé appliquer le motu proprio mais se faisait sans aucun doute déjà partout.)

En ce qui concerne les réactions pour le moment verbales, on ne s’étonnera pas de celle de Mgr Salvatore Cordileone, l’excellent archevêque de San Francisco : « La messe est un miracle sous toutes ses formes : le Christ vient à nous dans la chair sous l'apparence du pain et du vin. Ce qui compte, c'est l'unité sous le Christ. Par conséquent, la messe traditionnelle en latin continuera d'être disponible ici dans l'archidiocèse de San Francisco et fournie en réponse aux besoins et désirs légitimes des fidèles. »

L’évêque d’Albany, Mgr Edward Scharfenberger, sans s’engager plus avant, mais c’est déjà en pleine contradiction avec ce que dit le pape, écrit : « En ce qui concerne la célébration de la liturgie romaine avant les réformes de 1970, je souhaite rappeler le grand bien pastoral et spirituel qui a été expérimenté par ceux qui ont été et qui sont engagés dans cette forme de liturgie. Je voudrais également reconnaître les nombreuses et précieuses contributions apportées à la vie de l'Église par ces célébrations. »

Le cardinal Burke considère que, contrairement à ce que prétend le dictateur argentin transféré à Rome, la liturgie des livres de 1962 est « est une forme vivante du rite romain et n’a jamais cessé de l’être », et qu’il n’a jamais vu la « situation gravement négative » dont parle le tyran. Il ajoute : « Je prie pour que les fidèles ne cèdent pas au découragement qu’une telle dureté engendre nécessairement, mais qu’ils persévèrent, avec l’aide de la grâce divine, dans leur amour de l’Église et de ses pasteurs. »

En ce qui concerne la France, on note la réaction de l’adjudant Battut, évêque de Blois : « Ce texte peut paraître rude car c’est un appel à l’obéissance. »

Celle, ambiguë mais moins cruelle, de l’évêque de Versailles, qui dit avoir d’ores et déjà renouvelé sa confiance aux prêtres desservant les communautés traditionnelles et son « désir de continuer ensemble » sur le chemin d’unité.

Pour ceux qui ont le cœur bien accroché, la prose ignoblement dégueulatoire de notre conférence épiscopale :

« Chaque évêque aura à cœur d’être à la hauteur des enjeux décrits par le Saint Père afin d’exercer la responsabilité qui lui est rappelée dans la justice, la charité, le soin de tous et de chacun, le service de la liturgie et de l’unité de l’Église. Cela se fera par le dialogue et demandera du temps. »

*

Enfin, je m’étonne du texte de Rorate Caeli, demandant à tous, fidèles, prêtres et évêques, de continuer tranquillement comme si de rien n’était. Sans un mot pour les fidèles qui vont dès demain se retrouver sans messe parce que l’évêque obéissant au pape aura supprimé la messe traditionnelle dans les paroisses – et partout ailleurs en attendant que le prêtre fasse une demande en bonne et due forme.

Commentaires

  • Le communiqué de Mgr Hying manifeste certes de bonnes dispositions, mais il est inexact de dire qu'il n'appliquera pas le MP. Voir le point 3:
    "3. Que les lectures doivent être faites en vernaculaire. (Ce qui est censé appliquer le motu proprio mais se faisait sans aucun doute déjà partout.)"
    Ce n'est pas le cas dans mon expérience aux Etats-Unis (à l'ICRSP), surtout pour les messes en semaine. L'évêque, conformément au motu proprio, impose en outre d'utiliser les traductions liturgiques approuvées par la conférence épiscopale US, c'est-à-dire le très contestable Lectionary for Mass.

  • Le tyran de Rome impose son oukase en giflant au passage Benoît XVI.
    Dans chaque diocèse, l'évêque sera un petit tyran agissant selon son bon plaisir.
    Bravo pour l'unité et la charité dans l'Eglise !

  • Les libéraux sont des tyrans. Ils adhèrent à un certain discours et ils sont prêts à tuer les gens qui ne sont pas de leur avis. Ce sont de grands moralistes, comme les juifs qui ont fait la révolution russe. Ils vous assassinent pour votre bien, pour vous interdire de fumer, de boire ou de mettre vos ordures ménagères dans la mauvaise poubelle. Vous êtes vous jamais disputé avec une conne qui est pour l'avortement et contre la peine de mort ? Et voilà le libéralisme dans toute sa splendeur !
    Libéraux et communistes, même combat ! Décidément, Léon XIII fut un très grand Pape !

  • « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
    La citation de Voltaire est encore plus apocryphe que celle qu'on attribue faussement et sans arrêt à Bossuet. Mais celle-ci est au moins vraisemblable et d'ailleurs bien tournée, tandis que celle qu'on attribue à Voltaire est absurde. Personne n'a envie de se battre jusqu'à la mort pour des idées qui ne sont pas les siennes, et surtout pas Voltaire. "La tolérance, il y a des maisons pour ça." C'est de Claudel et c'est sûrement ce qu'il a dit de mieux.

  • Léon XIII fut un grand Pape certe, mais il est surtout le pape du ralliement ! Du ralliement de l'Eglise d'avec la république.. donc le commencement de la fin. Je suis sur que Vatican II n'aurait jamais pu mettre l'Eglise dans un tel désarroi si avant Léon XIII n'avait pas ouvert les verrous des fenêtres qui ont permis que les fumées de satan entre après le Concile

  • Mon grand-père disait que c'était une croûte, mais l'histoire montre qu'il a été assez sage dans le compromis sans compromission. L'Eglise ne condamne aucun système politique, même si elle a le droit et le devoir de dénoncer les complots, ce qu'ont pu faire Mgr Gaume dans une certaine mesure) et Mgr Delassus sous son pontificat.
    La doctrine sociale de l'Eglise, j'en parle à mes 4e et à mes 3e. Quand vous mettez ça en regard du libéralisme et du communisme, c'est très vrai, très frais, très neuf, très beau. Rien à voir avec des conneries à chier comme Laudato si !

  • L'archevêque de San Francisco a déjà fait savoir que la messe traditionnelle serait conservée dans son archidiocèse:

    https://www.catholicnewsagency.com/news/248400/archbishop-cordileone-traditional-latin-mass-will-continue-in-san-francisco

    L'article ci-dessus renseigne d'autres positions dans le même sens, ailleurs aux USA, n'en déplaise à l'efféminé Cupich.

  • J'aurais bien été inspiré de lire votre article complètement avant de réagir... puisque vous parlez de Mgr Cordileone, le bien nommé...

  • en quoi la réaction de l'évêque de Versailles peut-elle être considérée comme alambiquée ?

  • Il serait bien que les évêques et les prêtres, qui ne sont pas Eclesia Dei, pour montrer leur réprobation de ce Motus Proprio, disent la messe « ordinaire » en latin et ad orientem.
    Ils appliqueraient là, pleinement et complètement, les demandes du second concile et de Sa Sainteté le pape François.

  • Avez vous vu les Messe offertes par François à Sainte Marthe ?? Y voyez vous le respect de Sacrosanctum Concilium ??? François célèbre la Messe comme un vieux prêtre mal formé.. Quand son Éminence le Cardinal Sarah avait tenté de faire appliquer dans la Forme Ordinaire les directives du Concile, en demandant que les Évêques célèbrent la Sainte Messe Ad Orientem et remplacent les chants niaiseux par le grégorien, François l'a humilié comme un enfant ! Et après cela il lui a fourré des secrétaires qui n'ont eu de cesse de lui saboter le travail... François déteste l'Eglise et tout ce qui est de près ou de loin catholique.. d'où ces attaques incessantes aux prêtres et fidèles qu'il qualifie de néo pelagien semi rigide... François ne cherche pas le bien de l'Eglise mes cherche à soulager l'amertume qu'il éprouve pour elle

  • Je commence de plus en plus à croire que à la Tête de l'épouse du Christ nous avons un communiste, qui a qu'une idée, que l'Eglise ne soit plus maîtresse des nations, mais esclave des passions

  • Pour de grandes abbayes comme Le Barroux et Lagrasse cela ne change rien puisqu'ils sont proprétaires.

  • quel rapport y a-t-il entre la célébration de la messe et le droit de propriété ?

