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Europe - Page 8

  • Leur Europe

    Le Parlement européen a adopté mercredi une résolution contenant ses propositions de réforme des traités de l’UE.

    C’est sans surprise : chaque réforme accroît les domaines de compétence de Bruxelles et diminue symétriquement la souveraineté des Etats. Et bien sûr on nous fait comprendre qu’il faudra bien en arriver au vote à la majorité qualifiée dans presque tous les domaines dans une UE à 35 ou 37 membres…

    Le Parlement européen demande les compétences partagées dans ces nouveaux domaines : « les menaces sanitaires transfrontalières, y compris la santé et les droits sexuels et génésiques, la protection civile, l’industrie et l’éducation  ».

    Compétences partagées veut dire que les Etats peuvent décider… si Bruxelles ne se saisit pas de la question… On voit, dans ce que demande le Parlement, que Bruxelles pourrait établir la dictature sanitaire (ce qui ne changerait pas grand-chose, d’autant que la Commission d’Ursule a déjà largement anticipé la chose pour ce qui a été du marché des injections anti-covid, mais on voit ici que c’était donc alors véritablement illégal) ; on voit aussi que Bruxelles pourra imposer le « droit à l’avortement » (car cela fait partie des « droits génésiques ») ainsi que le « mariage » des personnes de même sexe (ce sont les « droits sexuel »), afin d’en finir avec les rares Etats qui continueraient de ne pas célébrer la culture de mort.

     Il s’agit aussi de « développer davantage les compétences partagées dans les domaines de l’énergie, des affaires étrangères, de la sécurité extérieure et de la défense, de la politique des frontières extérieures et des infrastructures transfrontières ». Autrement dit dans les domaines régaliens : il ne reste quasiment plus rien des souverainetés nationales.

    Et pour parachever la dictature, la Commission européenne s’appellera officiellement « exécutif européen » (comme elle est définie dans les traités actuels), et son président sera appelé « président de l’Union européenne ». Et c’est ce « président de l’UE » (mais il sera « démocratiquement élu » par le Parlement européen) qui nommera lui-même les commissaires européens « en fonction de ses préférences politiques »… Donc ce sera un président de l’UE avec son gouvernement politicien. Qui décidera de tout.

    Il convient toutefois de remarquer que la résolution a été adoptée à une faible majorité relative : 291 voix, contre 274 et 44 abstentions. En grande partie parce que beaucoup de députés PPE ont renâclé. Mais pas assez…

  • Tchèque fou

    Propos du président tchèque Petr Pavel :

    « Tout le monde perçoit la Russie comme la menace numéro un en Europe. Nous en concluons que nous devons vraiment nous préparer à répondre à cette menace. Toutes les armées prennent cette menace au sérieux. Toutes les armées se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité en Europe. »

    Réponse de Dmitry Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine :

    « Nous avons entendu de nombreuses déclarations hystériques en provenance de Prague au cours des dernières années. Cela ne donne pas une bonne image des dirigeants de la République tchèque, mais c'est la génération d'hommes politiques qu'ils ont, et c'est plutôt leur problème. La Russie n'est pas une menace pour l'Europe, c'est l'Europe qui est une menace pour la Russie. Et l'Europe, qui est un continent contrôlé par les États-Unis, je veux dire l'UE, est celle qui participe à l'OTAN, qui se rapproche de nos frontières avec toute sa puissance militaire. C'est un fait évident. C'est ce qui constitue une menace pour nous et ce qui nous pousse à faire ce que nous faisons maintenant. »

  • Pays-Bas

    Alors qu’on ne parlait plus de Geert Wilders depuis longtemps, du moins chez nous, voilà que son parti a remporté les législatives anticipées, avec 37 sièges. Horreur et damnation. Geert Wilders est contre l’immigration, contre l’islamisation, europhobe, climatosceptique, etc. il est même contre l’aide militaire à l’Ukraine, c’est dire…

    L’alliance gaucho-écolo du grand ex-commissaire européen Frans Timmermans, donneur de leçons planétaire, n’a que 25 sièges, et le parti du Premier ministre Rutte (du parti européen macroniste Renew) seulement 24, 10 de moins que dans l’hémicycle précédent.

