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Europe - Page 7

  • Orban

    Viktor Orban, hier, sur la page Facebook du gouvernement hongrois :

    « L'Union européenne a été créée pour deux raisons. La première, c'est la paix, or maintenant une guerre y fait rage. La deuxième, c'est la prospérité, or aujourd'hui l'économie donne de plus en plus de raisons de s'inquiéter. »

    Il avait déjà dit le 31 mars, lors de ses propos radiodiffusés du vendredi :

    « Les partisans de la guerre ont mis l'ensemble de l'Union européenne en danger. L'UE est censée servir la paix, mais aujourd'hui elle représente le contraire. Non seulement un ou deux pays ont été entraînés dans la guerre contre leur gré, mais l'objectif même de l'Union européenne a été remis en question, puisqu'elle a abandonné les deux objectifs pour lesquels elle a été créée : la paix et la prospérité. »

    De fait, la propagande européiste, à chaque élection, ne cesse de répéter que l’Union européenne c’est la paix et la prospérité.

    Et c’est écrit noir sur blanc au début de l’article 3 du traité :

    1. L'Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples.

    Or aujourd’hui en effet elle promeut la guerre, et avec acharnement, au point que la « facilité européenne pour la paix » ne sert qu’à l’effort de guerre en Ukraine. (Borrell semble découvrir le paradoxe : il vient de dire qu’on devrait la transformer en « Fonds de défense de l’Ukraine »… afin de garantir un soutien militaire à long terme à l’Ukraine…). Et la majorité des discours de la présidente de la Commission européenne sont des discours guerriers.

    La guerre que l’on fait en Ukraine contre la Russie est aussi une accumulation de « paquets » de sanctions, qui sont autant de boomerangs qui aggravent les problèmes économiques au point d’éroder gravement le « bien-être » des Européens.

    La politique actuelle de la Commission européenne est donc exactement contraire à ce qu’elle devrait être selon le traité. Et tous les gouvernements qui soutiennent cette politique au lieu de destituer les commissaires violent également le traité.

    Un seul chef de gouvernement l’a vu et l’a compris et le dit. Honneur à lui (une fois de plus).

  • Idée fixe

    Le commissaire Thierry Breton est allé jusqu’en Californie pour répéter aux chefs des réseaux sociaux qu’ils devaient se plier à la dictature de l’UE sous peine de mort (européenne).

    C’est Elon Musk qui est plus que jamais dans le collimateur. Et le commissaire européen, au siège de Twitter, lui a lancé un ultimatum, les yeux dans les yeux (sauf que Musk était à New York…) : Twitter doit renforcer ses moyens d’ici le 25 août pour respecter la nouvelle législation européenne sur les contenus en ligne.

    Elon Musk a déjà dit à Paris la semaine dernière que « s’il y a une loi » il l’appliquera. Je ne sais pas quel sens il donne à ce propos, mais le plus évident est que pour lui le « règlement » de l’UE n’est pas une loi. Et sans doute plus généralement qu’il ne reconnaît pas de « lois » ou assimilées d’une entité qui n’est pas un Etat.

    Le « règlement » en question date en fait du 19 octobre 2022. Certains articles devaient entrer en vigueur le 16 novembre suivant, et le reste le 17 février 2024. Mais on a manifestement accéléré le processus (sans modifier le texte).

    Pour rappel, le règlement est introduit par une présentation en 156 paragraphes, et comporte 93 articles. C’est une sorte de caricature de l’inflation totalitaire de l’UE.

  • Ubu se porte bien

    La Baerbock a déclaré que l’Ukraine doit mettre fin à 30 ans de népotisme et de corruption pour entrer dans l’UE, ajoutant immédiatement que les réformes entreprises par le gouvernement Zelensky et son Parlement vont à une « vitesse incroyable ». Elle a cité notamment les réformes judiciaires et la loi sur les médias.

    La Baerbock faisait implicitement référence à une note interne de la Commission européenne, dont on a eu connaissance hier. Il y est dit que l’Ukraine a mis en œuvre « presque entièrement » deux des sept recommandations pour entamer les négociations d’adhésion : sur la réforme judiciaire, et la loi sur les médias.

    La « réforme judiciaire » concerne le « processus de sélection des juges à la Cour constitutionnelle sur une base compétitive ». Comme Zelensky et ses sbires ont tous les pouvoirs, qui en plus leur sont garantis par la loi martiale, c’est une triste blague.

