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Europe - Page 87

  • 300 chefs d’entreprise

    Le Telegraph a publié hier une lettre ouverte signée par plus de 300 chefs d’entreprise (306 exactement) en faveur du Brexit. Essentiellement de moyennes et petites entreprises. Voici une traduction du texte, où l’aspect économique ne gomme pas une fierté nationale de bon aloi.

    La Grande-Bretagne est la cinquième plus grande économie du monde et, selon les projections actuelles, elle devrait dépasser l'Allemagne pour devenir la locomotive de l'Europe. La Grande-Bretagne est le plus grand investisseur en Amérique, et notre ouverture et notre dynamisme font que nous attirons plus d'investissements étrangers que tout autre pays européen.

    Trois des dix meilleures universités du monde sont britanniques, nous parlons la langue internationale des affaires, notre système juridique est jugé digne de confiance autour du monde et nous avons une réputation inégalée pour l'innovation et la créativité.

    Ce sont quelques-unes des raisons pour lesquelles nous pensons que la Grande-Bretagne est de classe mondiale. Pourtant, nous pensons également que la compétitivité de la Grande-Bretagne est minée par notre appartenance à une Union européenne en train de couler.

    Année après année, l'UE achète moins en Grande-Bretagne parce que son économie est stagnante et que des millions de personnes sont au chômage. Selon Mervyn King, l'ancien gouverneur de la Banque d'Angleterre, l'euro "pourrait exploser". La paperasserie de Bruxelles étouffe les 5,4 millions d'entreprises de Grande-Bretagne, alors même que seule une petite minorité d’entre elles commerce réellement avec l'UE.

    Ce sont les entreprises - et non le gouvernement - qui génèrent de la richesse pour le Trésor et des emplois pour nos collectivités. En dehors de l'UE, les entreprises britanniques seront libres de croître plus rapidement, de développer de nouveaux marchés et de créer plus d'emplois. Il est temps de voter pour sortir de l’UE et reprendre les commandes.

  • Apocalypse

    Un titre de journal :

    FMI, Banque d'Angleterre, Trésor britannique : avalanche d'avertissements contre le « Brexit »

    En bref, toutes les institutions monétaires britanniques et internationales martèlent que si le Royaume Uni quittait l’Union européenne, ce serait une catastrophe économique pour les Britanniques.

    En effet, chacun a devant les yeux l’exemple épouvantable des deux pays qui ont refusé d’entrer dans l’UE : la Norvège et la Suisse - les deux pays les plus riches d’Europe.

  • Vieillerie vermoulue

    Le plafond du Musée européen de Schengen s’est effondré mardi dernier au moment de la fermeture.

    L’accident, nous dit-on, n’a pas fait de blessés « parmi les deux visiteurs ».

  • Le Parlement européen fait de la résistance

    Les députés européens ont décidé d’interrompre leurs travaux sur la fin des visas pour les Turcs. La décision remonte semble-t-il à mercredi dernier. Elle a été prise en toute discrétion par la conférence des présidents. Et les coordinateurs de la commission des libertés civile ne l’ont appris qu’en arrivant à Strasbourg lundi matin. La décision a été prise en fait par le président du Parlement Martin Schulz, qui a dit que le processus reprendrait quand les Turcs satisferaient aux 72 critères.

    Il y a cet après-midi en séance plénière un débat sur le sujet : « Vers 18h00, les députés échangeront leurs points de vue avec des représentants de la Commission et du Conseil sur les progrès de la Turquie vers la libéralisation des visas », dit le programme du PE. En fait on connaît donc déjà l’issue du débat.

    « La balle est maintenant dans le camp de la Commission », disait hier un député. Le Parlement européen saisit l’occasion pour montrer qu’il a le pouvoir de s’opposer à la Commission européenne et au Conseil européen. Et il le fait avec toute l’autorité que lui confère le fait d’agir au nom de la défense des droits de l’homme (en Turquie)…

    En agissant ainsi, le Parlement européen risque fort de faire capoter tout le fameux accord si laborieusement conclu entre l’UE et la Turquie sur la crise des « réfugiés ». Mais, lundi, la commission des libertés civile est arrivée à la conclusion qu’il ne s’agissait pas du tout d’un accord. Depuis le 19 avril la Commission européenne elle-même n’appelle plus le texte un « accord » mais une « déclaration », et le juriste de la commission des libertés civile a souligné que cette « déclaration » n’est « rien d’autre qu’un communiqué de presse »…

    Evidemment, Erdogan est très mécontent, et comme c’est manifestement rapé pour la fin des visas fin juin, il exige maintenant que ce soit pour octobre…

  • Donald Trump et le Brexit

    Interrogé sur la campagne britannique pour le référendum, Donald Trump a déclaré, sur Fox News :

    « Je pense que les migrants ont été une chose horrible pour l’Europe. Beaucoup ont été poussés par l’UE. Je dirais que les Britanniques seraient mieux hors de l’UE, personnellement, mais je ne fais pas une recommandation, c’est juste mon sentiment. Je connais très bien la Grande-Bretagne, je connais très bien ce pays, j’ai beaucoup d’investissements là-bas. Je dirais qu’ils seraient mieux en dehors. Mais je veux que ce soit eux qui prennent leur propre décision. »

    Ça aussi, c’est vraiment un ton nouveau…

  • Sinistre première

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    Il est inutile d’attendre les résultats définitifs pour savoir que les « Londoniens » (de Londres et surtout du Londonistan) ont élu maire Sadiq Khan.

    Il y a déjà eu des maires musulmans de très grandes villes (Manchester, Rotterdam, si je ne me trompe), mais c’est la première fois que le maire d’une capitale européenne est un musulman pratiquant (dont les deux parents sont pakistanais) – grâce à l’immigration invasion et à la défection suicidaire des Londoniens de souche qui ne votent plus.

