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Apocalypse

Un titre de journal :

FMI, Banque d'Angleterre, Trésor britannique : avalanche d'avertissements contre le « Brexit »

En bref, toutes les institutions monétaires britanniques et internationales martèlent que si le Royaume Uni quittait l’Union européenne, ce serait une catastrophe économique pour les Britanniques.

En effet, chacun a devant les yeux l’exemple épouvantable des deux pays qui ont refusé d’entrer dans l’UE : la Norvège et la Suisse - les deux pays les plus riches d’Europe.

Commentaires

  • Merci cher Yves
    Il y a quelque chose de fascinant dans le simplisme des arguments avancés par l establishment

  • Les mots Norvège et Suisse devraient être prononcés systématiquement par les anti-UE : ils anéantissent à eux-seuls toute la propagande débile, inepte, insultante des européistes....

  • pardon mais ici on mélange tout : la Norvège a le pétrole (le risque c'est la maladie hollandaise ; cf. les tulipes au 16è siècle) et cela contribue à son bien être, à un niveau de prix très élevé. C'est facile d'être en dehors de l'UE quand on a, au sens propre, une manne, perçue comme quasi illimitée ; la Suisse, c'est autre chose : petite économie, beaucoup plus intégrée à l'UE qu'on ne le pense. Le Royaume-Uni est une grande économie (par la taille) et défaire tous les liens juridiques qu'il a avec l'Europe sera beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Et puis des contre-exemples, il y en a au sein de l'UE : le Luxembourg est une sorte de Norvège au sein de l'UE : sa manne c'est la finance.

    On ne peut pas non plus comparer la situation de 2 pays atypiques (surtout le premier) qui n'ont jamais été dans l'UE à celle d'un pays qui y aura passé 43 ans. La question économique, c'est : quel est le coût du retour en arrière ?

    Ce que je ne comprends pas bien c'est ce que nous Français attendons du referendum britannique : veut-on montrer avec un éventuel Brexit que sortir de l'UE est, pour un grand pays, possible et donc que cela serve de modèle pour la France ? veut-on montrer que l'intérêt de la France est de sortir le Royaume-Uni (dans un univers où la France elle resterait) ? Je ne suis pas sûr que les choses soient si simples.

    Je note que les méchants Hedge Funds eux parient sur la sortie car ils sentent bien que cela créera une zone de turbulences fortes. Dire le contraire serait mensonger et ne rien connaître à l'économie. C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'en frottent les mains par avance car incertitude/risque = rendement.

  • L'économie norvégienne n'est pas dépendante du pétrole. Jusqu'ici elle a toujours mis de côté les revenus du pétrole. Pour la première fois l'an prochain l'Etat a l'intention de ponctionner l'équivalent de 400 millions d'euros (sur 740 milliards).

    Quant à l'économie suisse, elle est évidemment "intégrée à l'UE", comme le serait celle du Royaume-Uni s'il ne faisait pas partie de l'UE. Comme la Norvège qui est tellement intégrée qu'elle peut inonder le marché UE de cabillaud plusieurs mois de l'année quand la pêche au cabillaud est interdite par la dictature bruxelloise...

  • Je réponds oui à vos deux questions.

    La sortie du RU de l'UE permettrait de montrer qu'il est possible pour un grand pays de sortir de l'UE. L'apocalypse annoncée avant le référendum par Cameron n'arrivera évidemment pas.

    Ce serait dans l'intérêt de la France, puisque cela renforcerait mécaniquement son influence (fini le couple anglo-allemand) et on n'aurait plus à payer pour le chèque britannique (1,5 milliard en 2015).

  • La Suisse est beaucoup moins intégrée économiquement à l'UE que vous ne le pensez, puisqu'elle ne fait même pas partie de l'EEE (Espace Economique Européen). Elle n'a que des accords au cas par cas, appelés bilatérales, avec l'UE.

    Etre en dehors de l'UE a permis à la Suisse d'avoir un accord de libre-échange avec la Chine et la Russie. Elle profite à fond du stupide embargo de l'UE (sous ordre de Washington).

    Quant à la Norvège, elle a certes du pétrole, mais elle s'est interdit de dépenser plus de 4% des revenus du pétrole. Une bonne gestion de fourmi, là où beaucoup de pays auraient déjà tout gaspillé. Il n'y a pas que le pétrole, la pêche compte pour beaucoup dans l'économie. La croissance norvégienne hors secteur pétrolier est de 2%.

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