    La loi sur les médias quant à elle stipule que l’organe de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média (y compris papier) de son propre chef, sans qu’il y ait eu la moindre procédure judiciaire. Dans les faits c’est superfétatoire, puisque de toute façon tout média d’opposition est interdit, comme tout parti d’opposition, etc. Mais le fait est que la Commission européenne, qui fait de l’Ukraine le rempart de la démocratie et de la liberté, refuse de voir ce qu’il en est concrètement, et refuse même de voir que la dictature est inscrite dans la loi, loi qui est célébrée comme l’une des deux avancées majeures de l’Ukraine pour les négociations d’adhésion à l’UE…

    Cette loi va-t-elle faire jurisprudence européenne ? Est-ce que chez nous l’Arcom va pouvoir interdire tout média qui ne plaît pas au pouvoir ? Après tout, si l’Ukraine est le modèle, ce devrait être le cas.

  • Les sanctions, ça marche

    La zone euro est officiellement entrée en récession technique au début de cette année, avec un recul du PIB durant deux trimestres consécutifs, de 0,1% entre janvier et mars, après une baisse identique d'octobre à décembre, selon des chiffres révisés publiés ce matin par Eurostat.

    L'institut européen des statistiques tablait jusqu'ici sur une croissance de 0,1% au dernier trimestre 2022, par rapport au trimestre précédent, et sur une croissance de 0,2% au premier trimestre 2023. La forte révision à la baisse s'explique en grande partie par l'abaissement récent des chiffres de l'Allemagne. La première économie européenne a elle-même annoncé fin mai être entrée en récession.

    L'inflation reste élevée, à 6,1% en mai, malgré un recul, et les hausses de prix touchent désormais les produits alimentaires, les biens manufacturés et les services.

    Le seul pays européen où les prix alimentaires aient baissé est la Russie, mais Eurostat ne le dit pas, car la Russie, heureusement pour elle, n’est pas dans la zone euro.

  • Les sanctions fonctionnent

    Josep Borrell :

    « Le montant moyen de l'aide que les gouvernements européens ont dû payer pour aider leurs familles et leurs entreprises à faire face aux prix élevés de l'électricité et des denrées alimentaires est de 700 milliards, soit plus de dix fois plus que l'aide à l'Ukraine » (l’aide de l’UE : 60 milliards).

    Puis il a ajouté, satisfait (n’oublions pas que le « Haut représentant », qui se prenait déjà pour le ministre des Affaires étrangères se prend aussi, en plus, explicitement, pour le « ministre de la Défense de l’UE ») :

    « Pour la première fois dans l'histoire, nous apportons un soutien militaire. »

    Selon le fameux slogan : L’Europe c’est la paix. La preuve, c’est que les armes sont achetées par la « Facilité européenne pour la paix » (on se croirait chez Orwell, mais c’est en vrai…)

  • Moldavie

    Le deuxième sommet de la “Communauté politique européenne » (CPE), un machin inventé par Macron (cocorico) se tiendra jeudi en Moldavie. Il y aura 47 chefs d’Etat et de gouvernement (en comptant Andorre, Monaco et Saint-Marin), et 48 si par hasard Zelensky vient en invité surprise.

    Le but de ce rassemblement (2.000 participants dont 700 journalistes) est de soutenir la Moldavie confrontée à des fantasmes de « déstabilisation » de la part de la Russie. Et de soutenir le gouvernement du pays le plus pauvre d’Europe dans sa volonté d’intégrer l’UE pour « sauver la démocratie ».

    Tel est le refrain des dictateurs. La Moldavie ne fait pas exception. Sa présidente Maia Sandu vient de déclarer : « En accord avec mes pouvoirs constitutionnels dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale, je vais proposer au Parlement d’établir un centre national d’information de sécurité et de contre-propagande intitulé “Patriote”. »

    Il s’agit de faire la chasse à tout ce que son gouvernement considérera comme de la désinformation russe. Les six chaînes de télévision en langue russe ont déjà été interdites, des dizaines d’opposants ont été arrêtés, et il y a déjà une « mission » de l’UE sur place pour « contrer les menaces de l’étranger », mais ce n’est pas suffisant. Il faut renforcer la dictature, avec le plein accord des parrains occidentaux qui accumulent les armes sur le territoire et multiplient les exercices militaires conjoints…