  • Après la sortie du MP "Traditionis custodes" et de la lettre qui l'accompagne, les canonistes ont du travail. C'est un bien. A condition de ne pas confondre le droit canonique avec un catalogue "presse-bouton" de recettes culinaires, à condition d'en saisir l'esprit dans ses textes et sa mise en pratique. A condition surtout de ne pas lire le droit et le droit canonique dans un esprit d'obédience positiviste et civiliste, qui ignore la primauté du caractère rationnel de la loi (la "dispositio rationis" chère à St Thomas d'Aquin) sur sa force d'obligation.

    Dans le nouveau MP, plusieurs éléments sont à relever : l'abrogation des dispositions de SP ouvrant à la possibilité d'érection de paroisses personnelles ou permettant la pratique de "l'usus antiquior" dans des églises paroissiales ; la soumission de la célébration suivant l'usage plus ancien à autorisation spéciale pour les futurs prêtres (demande formelle à l'évêque et réponse de celui-ci sous condition contraignante de consultation du Siège apostolique), et à autorisation de reconduction pour les prêtres ordonnés antérieurement et célébrant déjà suivant le Missel de 1962.

    Ici, un commentaire s'impose, faisant état de "trous dans la raquette" : quid des prêtres ordonnés avant le MP et qui souhaitent commencer à célébrer suivant le Missel de 1962 ? Quid du droit, sans intervention de l'évêque ou du Siège apostolique, concédé par SP à tout prêtre de célébrer suivant ce Missel lorsqu'il célèbre "sine populo" (SP art. 2) ? Quid du "munus gubernandi" (dans le contexte d'une appréciation ou d'un discernement) propre au curé ou au chapelain dans l'accueil des demandes ? Quid de l'obligation faite à l'évêque instamment prié d'exaucer le désir des fidèles, de résoudre lui-même la question ou d'en référer au Siège apostolique (SP art.7) ? Quid du droit des fidèles de rendre un culte à Dieu selon les dispositions de leur rite approuvé par les Pasteurs légitimes de l'Église (c.214) ?

    Il faut ici croiser la question du droit des fidèles avec l'interdiction d'autoriser la constitution de nouveaux groupes stables (TC art. 3 §6). Là encore, un commentaire s'impose. Quid du droit des fidèles à recevoir les biens spirituels de l'Église de la part des Pasteurs sacrés (c.213) ?

    Ces problématiques précitées renvoient à deux éléments fondamentaux : le statut canonique de "l'usus antiquior" depuis "Traditionis custodes" et le statut canonique des fidèles dans l'Église, statut en partie de droit divin, ces deux éléments renvoyant à la question de la COUTUME dans l'Église catholique. Voilà qui nous fait plonger dans l'esprit même de la vie de l'Église et du droit canonique, aux antipodes d'un caporalisme d'obédience positiviste et civiliste (dis-moi ce que sont pour toi la norme ou la loi, je te dirai qui tu es).

    A mon appréciation, usage liturgique et coutume se renvoient nécessairement l'un à l'autre ; leur combinaison traverse toute la période entre 1970 et aujourd'hui. La clé d'interprétation de ce principe nous est donnée à la fois par SP (de Benoit XVI) et TC (de François), à savoir que la forme plus ancienne de la célébration de la Messe n'a jamais été abrogée. Ce qui est abrogé (Paul VI, François) ou réintroduit (Benoît XVI), ce sont les textes législatifs prescriptifs du rite, mais pas le rite lui-même. Ce dernier n'est jamais le produit d'une prescription, mais le contenu d'un usage, en processus d'appropriation au sein de l'Église et coextensif à l'Église. Il faut ignorer la nature même de la liturgie pour la réduire à une règle dictée par des supérieurs à des inférieurs. Il faut même, pour cela, ignorer la nature de l'Église. Le Concile Vatican II et le Code de 1983, loin de tout inventer, ont mis en lumière et à l'honneur la dignité de l'ensemble des fidèles, tous exerçant la fonction sacerdotale du Christ dans la liturgie (c.834) et la célébration des sacrements conçus comme actions du Christ et de l'Église (c.840), l'évêque et le prêtre étant requis "ad validitatem" car agissant eux seuls "in persona Christi capitis" (c.1009§3).