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    Euractiv a réactivé le vieux réflexe des couleurs expressives. Les partis de gauche sont ornés de jolies couleurs pastel et printanières, mais plus on va vers la droite plus c’est sombre, et ça devient carrément noir avec le parti de Geert Wilders…

    Le titre de l’article c’est : « Les “mini-Trumps” de l’UE se réjouissent de la victoire de Geert Wilders aux Pays-Bas. » Sic. Les “mini-Trumps”, selon le site européiste, c’est l’AfD, Viktor Orban, Santiago Abascal (Vox), Matteo Salvini, et « la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen du Rassemblement national ».

  • Obscène Ursule

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    Dix ans de dignité.

    De fierté.

    De combat pour la liberté.

    Les froides nuits d’hiver d’Euromaïdan ont changé l’Europe à jamais.

    Aujourd’hui, c’est plus clair que jamais.

    L’avenir de l’Ukraine est dans l’Union européenne.

    L’avenir pour lequel le Maïdan s’est battu a enfin commencé.

  • Orban attaque

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    Le 23 octobre, jour anniversaire du soulèvement de 1956, Viktor Orban avait dit dans son discours que l’Union européenne était comme une « mauvaise parodie contemporaine » de l’Union soviétique, et il avait ajouté : « Il fallait danser sur l’air que Moscou sifflait. Même si Bruxelles siffle, nous dansons comme nous le voulons et, si nous ne le voulons pas, nous ne dansons pas. »

    Vendredi, le gouvernement hongrois a lancé une nouvelle « consultation » populaire sur ce thème. « Ne dansons pas sur l’air qu’ils sifflent », dit l’affiche qui montre Ursule et Soros junior.

    11 questions sont posées au citoyen « sur la défense de notre souveraineté ». Les premières concernent des mesures de sauvegarde des revenus et du pouvoir d’achat des familles, qui sont menacées par Bruxelles. Une autre concerne les « ghettos de migrants » que « Bruxelles veut créer aussi en Hongrie ». Plusieurs questions concernent l’Ukraine : s’il faut y envoyer davantage d’armes et d’argent, et accepter le pays dans l’UE, et accepter ses céréales transgéniques. Les deux dernières questions sont plus liées à la figure de Soros : « Bruxelles veut abolir la loi de protection des enfants » (notamment contre la propagande LGBT), et « Ils veulent influencer la politique hongroise en utilisant de l’argent de Bruxelles et de l’étranger ».

  • Le plus urgent

    Le premier jour de la session du nouveau Parlement polonais, alors qu’il n’y a pas encore de nouveau gouvernement, la gauche a présenté deux propositions de loi pour libéraliser l’avortement. L’un prévoit la légalisation du droit à l’avortement jusqu’à la douzième semaine de gestation, l’autre dépénalise spécifiquement l’aide à l’avortement.

    Car il n’y a rien de plus urgent que de pouvoir massacrer les innocents. Valeurs de l’UE obligent.

  • Leur délire

    Les crânes d’œuf de la Commission européenne, qui sont payés avec nos impôts pour nous pourrir la vie, ont inventé une nouvelle réglementation visant à interdire les emballages non recyclables d’ici 2030, pour, naturellement, sauver la planète.

    Font partie de ces emballages soi-disant non recyclables les boîtes de camembert, de Mont d’Or, etc.

    C’est en bois, donc naturel et écologique. Mais ce n’est « pas recyclable ». Donc il faudra les changer. Par des boîtes en… plastique. « Recyclable »…

    Mais il est évidemment aberrant de mettre des fromages vivants dans des boîtes en plastique. Bien sûr, les crânes d’œuf de la Commission européenne ne savent pas que les fromages au lait cru sont vivants, ils ne savent d’ailleurs rien du vivant, ils sont morts dans leur tête.

    *

    Le débris Borrell a déclaré à propos de l’Ukraine qu’« une victoire rapide sur la Russie n’est pas attendue » et donc que « les pays de l’UE doivent être politiquement disposés à continuer à soutenir l’Ukraine et à compenser l’aide américaine, qui est susceptible d’être réduite ».

    Pour « compenser l’aide américaine », l’UE devra doubler ses dépenses pour l’Ukraine. Mais je pense qu’il n’y aura pas que la Hongrie et la Slovaquie pour dire non à ce délire-là, à cet attentat de l’Union européenne contre les peuples européens.