    Ce qui déstabilise la Moldavie, c’est la Moldavie elle-même. Le pays est divisé à peu près en deux fractions égales, l’une qui est orientée vers la Russie, l’autre vers l’UE, et l’on voit bien aux élections que c’est l’un ou l’autre camp qui gagne de justesse. Celui qui gagne devrait faire en sorte de ne pas mettre d’huile sur le feu. Mais le gouvernement actuel est constitué d’extrémistes anti-russes et euromaniaques, qui font passer leur idéologie bien avant le souci de tirer leur pays de la misère.

    Et la CPE de Macron vient encore aggraver les divisions en légitimant la dictature pro-UE.

  • Extralucide

    Le débris qui se croit ministre des Affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, a déclaré hier à Barcelone qu’il n’est « pas optimiste » à propos de ce qui peut se passer cet été en Ukraine, parce qu’il voit « la claire intention de la Russie de gagner la guerre ».

    Incroyable scoop : la Russie n’a pas l’intention de perdre la guerre… La nouvelle a fait le tour du monde.

    Et Borrell tire les conséquences de sa fascinante découverte : l’UE doit donc continuer à « développer son aide militaire à l’Ukraine ». Jusqu’à ce que la Russie se décide à perdre la guerre. Mais cela il ne l’a pas dit. Parce qu’il y a des limites à l’absurdité.

    Peu avant, alors qu’il était encore à Bruxelles, il avait dit qu’il ne se considérait plus comme « le plus haut diplomate de l'UE », mais comme « le ministre de la Défense de l'Union européenne ». Sic.

    Si l’UE fonctionnait selon les règles de la démocratie et de l’état de droit, Borrell devrait être immédiatement destitué. Non seulement il ne le sera pas, mais personne ne relèvera qu’il s’est exprimé contre les traités européens et qu’il a en outre fait de l’UE un belligérant contre la Russie…

  • Chiche !

    Twitter (donc Elon Musk) a décidé de sortir du soi-disant « code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne », désignation hypocrite de l’auto-censure à laquelle se soumettent les réseaux sociaux pour rester dans les bonnes grâces de la dictature de l’UE.

    C’est l’ineffable commissaire Thierry Breton qui a annoncé la chose samedi, suffoquant qu’on puisse se livrer à tel attentat de lèse-majesté contre l’eurocratie dont il est le fleuron en la matière. Et de rappeler que de toute façon Twitter restera soumis aux règles de l’UE…

    Aujourd’hui c’est notre ministricule Jean-Noël Barrot qui relaie la chose, tonnant que « Twitter, s'il ne se conforme pas à nos règles, sera banni, en cas de récidive, de l'Union européenne ».

    Parce que « nous ne pouvons pas prendre le risque (…) que notre démocratie soit affectée ».

    Car si l’on interdit Twitter ce sera au nom de la démocratie, selon les principes d’inversion du roman d’Orwell, désormais mis en œuvre à plein régime.

    Oseront-ils ? Peut-être pas, car ce serait une preuve spectaculaire que l’Union européenne est l’espace où la liberté d’expression est bannie. Il est vrai que l’interdiction des médias russes est passée sans problème. Mais c’est au prix de la diabolisation de la Russie et de la… défense de la démocratie en Ukraine.

    Or cette Ukraine est le pays où précisément toute opposition est interdite et où l’organisme de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média quel qu’il soit sans procès…

    Donc si l’Ukraine est le modèle de la démocratie, on peut interdire Twitter.

    Chiche ?

    (Il suffira de passer par VPN pour contourner l’interdiction, comme on le fait pour RT ou Sputnik, contournement qui ne fera que souligner le côté totalitaire de la décision de la seule UE.)

  • La CEDH s’enfonce

    Jusqu’ici la Cour européenne des droits de l’Homme, quels que soient ses défauts, dont le premier est évidemment de ne reconnaître aucune loi naturelle, jugeait selon les lois des Etats ou les règlements légaux des institutions. Ainsi ne donnait-elle pas raison à des Polonaises qui se plaignaient de ne pas pouvoir avorter, où à des invertis militants qui se plaignaient d’avoir été licenciés par une organisation ecclésiale. Mais c’est terminé. La CEDH est désormais un soldat actif du pourrissement généralisé. Elle vient de donner raison à 21 « couples » roumains de même sexe qui se plaignaient de ne pouvoir contracter aucune union légalement reconnue et de n’avoir donc aucun moyen de protéger légalement leurs relations.