    Je passe ici l'histoire de la doctrine relative à la coutume dans l'Église, pour me concentrer sur les points suivants : les ensembles de fidèles capables de recevoir la loi sont capables par eux-mêmes de s'obliger, même contre la loi, à un usage que le législateur ne déclare pas expressément déraisonnable dans un délai établi par le droit (30 ans). Ce principe légitimait l'attitude de nombreux fidèles entre 1970 et 2007, avec la norme relative aux coutumes centenaires ou immémoriales, capables de prévaloir sur toute prohibition portant sur le futur. V. le c.26 /CIC 1983 pour toutes ces questions. Ainsi, sur le plan des principes, la norme suivant laquelle le Missel de Paul VI est l'unique forme de la célébration de la Messe est-elle sans incidence sur la pérennité de l'usage foncièrement coutumier de célébrer suivant les livres de 1962. Il existerait en effet une distorsion de fond si l'application de TC revenait à empêcher les fidèles de célébrer suivant l'usage plus ancien et à faire disparaître la coutume qu'ils s'imposent, ceci par l'effet de la loi. Si contre un décret ou une sentence du Pontife Romain, il ne peut y avoir ni recours ni appel (c.333§3), il peut y en avoir contre toute décision provenant d'autorités inférieures n'étant pas le Pape ou le Collège entier des évêques. Ce point de la coutume nous renvoie enfin à la difficile question de la définition d'un "groupe stable" capable de recevoir la loi et d'introduire du droit (le critère du c.25). En pratique, il me semble que cela concerne les communautés hiérarchiques (paroisses territoriales ou personnelles) et associatives au sens large (IVC, SVA, associations publiques ou privées/approuvées de fidèles). Quid si une paroisse territoriale décidait de s'ouvrir à la célébration suivant les livres de 1962 ? Cette décision d'essence coutumière sera "contra legem" au regard du nouveau MP. Juridiquement, elle pourra se trouver cassée par l'évêque. Elle conserverait cependant le droit à recours, jusqu'au Tribunal de la Signature apostolique. Par ailleurs, un évêque bienveillant, capable par le droit de dispenser dans des cas de la loi même universelle, pourrait dans certains cas concéder la dispense pour le bien spirituel de ses fidèles (c.87§1) et laisser se constituer des groupes stables au sein d'entités reconnues par le droit et célébrer dans des églises paroissiales non principales ou même principales, si le bien des fidèles réclamait la dispense.

    On le voit, il existe tout un jeu de possibilités animées non par la radicalisation ou une révolte excusable, mais par l'application du droit dans son esprit, compte tenu de la nature de la liturgie et de l'Église. Je pense que la première condition de possibilité d'une souplesse heureuse consiste dans un renforcement de la communion à l'évêque et au curé de la paroisse. Je suis de ceux qui considèrent que nombre de déclaration épiscopales ont, dans un esprit de bienveillance, écarté un esprit de dureté voire de sectarisme auquel nouveau MP ouvre malheureusement la voie. Ce n'est déjà pas si mal. Curieusement la lettre aux évêques accompagnant ce MP ouvre la porte à la célébration exclusive suivant l'usage plus ancien. La lettre accompagnant SP s'exprimait ainsi : "Evidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés qui adhèrent à l’usage plus ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres". Mais TC s'exprime ainsi : "Art.3 §1. L'évêque [...] s'assure que de tels groupes n'excluent pas la validité ni la légitimité de la réforme liturgique, des décrets du Concile Vatican II et du Magistère des Souverains Pontifes". Là où SP comportait une ambiguïté dans la réception théorique ou pratique de la liturgie révisée, TC renvoie la non-opposition aux décisions récentes à une sphère purement déclarative. Cela ouvre bien des portes.

    En conclusion, je prie le lecteur d'excuser la longueur de cet exposé. D'un point de vue théorique, le nouveau MP laisse des questions ouvertes sur une compréhension de la nature de la liturgie de l'Église et de son droit. On remarquera un grignotage du pouvoir des évêques (paroisses personnelles), des curés, des IVC-SVA, et même des fidèles laïcs. Tout cela laisse rêveur en une période où en même temps, la synodalité est invoquée "usque ad nauseam" comme étant l'avenir de l'Église, en continuité avec des lignes directrices de Vatican II dont la mise en application révèle ici de vrais problèmes de compréhension.

