Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 98

  • Suississime

    6a00d83451619c69e201bb08837857970d-pi.jpg

    1683045522.8.jpg

    F12_frei_bleiben_f_v03.jpg

    L’UDC a remporté les élections suisses, de façon véritablement historique, puisque c’est la première fois qu’un parti atteint 29,5% des voix (et laisse les autres loin derrière).

    Le parti de Christoph Blocher, clairement anti-immigration et anti-UE, aura ainsi 65 sièges sur 200 au Conseil national, soit 11 de plus qu’en 2011.

  • Le V4 exemplaire

    Les Premiers ministres du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie) sont convenus d’une coopération policière pour la surveillance de la frontière de la Hongrie avec la Serbie.

    Le V4 souligne que « la protection des frontières de  Schengen figure en bonne place sur la liste des priorités, parce qu’elle représente une condition préalable de base pour gérer l’actuelle pression migratoire ».

    La République tchèque et la Slovaquie enverront chacune 50 policiers, la Pologne entre 50 et 60, la République tchèque 100 officiers de l’armée, et la Pologne enverra également cinq véhicules de surveillance.

    Puisque l’UE ne fait rien et que l’agence Frontex, dépourvue de tous moyens, n’a jamais servi à rien, les pays du V4 se débrouillent tout seuls… Et cet accord « pourrait être un modèle, au niveau de l’UE, de la façon de s’attaquer à la crise des réfugiés, par une aide directe aux pays les plus touchés », ajoute perfidement une source anonyme du V4…

    C’est surtout une preuve de plus que l’UE ne sert à rien et que la véritable union européenne est celle de la libre coopération entre nations.

  • Bosnie islamique

    La société Buroj Property Development de Dubai annonce un plan d’investissement de 4,3 milliards d’euros pour construire une ville en Bosnie, à une vingtaine de kilomètres de Sarajevo, destinée à accueillir les « touristes » du Golfe, et nommée Buroj Ozone.

    Le projet comprend la construction de « milliers de maisons », d’hôtels, et de ce qui sera « le plus grand centre commercial d’Europe de l’Est ».

    « Le but de ce projet unique est de faire de la Bosnie-Herzégovine un leader du tourisme en Europe méridionale et de mettre ses riches ressources naturelles à la disposition des clients locaux et internationaux », dit le promoteur.

    Quelque 40% des Bosniaques sont musulmans, et ces dernières années de nombreux ressortissants du Proche Orient ont acheté des propriétés dans le pays.

    Bizarrement, le plan de la ville ne comporte pas de mosquée… Mais on peut se demander pourquoi l’esplanade centrale est si vaste (cf. à Beyrouth la place des martyrs, qui est devenue la place de la mosquée Hariri)…

    buroj_ozone_bosnia_3.jpg

  • Intéressant

    Dans le journal britannique Independent, John Hilary raconte une entrevue avec Cecilia Malström, commissaire européen au Commerce.

    John Hilary l’a rencontrée parce qu’il est le directeur de « War on Want », guerre à la misère, une organisation qui se bat notamment contre le fameux TTIP (ou TAFTA, en français PTCI : Partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement).

    John Hilary est un militant d’extrême gauche, mais peu importe ici. Rencontrant Cecilia Malmström à la suite des dernières manifestations contre le TTIP, dont la manifestation géante de Berlin samedi dernier, il lui a demandé comment elle pouvait continuer à défendre ce traité malgré l’opposition qui se fait jour dans tous les peuples de toute l’Europe. Et Cecilia Malmström de lui répondre « de façon glaciale » :

    « Je ne tiens pas mon mandat du peuple européen. »

  • Surréaliste

    Pour goûter le délire de ce qui va suivre, il convient sans doute d’abord de se souvenir que 320.000 personnes ont clandestinement traversé la Hongrie ces derniers mois.

    Or la Hongrie a durci ses lois contre l’immigration illégale.

    Et la Commission européenne vient d’écrire au gouvernement hongrois, dressant une longue liste de tout ce qui pose problème dans cette nouvelle législation et son application, exigeant une prompte « clarification ».

    « Les demandes de protection internationale présentées à la frontière dans une procédure frontalière sont systématiquement déclarées irrecevables sur la base du fait que les demandeurs ont transité par la Serbie », pointe la Commission. Or les Hongrois devraient systématiquement faire une enquête approfondie sur chaque demande. On constate qu’ils n’enregistrent qu’une centaine de demandes sur les milliers qui passent chaque jour, et qu’ils répondent de façon expéditive. La Commission est « préoccupée » que l’on n’écoute pas ce que les demandeurs d’asile ont à dire, et qu’ils… n’aient pas les moyens de contester le concept de la Serbie comme « pays sûr ». Sic.

    Les Hongrois font ce qu’ils doivent faire : renvoyer les clandestins dans le pays d’où ils viennent, ce qu’ils peuvent faire si ce pays est « sûr ». Or il est bien évident que la Serbie est un pays « sûr », selon les critères européens du droit d’asile. Mais pour la Commission européenne, alors que des colonnes de clandestins se pressent aux frontières, il faudrait donner l’occasion à chacun d’eux d’expliquer en quoi selon lui la Serbie n’est pas un pays « sûr »...

    Et la Commission insiste lourdement. Elle exprime de « sérieuses préoccupations » sur la façon dont les demandeurs d'asile peuvent exercer pleinement leur droit de contester le rejet de leur demande, elle exige d’avoir des chiffres sur le nombre de demandes rejetées, combien ont fait appel, etc.

