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Europe - Page 100

  • UE : la dictature, plus l’hypocrisie

    Officiellement les ministres de l’Intérieur, hier, n’ont pas ratifié un plan imposant des quotas contraignants de « réfugiés » aux pays de l’Union européenne. Car dans le texte il n’y a pas le mot « quotas », ni le mot « contraignant ». Officiellement il s’agit d’un plan de répartition élaboré sur la base du volontariat.

    Par exemple, la République tchèque est volontaire pour accueillir un premier paquet de 1.591 clandestins migrants réfugiés. Mais la République tchèque a voté contre ce plan…

    Le texte est donc un mensonge. Un mensonge de la dictature de l’UE au service de l’invasion islamique.

    Quatre pays prouvent le mensonge : avec la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie. Plus la Finlande qui s’est abstenue.

    Le gouvernement polonais, pour une raison encore occulte, a fait volte face et a signé le plan.

    Beata Szydlo, qui sera sans doute, sans aucun doute désormais, Premier ministre de Pologne après les élections du mois prochain : « La décision prise hier par les ministres de l'Intérieur de l'UE est un scandale. Elle a été prise aux dépens de la sécurité et sans l'accord des Polonais. Le plus scandaleux, c'est le fait que le gouvernement ait trompé les pays du Groupe de Visegrad. Encore lundi, on déclarait que la Pologne défendrait le principe de l'accueil volontaire. Hier ce principe a été violé. »

    Le Premier ministre slovaque Robert Fico : « Tant que je serai Premier ministre, les quotas contraignants ne seront pas appliqués sur le territoire slovaque. Je préfère plutôt transgresser les règles européennes que d'accepter ce diktat… Nous déposerons plainte à la Cour à Luxembourg. »

    Le président tchèque, Milos Zeman : « L'avenir montrera à quel point ceci a été une erreur. »

    Jan Zahadril, député tchèque, ancien président du groupe ECR : « Ce vote aura des conséquences fatales sur la confiance en l’UE en République tchèque. Ce n’est pas seulement un vote, cela bouleverse fondamentalement la façon dont l’UE opère. »

    On rappellera que le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark se sont exemptés des politiques liées à ces questions et n’ont donc pas participé au vote... ni au partage des clandestins migrants réfugiés.

    D’autre part, le soi-disant accord ne porte que sur 66.000 clandestins migrants réfugiés (ci dessous la répartition), et non sur 120.000 comme on nous le dit. De toute façon ces chiffres sont dérisoires par rapport au tsunami, et en outre cela ne sert à rien puisque les clandestins migrants réfugiés ont assez montré qu’ils allaient où ils voulaient… Le seul effet de la décision européenne est de montrer aux pays qui ont encore le sens national que l’UE est leur adversaire. Au fond ce n’est pas une mauvaise chose.

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  • L’UE et les “réfugiés”

    Les ministres de l’Intérieur des 28 sont de nouveau réunis à Bruxelles aujourd’hui pour trouver une solution sur la répartition des clandestins migrants réfugiés. La menace d’un vote à la majorité qualifiée plane, mais celle d’une sanction financière contre les récalcitrants a été abandonnée.

    Hier les ministres du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie) étaient réunis à Prague. Ils ont réitéré mot pour mot leur déclaration du 4 septembre : « Toute proposition conduisant à l’introduction de quotas contraignants et permanents pour des mesures de solidarité serait inacceptable. »

    Le gouvernement tchèque a fait savoir à Bruxelles que selon lui des quotas contraignants seraient illégaux et qu’il saisirait la Cour européenne de Justice s’ils devaient être imposés.

    Selon un nouveau sondage, 56% des Polonais sont hostiles à l’accueil de clandestins migrants réfugiés, et 38% favorables. En trois semaines, 13% sont passés du camp des favorables au camp des hostiles…

    Addendum

    Selon Jean-Claude Juncker, par twitter, la décision de répartition de 120.000 personnes a été adoptée « à une large majorité des Etats membres ».

    Selon Milan Chovanec, le ministre tchèque de l’Intérieur, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, et la Roumanie ont voté contre. La Finlande s’est abstenue.