    Il faudra malgré tout se rapprocher de nos évêques de France. Ceux-ci ne manquent pas ici de s'adresser à leurs fidèles en Pasteurs. Connaissant quand même la situation française, avec les réticences et les discussions qu'ils ont pu avoir, ils savent par expérience que le but n'est pas d'atteindre l'éradication de la célébration suivant les livres de 1962, mais de favoriser la pacification de l'Église et l'appartenance à l'Église par les liens de la foi, des sacrements et du gouvernement ecclésiastique (c.205). Du reste, l'élimination de "l'usus antiquior" me parait être un objectif peu digne et irréalisable de toute façon. N'étant pas aumônier d'un camp de rééducation, le prêtre que je suis conserve à ses confrères attachés à l'usage plus ancien (notamment de la Faculté de droit canonique), la communion dans la Foi dans le Sacrifice de la Messe et dans la présence vraie, réelle et substantielle du Christ s'agissant du Sacrement de l'Eucharistie. Avec nos évêques, je leur témoigne un respect effectif et une gratitude réelle pour l'accomplissement qu'ils font de leur mission. Grâce à nos évêques français qui en l'espèce réagissent en Pasteurs, le pire n'est pas sûr. Célébrant la Messe suivant l'usage révisé de Paul VI, je reste attaché au maintien de l'usage plus ancien, au respect des droits de fidèles pleinement catholiques, à l'existence de la vie liturgique, à la prise en compte en droit du fait coutumier, au respect de la nature originelle de l'Église catholique.

  • Donc, nous sommes d'accord, si je vous ai bien compris : l'Eglise n'abroge rien et aucun pape ne peut révoquer les décisions de ses prédécesseurs. C'est un privilège de la vérité d'être immuable et c'est sa force de le montrer avec autorité, et c'est pourquoi les rois de France, eux non plus, ne défaisaient jamais un brin de l'écheveau tissé par des siècles de monarchie.
    Ainsi, l'ancien rite ne saurait être plus extraordinaire que les baillis et les sénéchaux sous Louis XVI. Et Maupeou est peut-être la vraie raison de la Révolution française...

  • On disait que Bergoglio attendait, par politesse, le trépas de Benoît XVI pour interdire la Messe en latin.

    Il faut croire qu'il a perdu patience et qu'il s'est dit que c'est lui-même qui allait trépasser avant lui et qu'il devenait urgent de passer à l'action en faisant fi du respect dû à son prédécesseur...

    Je pense aussi aux bons catholiques fidèles qui ont cru devoir souhaiter une bonne opération et un bon rétablissement à Bergoglio, mais nous voyons qu'aussitôt sorti de la clinique, il n'a rien eu de plus pressé que d'emmerder les bons chrétiens et de continuer son travail de sape de l'Église...

    Je suis sans doute un mauvais chrétien et un type sans éducation mais j'aurais souhaité qu'il trépassât, car en continuant de vivre Bergoglio causera la damnation éternelle de ceux qu'il confirme dans leurs péchés au lieu de leur demander de se convertir...

  • Vous avez le droit de juger qu'il est inutile de prier pour le salut des hommes publics qui ne font que le mal et le font publiquement et officiellement. A mon avis, vous pouvez prier Dieu qu'il nous en débarrasse : "Pour eux, aucun secours."
    En revanche, cette sympathie enamourée pour Benoît XVI le démissionnaire m'échappe. La première chose qu'il aurait dû faire, c'était rester en poste ! Et puis, il a une langue, non ? S'il a peur que ses éventuelles critiques ne soient pas relayées, qu'il convoque Vigano, Sarah, Schneider, deux ou trois journalistes de confiance, et qu'il dise, qu'il hurle, ce qu'il a sur le cœur ! Sinon, c'est qu'il est complice, et ça m'en a tout l'air...