  • La Pologne aussi

    J’ai signalé hier que la Hongrie n’était pas prête en l’état à accepter que l’Ukraine (où la minorité hongroise est persécutée) entame des négociations d’adhésion à l’UE. Mais la Pologne non plus. Le secrétaire d'Etat polonais aux Affaires étrangères Paweł Jabłoński a déclaré que ce ne serait pas possible tant que l’Ukraine n’aurait pas reconnu la responsabilité de ses autorités bandéristes de l’époque dans les massacres de Volhynie et permis l’exhumation des victimes :

    « Je le souligne fortement, et je le répéterai, à notre avis, si l’on ne règle pas cette affaire, il est inutile pour l’Ukraine de rêver de rejoindre l’Union européenne. Nous soulignerons que si cette affaire n’est pas résolue, il n’y aura pas de réconciliation à long terme avec l’Ukraine. » Le journaliste demande : « Cette exhumation est une condition pour un soutien de la Pologne à l’adhésion de l’Ukraine ? » Réponse : « Je n’aime pas parler de conditions. Je parle de réalités. Si nous devons être dans une alliance avec un Etat avec lequel nous avons un important différend, ce différend doit être résolu. »

    Cela dit, dans un monde normal, tout le monde aurait eu un fou rire quand Ursule a parlé de « jour historique » en annonçant des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UE, tant c’est absurde quand on sait ce qu’est l’Ukraine. Même Ubu n’aurait pas osé. Mais il y a longtemps qu’Ubu est enfoncé.

  • Historique

    Ces temps-ci tout est « historique ». Ursule le déclare plus souvent qu’à son tour. « Aujourd'hui est un jour historique », a-t-elle dit, encore. Parce que la Commission européenne donne un « avis favorable » pour l’ouverture de négociations d’adhésion à l’UE de l’Ukraine et de la Moldavie. Ce qui n’est pas une décision de quoi que ce soit. La décision sera prise, ou non, par le Conseil européen des 14-15 décembre. Or Viktor Orban a encore répété ces jours-ci qu’il n’en était pas question tant qu’il n’y aurait pas un statut de la minorité hongroise en Ukraine.

    S’il doit y avoir un jour « historique », pour la mafia dictatoriale ukrainienne, et non pour l’Europe, ce sera le jour de l’ouverture des négociations, qui donne lieu à une cérémonie.

    Juste comme ça, en passant : ce jour historique, pour la Turquie, ce fut le 3 octobre 2005. Il y a 18 ans… Et la Turquie n’est toujours pas membre de l’UE.

    Ce qui est ahurissant est que la Commission européenne considère comme conforme à ses demandes la récente loi ukrainienne sur la presse. Cette loi permet à l’organisme de régulation de l’audiovisuel d’interdire tout média, y compris de la presse écrite, sans aucune décision de justice. Donc de façon strictement arbitraire. Je suppose que Thierry Breton y voit une opportunité…

  • Variations eurukrainiennes

    Charles Michel arrivant hier au sommet européen :

    « Notre soutien à l’Ukraine est inébranlable, et durera aussi longtemps que nécessaire. »

    Le sommet a commencé par la rituelle allocution de Zelensky à tous les sommets occidentaux, dont personne ne parle plus.

    L’agence Reuters résume ainsi la question des 50 milliards de plus à l’Ukraine (commandés par la Commission en juin dernier, et qui devaient être acquis ce vendredi) :

    « L'Union européenne est largement favorable à un plan visant à soutenir l'Ukraine à hauteur de 50 milliards d'euros sur les quatre prochaines années, ont déclaré les dirigeants européens vendredi, bien qu'il faille attendre le mois de décembre pour que les 27 États membres de l'UE s'accordent sur les détails. »

    L’intégralité des « conclusions » du sommet sur la question est ceci, qui ne dit même pas de quoi il s’agit exactement :

    « A la suite d'un échange de vues approfondi sur la proposition de révision du cadre financier pluriannuel 2021-2027, le Conseil européen invite le Conseil à poursuivre ses travaux en vue de parvenir à un accord commun d'ici la fin de l'année. »

    La réalité est que la Hongrie et la Slovaquie ne veulent pas continuer à déverser sur l’Ukraine un argent dont nul ne sait où il va, et que les deux trublions ne sont pas seuls. D’autres pays désormais renâclent, et même Macron a ouvertement demandé qu’on réduise le montant…