    Comme en Roumanie il n’y a pas de faux mariage ni aucune reconnaissance légale de faux couples, la CEDH n’avait aucun fondement légal pour se prononcer. Elle a néanmoins édicté, de façon totalement arbitraire, sans s’appuyer sur quelque texte ou principe juridique que ce soit, que la Roumanie avait l’obligation d’assurer une reconnaissance et une protection des relations entre personnes de même sexe, bien qu’elle dispose du « pouvoir discrétionnaire quant à la forme et aux protections accordées »…

    Excellente réaction du patriarcat de l’Eglise orthodoxe roumaine :

    Le Patriarcat roumain, à l'instar des autres Églises orthodoxes, désapprouve systématiquement la promotion de l'idée du partenariat civil, ainsi que sa législation, car il représente non seulement un chevauchement inutile avec l'institution valide du mariage, mais aussi une véritable atteinte à la pleine responsabilité des deux époux, ainsi qu'une source toxique (prouvée dans d'autres sociétés) de la désintégration de l'importance et de l'autorité moralement formatrice de la famille.

    En réalité, le partenariat civil légalise la cohabitation et, au fil du temps, déresponsabilise les deux partenaires au détriment de la mère et de l'enfant, ce qui ne sert pas l'intérêt supérieur de l'enfant. Le cadre juridique qui protège le mieux "l'éducation, l'instruction et la formation des enfants" est la famille naturelle (article 48, paragraphe 1, de la Constitution roumaine).

    D'un point de vue moral, le partenariat civil est un substitut du mariage et un élément destructeur de l'ordre spirituel et moral de la société. La légalisation des partenariats civils est devenue partout où elle a été acceptée le premier pas vers la légalisation du "mariage homosexuel", elle n'est que le moyen par lequel ce "mariage" peut être réalisé.

    Accorder un statut juridique aux "couples" de même sexe en légalisant les partenariats civils s'est avéré n'être rien d'autre qu'un mouvement sournois et politiquement opportun vers l'octroi du "droit" de se marier à des personnes qui, par la nature de leurs libres choix sexuels, sont néanmoins en dehors des logiques et des objectifs fondateurs de la famille naturelle basée sur le mariage.

    L'expérience des États qui ont légalisé le mariage homosexuel est révélatrice. Cependant, le domaine du droit de la famille étant "étroitement lié aux traditions culturelles et historiques de chaque société et à ses conceptions profondes", aucun texte européen ou international ne peut obliger les Etats à créer un statut particulier pour les couples cohabitants, qu'ils soient de sexe différent ou de même sexe.

  • Soins de santé

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    Ce titre d'Euractiv veut dire que des Ukrainiennes doivent retourner en Ukraine pour avorter parce qu’elles ne peuvent pas le faire en Pologne et que ce n’est pas facile en Hongrie, en Roumanie ou en Slovaquie.

    Mais l’article ne parle que de « soins de santé sexuelle et reproductive » ou de « soins sexuels et reproductifs », de pays qui sont « contre la liberté de la santé reproductive » ou de pays « où les droits reproductifs ne sont pas une priorité pour l’État ». Ainsi « les femmes à la recherche de soins reproductifs », « à la recherche de soins et de soutien essentiels », sont confrontées à de terribles problèmes.

    Sans compter que « les Roms et les réfugiés LGBTQ+ sont confrontés à une discrimination intersectionnelle et à des obstacles accrus ».

    Naturellement l’article est d’abord une charge contre la Pologne, qui est le pays de l’UE où il y a le plus de réfugiées ukrainiennes : « Le fait que les réfugiées ukrainiennes en Pologne soient obligées de retourner en Ukraine pour obtenir des soins en matière d’avortement ou d’accéder à des soins dans d’autres parties de l’Europe est une mise en accusation de la loi et de la pratique polonaises. »

     « La Pologne est le pays où les conditions de vie des personnes LGBTQ+ sont les pires de toute l’UE. » Même les hommes ne peuvent pas y avorter.