    Or Londres est aussi la plus grande capitale d’Europe.

    L’histoire retiendra sans doute comme date symbolique dans le naufrage de l’Europe ce 5 mai 2016 où, le jour d’une des plus grandes fêtes chrétiennes, fut élu le premier maire musulman, s’affichant comme musulman pratiquant, de la plus grande capitale européenne.

  • Eurodictature (officiel)

    La Commission européenne a présenté une « première série de propositions législatives visant à réformer le système d’asile européen commun en créant un système plus équitable, plus efficace et plus durable pour l'attribution des demandes d'asile entre les États membres ».

    Le coup de l’amende de 250.000 € par « réfugié » n’était pas une invention du Financial Times. Il s’agit bel et bien de ce que demande la Commission, dans le cadre du « mécanisme d’équité » (sic), mais sans parler d’amende : il s’agit de « solidarité ». On se réfugie dans l’hypocrisie…

    Le « mécanisme d’équité » sera mis en œuvre « automatiquement » quand un pays subira un nombre de demandes d’asile « disproportionné », à savoir de 150% supérieur à son « nombre de référence » calculé selon la taille et la richesse du pays. Par ce mécanisme, tous les nouveaux candidats à l’asile seront réinstallés dans un autre pays. Ce pays « aura la possibilité de ne pas prendre part à la relocalisation », mais il devra alors « apporter une contribution de solidarité de 250.000 €, pour chaque candidat dont il aurait été responsable en vertu du mécanisme d’équité, à l’Etat qui relocalisera la personne à sa place ».

    Les ministres des Affaires étrangères du groupe de Visegrad, réunis à Prague, ont aussitôt dénoncé cette « proposition ». Le ministre tchèque a rappelé que son pays, et les trois autres du groupe de Visegrad, refusent les quotas obligatoires, ce dont la Commission ne tient donc aucun compte ; le ministre polonais, jouant l’incrédulité, s’est « demandé si c’est vraiment une proposition sérieuse » ; et le ministre hongrois a condamné cette proposition « inacceptable » qui « n’est qu’un chantage ».

    D’autre part, comme prévu également, la Commission européenne propose de lever l’obligation des visas pour les Turcs. Théoriquement sous condition que la Turquie réponde aux cinq critères qu’elle ne remplit toujours pas, mais sans attendre qu’elle les remplisse puisqu’on annonce déjà la suppression des visas pour fin juin...

  • Eurodictature

    La Commission européenne propose que les pays qui refuseront de prendre des « réfugiés », selon les règles qui entrent en vigueur demain mercredi, soient soumis à une amende. Selon le Financial Times, cette amende serait de 250.000 € par réfugié refusé. Sic.

    On sait que la Hongrie et la Slovaquie ont attaqué le plan de répartition par quotas devant la Cour européenne de Justice. A la Commission européenne, on fait savoir que le verdict de la Cour ne pourra pas affecter les décisions prises…

    En outre, ce mercredi, la Commission européenne devrait recommander la fin des visas pour les ressortissants turcs, alors même que la Turquie ne remplit pas les critères, selon la Commission elle-même.

  • En Finlande

    Le 28 avril, les députés finlandais ont discuté d’une sortie du pays de la zone euro. Ils y étaient obligés à cause de l’initiative citoyenne qui avait réuni plus de 50.000 signatures. Un « débat » qui n’en a pas été vraiment un, dans la mesure où aucun parti représenté au Parlement (pas même celui des Vrais Finlandais depuis qu’il joue dans la cour des grands…) ne remet en cause l’appartenance du pays à la zone euro.

    Toutefois on est obligé d’en parler, et l’initiative suit son cours, donc on va en reparler : la demande de référendum va maintenant être présentée à une commission parlementaire et devrait ensuite passer en séance plénière. Il n’y a aucune chance qu’elle soit votée, mais l’idée fait son chemin dans l’opinion, dans un pays proche de la Suède, du Danemark et de la Pologne qui rejettent l’euro, et de la Norvège qui ne veut pas de l’UE, et en plein débat du Brexit…

  • Dhimmi radical

    L’archevêque de Cologne, Rainer Woelki, nommé par François, est un opposant radicalisé à tous ceux qui mettent en garde contre l’islam. On se souvient comment il avait fermé sa cathédrale et éteint les lumières pour protester contre Pegida. Maintenant il s’en prend à l’AfD dont les dirigeants ont déclaré que l’islam n’était pas allemand ni compatible avec la Constitution et qu’il fallait interdire les minarets. L’archevêque déclare :

    « Quiconque dit oui aux clochers doit aussi dire oui aux minarets. »

    Se demandant « si on doit vraiment prendre l’AfD au sérieux, il affirme, sans l’ombre d’un argument :

    « La religion de l’islam est compatible avec la Constitution allemande tout comme le sont le judaïsme ou le christianisme. »

    Hier, l’AfD a adopté et publié son programme, à l’issue d’un congrès réunissant 2.000 délégués à Stuttgart. Il y est officialisé que pour le parti l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne, qu’il faut interdire le voile intégral, le financement étranger des mosquées, et la construction de minarets, qui sont des « symboles du pouvoir islamique ». Ce qui fait beaucoup de bruit, mais tient en un peu plus de deux pages, sur 74.

    Le programme rejette « l’idéologie du multiculturalisme », et défend la famille traditionnelle.

    Un millier de gauchistes ont manifesté violemment contre le congrès. Quelque 400 d’entre eux ont été interpellés par la police.

    L’AfD, fondé en 2013 comme un parti anti-euro, est d’ores et déjà le troisième parti allemand.