    Et le gouvernement libéral polonais a brisé le consensus du V4 (groupe de Visegrad) en votant pour. Ils étaient déjà sûrs de perdre les élections. Là ils vont vers la déroute…

     

  • Duda à Londres

    Le nouveau président polonais Andrzeij Duda a fait sa première visite officielle à Londres. Il a souligné son accord avec David Cameron sur la question de la souveraineté : « En qui concerne certaines questions mises en avant par le Premier ministre, je suis, personnellement, d’accord avec lui. Je veux parler d’abord de la question de la souveraineté. Je crois que l’UE doit être l’union d’Etats-nations et que tout approfondissement des liens entre les Etats membres ne peuvent pas aller au-delà des limites de la démocratie. Si vous posez la question au peuple polonais, je crois qu’une grande majorité dira qu’ils sont contents de l’appartenance à l’UE, mais aussi une majorité considère comme très importante la souveraineté et l’indépendance de la Pologne - ils sont très attachés à la tradition polonaise. Et, sous ce rapport, je partage généralement la position du Premier ministre Cameron. »

    Et il a donné un exemple, de façon semble-t-il inintentionnelle, de l’union qu’il souhaite, en parlant du projet du gouvernement Cameron de réduire les allocations pour les étrangers : « Bien sûr je comprends que la situation est difficile, et il ne s’agit pas seulement des Polonais, mais d’autres nationalités… Un accord est toujours possible, mais j’aimerais que ce soit un accord de partenariat, qui prenne en compte les intérêts légitimes de nos Etats et de nos sociétés. »

    Dans le même temps, David Cameron, dans une interview à une agence de presse polonaise, disait qu’il voulait « assurer les Polonais qu’ils seront toujours les bienvenus en Grande-Bretagne », et que « les Polonais ne sont pas la cible des réformes du gouvernement » sur l’accès aux allocations.

  • Les petits dictateurs

    Les 28 Etats membres de l’UE n’ont évidemment pas pu parvenir hier soir à un accord sur la répartition des clandestins migrants réfugiés par quotas contraignants, puisque plusieurs pays les refusent.

    Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, veut des mesures de rétorsion contre les récalcitrants. Ce sont « des pays qui reçoivent beaucoup de fonds structurels » européens, dit-il, il serait « juste qu'ils reçoivent moins de moyens ».

    Et il souligne qu’il reprend une proposition du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

    Les petits apprentis dictateurs ont juste oublié que pour punir les pays de l’Est il faudrait qu’ils aient une majorité qualifiée. Et que ce n’est certainement pas gagné... comme on l'a vu hier soir.

    Surtout quand on voit un ministre letton (pays qui ne fait pas partie de méchants) souligner que 90% des migrants ne sont pas des réfugiés, ou même quand on voit simplement l’Allemagne rétablir ses frontières en catastrophe…

    A propos, monsieur de Maizière… Quand vous dites à propos des contrôles aux frontières allemandes : « Nous ne voulons pas qu’ils soient une solution durable, mais ils ne sont pas non plus passagers », c’est contraire aux règles de l’espace Schengen, non ?

  • Juncker radote dans le vide

    Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a recommencé hier avec sa marotte des quotas de clandestins. Il a annoncé un plan pour répartir 160.000 « migrants » « de façon obligatoire ».

    Il ne sait pas encore que les « migrants » migrent où ils veulent comme ils veulent quand ils veulent dans une Europe passoire et que ce sont eux qui ne se soumettront pas à des quotas obligatoires (comme en a fait l’expérience, par exemple, la Macédoine, qui accueille les clandestins à bras ouverts et qui a reçu… 9 demandes d’asile)…

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  • Au Royaume Uni

    Le projet de loi sur l’organisation du référendum britannique concernant l’appartenance du Royaume Uni à l’UE a été adopté hier à une très large majorité par la chambre des Communes (316 contre 53). Mais la frange la plus eurosceptique des conservateurs a mis le gouvernement en échec sur l’une des modalités de la campagne. David Cameron voulait que par exception aux règles habituelles il soit permis aux ministres d’évoquer la politique européenne pendant la campagne, afin que le gouvernement britannique ne soit pas absent de la scène européenne sous prétexte de référendum. 37 députés ont dit non et se sont joints à l’opposition, et cette disposition a donc été rejetée…

  • Laurent Fabius !

    Pour une fois qu’il dit quelque chose de sensé :

    « C'est très difficile mais si tous ces réfugiés viennent en Europe ou ailleurs, Daesh a gagné la partie. Il faut que le Moyen Orient reste au Moyen Orient, il est important que la diversité soit conservée. »

    (Dommage quand même que le chef de la diplomatie française n’utilise pas l’expression française “Proche Orient”.)

  • Un évêque qui sait de quoi il parle

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    Le Washington Post cite des bribes de propos de Mgr Lazlo Kiss-Rigo, évêque de Szeged en Hongrie (à la frontière serbe), pour lui faire honte de ne pas abonder dans le sens du pape et de la propagande planétaire. Ces bribes mises bout à bout donnent à peu près ceci :

    Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion. Ils viennent ici en criant Allah Akbar… Je suis totalement d’accord avec le Premier ministre. Le pape, en revanche ne connaît pas la situation… Ils ont de l’argent, ils laissent des ordures dans leur sillage et ne veulent pas qu’on leur donne à manger… La plupart d’entre eux se comportent de manière très arrogante et cynique… Ils représentent en réalité une grave menace pour les valeurs chrétiennes et universelles du continent.

