On connaît bien Mgr Salvatore Cordileone, l’archevêque de San Francisco, qui fait honneur à son prénom et à son nom sur tous les sujets. Concernant le motu proprio de François qui entre en guerre contre la messe traditionnelle, j’avais été un peu déçu de sa réaction, seulement verbale et floue : « La messe est un miracle sous toutes ses formes : Le Christ vient à nous dans la chair sous l'apparence du pain et du vin. Ce qui compte, c'est l'unité dans le Christ. Par conséquent, la messe traditionnelle en latin continuera d'être disponible ici dans l'archidiocèse de San Francisco et fournie en réponse aux besoins et aux désirs légitimes des fidèles. »
Cela ne répondait pas clairement aux diktats du motu proprio, particulièrement au fait que les évêques sont chargés d’empêcher la constitution de nouveaux groupes de fidèles, et doivent interdire la messe traditionnelle dans les églises paroissiales.
Ah oui, dans les églises paroissiales… Ah bon. Il n’a pas dit les cathédrales. Aussi Mgr Cordileone institue-t-il une messe traditionnelle mensuelle dans sa cathédrale !
La première a été célébrée le 4 août. Et comme c’était la fête de saint Dominique, elle a même été célébrée en rite dominicain.
Maintenant on sait clairement comment Mgr Cordileone va (ne pas) appliquer le motu proprio.
Mgr Cordileone célébrant la messe traditionnelle en la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception de Washington, le 16 novembre 2019. L’archevêque de Washington, très défavorablement connu sur tous les sujets, vient d’interdire la messe que devait y célébrer Mgr Thomas Gullickson, ancien nonce en Suisse, le 14 août. En faisant référence de façon lapidaire au motu proprio.
Commentaires
Vous oubliez de dire que Mgr Cordileone va accompagner le pélerinage Summorum Pontificum à Rome au mois d'octobre et en présidera les cérémonies : l'abbé Claude Barthe l'a confirmé. Référence : https://www.riposte-catholique.fr/archives/161126
Oui, je suis curieux de voir la réaction de Bergoglio (et de ses âmes damnées Parolin, Paglia, Braz de Aviz, Maradiaga, Marx etc...) à ce pèlerinage. Mais peut-être qu'en octobre nous serons enfermés dans des camps de concentration et nous aurons d'autres chats à fouetter que d'avoir cette information.
A ce propos on entend plus parler du cardinal Pell, ni du cardinal Sarah. Ont-ils été "rivotrilisés"? covidisés? "vaccinés"?
J'oublie? Je ne m'étais pas engagé à tout dire en 20 lignes sur Mgr Cordileone, il me semble.
En outre, on me permettra d'être réservé sur un pèlerinage réservé aux heureux titulaires de ce que les Italiens appellent américanement le "green pass".
Suis-je bête! Bergoglio va organiser un contre-pèlerinage "Traditionis custodes" avec la participation des antifas, LGBTXYZ, prêtres défroqués, candidates à la prêtrise, amazoniens à plumes, aztèques pro-sacrifices humains, avorteurs fanatiques, climato-rechauffistes, sorciers vaudous, bonzes tibétains, islamistes, journalistes de La Croix et Golias, malthusiens mondialistes, vaccinateurs fous, etc, Les cérémonies seront animées par le rév Martin s.j., Mgr Paglia et le cardinal Marx.
Dauphin, vous oubliez McCarrick, maintenant qu'il est laïc il pourra faire la lecture des prières universelle
C'est normal puisque depuis Vatican II l'Eglise a repris à son compte certains préceptes talm...ques : pour que certains préceptes entrent vraiment bien profond dans la tête des garçonnets, il faut passer par l'autre côté.
Merci Yves de partager cette heureuse nouvelle !
Espérons que ce geste fera des émules aux Etats Unis et ailleurs...
Merci, Roger ! Enfin quelqu'un qui sait encore utiliser le verbe ESPERER avec l'indicatif, et non le subjonctif que le français réserve aux voeux pieux. Je suis désolé par l'invasion du subjonctif dans notre langue.
Avec ce paradoxe : depuis cette année 2021, je vois apparaître fréquemment l'indicatif après BIEN QUE dans la presse écrite et des ouvrages imprimés...
Exemple de voeu pieux au subjonctif "espérons que Bergoglio se convertisse, convertisse, convertisse...." Zut le disque est rayé
Selon Littré, après "espérer", le "que" régit le futur de l'indicatif quand la phrase est affirmative, le subjonctif quand elle est négative ou interrogative. Il est clair aussi, quoi qu'en aient dit quelques grammairiens, qu'il s'accorde parfaitement avec le présent dans deux des trois formes au moins :
- J'espère que Macron est en train de crever.
- Vous espérez que Macron est en train de crever ?
- J'espère qu'il ne va pas bien du tout sera préféré à "je n'espère pas du tout qu'il va bien".
Dans le cas de votre exemple bergogliesque, cher Dauphin, je pense que le subjonctif est une liberté aussi valide que licite, qui souligne l'ironie du propos autant que votre sens inné de la grammaire.
@gmarie
Je dois dire que j'ai appris comme vous à conjuguer "bien que" avec le subjonctif. A l'époque où je lisais La Recherche du temps perdu, ouvrage merveilleusement écrit et qui ne manque pas de licences fautives, mon grand-père (inspecteur général en lettres) m'offrit un ouvrage qui s'appelait Proust par Nadar (ou un titre du même genre) avec des photos de Montesquiou, Radziwill, Guiche, Hahn, etc.
Je m'étais offusqué à l'époque de ce que l'auteur, dans ses commentaires, employât systématiquement l'indicatif après "bien que". Eh bien mon grand-père me répondit que cet emploi était un archaïsme toléré pour les faits avérés.
Rite Dominican...pas concerné par le Motu Proprio. C'est le rite Romain qui est ciblé pour extermination....
Traditionis custodes, article 1
I libri liturgici promulgati dai santi Pontefici Paolo VI e Giovanni Paolo II, in conformità ai decreti del Concilio Vaticano II, sono l’unica espressione della lex orandi del Rito Romano.