    Elle se dit même préoccupée par l'utilisation de militaires dans la gestion des frontières…

    L’UE est incapable de protéger ses frontières, alors elle s’en prend à ceux qui essaient de le faire…

  • “Britain stronger in Europe”

    La campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE, « La Grande-Bretagne plus forte dans l’Europe », a été lancée aujourd’hui. Elle peut évidemment se vanter d’aligner des grands noms : pas moins de trois anciens Premiers ministres (John Major, Tony Blair, Gordon Brown), et bien d’autres figures de premier plan comme Peter Mandelson ou Peter Wall (l’ancien commandant en chef de l’armée).

    Le président de “Britain stronger in Europe” est Lord Stuart Rose, l’ancien patron de Marks and Spencer, membre éminent du parti conservateur. Dans son discours, il a affirmé que la campagne était soutenue par « le meilleur de la Grande-Bretagne » et que les partisans du Brexit étaient des « lâcheurs ». Et il a développé le discours sans surprise de ceux pour qui l’alternative est entre l’UE et l’apocalypse : « Ceux qui veulent que nous quittions l’Europe mettraient en danger notre prospérité, menaceraient notre sécurité (sic), et diminueraient notre influence dans le monde. Nous savons que notre économie en prendrait un coup, nous ne savons simplement pas à quel point ce serait grave. »

  • A côté de la plaque

    Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont adopté une déclaration par laquelle ils exigent que la Russie cesse immédiatement ses frappes en Syrie, parce que « cette escalade militaire risque de prolonger le conflit, de saper le processus politique, d'aggraver la situation humanitaire et d'augmenter la radicalisation ». Sic.

    En fait, les ministres de l’UE ne font que dire ce que l’OTAN leur dit de dire. Ce matin même, le chef de l’OTAN (qui dit ce que les Américains lui disent de dire) a accusé la Russie de ne pas se concentrer sur l’Etat islamique et de soutenir le régime d’Assad, ce qui « ne fait que prolonger la guerre ».

    Or la tactique russe est évidemment la bonne et donne déjà des résultats remarquables. Grâce aux frappes russes l’armée syrienne est en train de reconquérir le territoire, à partir de ce qu’elle contrôlait encore.

    Cela sert évidemment le régime d’Assad mais ce n’est pas le problème actuel. Même les Anglais viennent de dire qu’ils seront « souples » sur les « modalités de son remplacement ». Et tout le monde saint qu’aucune personnalité n’a émergé jusqu’ici pour le remplacer.

    Quant à prétendre que les Russes frappent « l'opposition modérée », c'est grotesque. A moins de considérer qu'al-Qaida est modérée, bien sûr.

  • Le FPÖ à plus de 30%

    Aux élections régionales et municipales de Vienne, le FPÖ de Heinz-Christian Strache a progressé de 5 points, obtenant 32,3% des voix, ce qui est son record historique.

    La gauche reste néanmoins en place pour le moment, mais elle a perdu… 5 points, à 39,4%.

    (Ensuite viennent les Verts à 11,1%, les conservateurs à 8,7, les libéraux de NEOS à 6.)

  • Réfugiés

    Les policiers italiens ont arrêté à l’aéroport de Milan un jeune homme qui exhibait une carte d’identité italienne mais ne parlait pas un mot d’italien. Il s’agit d’un "Syrien" qui, arrivant à Milan, a appris qu’à la gare de la ville on pouvait obtenir facilement une carte d’identité italienne : il suffit d’aller voir « l’Egyptien », ça coûte 400 euros. Et avec une carte d’identité italienne, il est facile d’acheter un billet d’avion pour la destination de son choix dans l’UE…

  • Brexit

    4306693.jpg

    La campagne pour le Brexit « Vote Leave » (votez pour quitter) a été officiellement lancée aujourd’hui.

    Elle est soutenue par les chefs d’entreprises de Business for Britain, le groupe de gauche Labour Leave, et le groupe Conservatives for Britain, ainsi que par l’unique député de l’Ukip aux Communes, Douglas Carswell.

    Elle sera financée par l'ancien trésorier du parti conservateur, le très riche Peter Cruddas, l'un des principaux donateurs du parti travailliste, John Mills, et l'homme d'affaires Stuart Wheeler, ancien trésorier et donateur de l’Ukip.

    C’est la deuxième coalition de campagne pour le Brexit. La première, Leave.eu, a été lancée le mois dernier par divers groupes « eurosceptiques », et rejointe par l’Ukip lors de son congrès le 25 septembre dernier. Douglas Carswell, l’unique député national de l’Ukip, qui est aussi membre de Business for Britain, était opposé à cette initiative. Ce qui avait donné lieu à une belle dispute publique entre lui et le milliardaire Arron Banks, financier de Leave.eu.

    Mais la situation s’est apaisée. Nigel Farage a salué le lancement de « Vote Leave », soulignant qu’il appuyait « depuis vingt ans » les arguments des chefs d’entreprise de Business for Britain, mais qu’il fallait aussi « toucher des millions de personnes qui ne votent pas habituellement et pour lesquels le contrôle des frontières et la fierté nationale sont les sujets les plus importants ». Donc les deux campagnes « visent des publics différents. » « Finalement, ajoute-t-il, j’espère que nous aurons une seule campagne se déroulant sur différents niveaux. »

    De son côté, Douglas Carswell déclare que cela aurait été mauvais que l’Ukip soutienne un seul groupe, que le groupe « Vote Leave » sera sans doute celui qui sera choisi comme groupe officiel de la campagne du Non (avec les avantages que cela comporte comme permission de dépenses, spots télévisés, courrier gratuit). Et lui aussi pense que les deux groupes n’en feront plus qu’un.

    Or, au départ, le fait qu’il y ait deux groupes aura favorisé la présence et l’entrée en campagne d’eurosceptiques qui n’auraient à aucun prix fait partie du même groupe que ce « populiste xénophobe » de Nigel Farage…