     Mgr Lazlo Kiss-Rigo tenait déjà des propos de ce genre à Radio Vatican, le 28 juillet dernier, mais en tenant compte qu’il parlait à la radio du pape (et c'était avant le grand déferlement)…

    La situation est très compliquée. Nous sommes à Szeged, à 5 kilomètres de la frontière avec la Serbie, et ce dont nous faisons l’expérience est tout différent. Chaque jour, près de 1500 personnes traversent la «frontière verte», où il n’y a pas de passages officiels mais la rivière, les champs et les forêts. Plus d'un millier de personnes chaque jour! Environ la moitié sont de fait des réfugiés, persécutés, des personnes menacées et vraiment dans le besoin, mais l'autre moitié sont des gens qui lorsqu’ils sont arrêtés on trouve qu'ils ont des téléphones portables  et au moins 4 à 5.000 euros. C’est pourquoi nous devons être très prudents. Nous sommes obligés, en particulier l'Eglise, bien sûr, de donner toute l’aide humanitaire possible aux réfugiés et aux personnes dans le besoin, mais nous devons aussi réfléchir: la prudence doit toujours aller avec la charité, on ne doit pas les opposer. Nous, en tant que diocèse, nous avons un foyer pour enfants réfugiés, il y a des psychologues et des spécialistes de l'éducation et de l'assistance médicale, il y a des travailleurs sociaux et nous faisons tout pour pratiquer vraiment la charité chrétienne. C’est évident! Mais nous devons aussi penser et chercher à nous protéger d'une certaine façon. Ce n’est pas un problème hongrois, c’est un problème européen! Si personne ne fait rien, la situation va devenir de plus en plus dangereuse de jour en jour.

  • Deux Europes

    La crise des « migrants » met en lumière un clivage très net entre la vieille Europe avachie sans valeurs et sans enfants, et l’Europe des pays de l’Est qui ont payé très cher leur survie sous la botte soviétique.

    Alors que les premiers recommencent à parler de leurs quotas, qui cachent mal l’abandon à l’invasion, conformément à leur idéologie apatride, les membres du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque,  Slovaquie) se sont réunis aujourd’hui à Prague pour prendre une position commune.

    Les quatre pays se prononcent pour un renforcement du contrôle des frontières, et contre les quotas de répartition. Le Premier ministre slovaque a souligné que ces quotas contraignants étaient inacceptables, et le Premier ministre polonais que les Etats membres de l’UE devaient décider souverainement de la manière de gérer la crise. Viktor Orban a déclaré que les quotas contraignants sont un « carton d’invitation » pour les migrants : « Si nous permettons à chacun de se rendre en Europe, il n'y aura plus d'Europe. »

    Le Premier ministre slovaque Robert Fico a demandé aux partenaires européens d'éviter de « faire la morale » aux pays du "V4". Lequel V4, dans son communiqué final, a fortement affirmé sa solidarité avec Viktor Orban, et, « pour exprimer leur solidarité, les Premiers ministres se tiennent prêts à fournir une aide supplémentaire à la Hongrie ».

    D’autre part a été signé un mémorandum entre la Macédoine, la Serbie, l’Autriche et la Hongrie, qui est un accord sur la coopération en matière de contrôle des frontières, incluant la création de patrouilles conjointes.

    Ce même jour, le Parlement hongrois a adopté, par 140 voix contre 33, un ensemble de textes proposés par Viktor Orban, qui proclament l’« état de crise » (échelon précédant l’état d’urgence), renforcent les possibilités de déploiement de l’armée aux frontières et rendent l’immigration illégale passible de trois ans de prison.

  • Ce qui est choquant

    On nous montre en boucle la photo d’un petit garçon mort noyé sur une plage turque. Et une armée de moralistes (tous politicards sans convictions et sans scrupules) entend nous tirer des larmes. Cette image « montre notre inhumanité », paraît-il.

    Ce que je comprends, c’est que c’est l’image qui est censée faire accepter l’invasion musulmane aux opinions publiques européenne qui y sont réfractaires, comme viennent de le montrer des sondages.

    Certes la mort d’un enfant est tragique. Mais…

    1 – On tue légalement des enfants par dizaines chaque jour dans nos hôpitaux. Et il paraît que c’est un droit des femmes.

    2 – En quoi la mort d’un enfant syrien sur une plage turque doit-elle nous émouvoir davantage que la mort d’un enfant péruvien sur la rive bolivienne du lac Titicaca ?

    3 – Pourquoi les parents de cet enfant n’ont-ils pas demandé l’asile à la Turquie ?

    4 – Comment se fait-il qu’aucun de nos moralistes politico-médiatiques ne se demande pourquoi les « réfugiés » musulmans – qui crient Allahou Akbar au moindre problème et dont toutes les femmes sont voilées - se précipitent tous en Europe et non dans les pays musulmans richissimes qui longent le Golfe persique et où l'on parle arabe ?