  • A noter la réaction de l'évêque de Mayagüez (Porto Rico), qui interdit dans son diocèse toute célébration de la messe traditionnelle, y compris en privé, et impose de n'utiliser désormais que les ornements liturgiques "propres audit rite" de Paul VI (via le compte twitter de Bree A Dail @breeadail).
    https://pbs.twimg.com/media/E6judz8XoAYTqVX?format=jpg&name=900x900

  • Prochaines actions de grâce dans l'évêché de Madison :
    https://www.youtube.com/watch?v=0Nh1G3LKCzU&t=47s

  • L'article de The Wanderer est très instructif :
    http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/07/21/le-syndrome-du-canard-boiteux-ou-la-solitude-du-pape-the-wanderer/
    Dans les institutions humaines, l'autorité peut se maintenir durablement, même lorsqu'elle n'a aucun souci de la vérité. Mais dans une Institution divine, où l'autorité est explicitement définie au service de la Vérité, eh bien Dieu veille...

  • puisque le Seigneur veille, il rappellera ce pape à lui quand il le jugera utile

  • Bravo Théo ! J'espère que vous l'enterrerez, que nous l'enterrerons tous, bien que, selon certaines prophéties, il doive finir dans un état à ne plus pouvoir être enterré ! Vous avez vécu assez longtemps en Afrique pour me comprendre...
    Moi, j'avoue que sa fin sublime serait d'être boulotté par des migrants.

  • Vous imaginez les titres :
    Le Monde : le pape François est mort d'un arrêt cardiaque.
    Le Figaro : le pape François est mort dévoré par la soif de Dieu.
    Libération : mort mystérieuse du pape François, un complot de l'extrême-droite ? La police italienne est sur les dents.
    France 2 : réchauffement climatique : le pape François a grillé au soleil et il a fondu. On a retrouvé des morceaux.

  • comme d'habitude, cet immondice s'appuie sur des prophéties d'origine douteuse, et pourquoi pas sataniques

  • Immondice ! Merveilleux ! Merci, mon cher, pour ce substantif sublime que je fais mien avec enthousiasme. C'est encore mieux que catachrèse ou pacte-à-quatre !

  • il est difficile de traiter autrement un individu aussi attiré qu'un cardinal archevêque étatsunien par les séminaristes, toujours hanté par ses souvenirs de BMC prés de soixante ans après la disparition de ceux-ci, sauf bien sur s'il en a ramené une maladie et qui continue à s'exciter sur le cadavre d'une pauvre femme morte en 1885

  • C'est votre aïeule barbue qui est morte en 1885 ? Vous ne devez pas être de la première jeunesse.
    Cela dit, j'ai eu une élève juive très brillante de troisième, il y a quelque dix ans, dont le grand-père avait fait Verdun. Elle avait tout un dossier sur les actes héroïques de son aïeul, qu'elle m'avait apporté. Vous pensez ! Un juif dans les tranchées !... C'est aussi rare qu'une carotte bleue à pois blancs ! Moi je les voyais plutôt dans les salons Guiche et Montesquiou, discutant des mérites comparés de Stravinski, Schoenberg et des derniers quatuors de Beethoven en compagnie de Marcel Proust et de Reynaldo Hahn.
    Mais son grand-père avait convolé à cinquante ans et son père avait fait la même chose. Une fille adorable et très intelligente.

  • cet immondice donneur de leçons ignore même que les générations se succèdent, de nos jours à environ trois par si-ècle, de puis la naissance de l'humanité

  • Vous voulez des leçons de quoi ? Demandez mon adresse à Daoudal et je vous donne des leçons de ponctuation et de bonne humeur. Il faut aller joyeux au supplice !

  • je n'ai aucun besoin des leçons de cet immonde personnage, et je ponctue mes messages comme il me convient, même si ça lui déplait, encore que ça lui évite de répondre à mes remarques

  • Et les majuscules, qu'est-ce qu'il en fait, le gros abruti comique, le crétin des Alpes empapaouté, l'anthropopithèque velu des Carpates, le rigolo vraiment pas drôle des blogs sérieux, le ringard prétentieux des précieuses ridicules ?

  • Raté, nul, pas spirituel : mauvais whisky. J'en demande pardon au blog, pas à l'empaffé à grand-mère barbue.

  • ce triste sire alcoolisé a peut-être une excuse ; son grand âge, et on peut supposer qu'il est instituteur en retraite
    sénilité, quand tu nous tiens !
    il vit dans la nostalgie des BMC, et ceux-ci, sauf en OPEX, ont disparu en 1962
    faisons le calcul

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