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Europe - Page 66

  • Feu continu sur la Pologne

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    Dans le cadre de son combat quotidien contre la Pologne, le site européiste Euractiv publie aujourd’hui un article qui donne la mesure de l’ignorance des rédacteurs du « Journal de l’environnement » (climato-apocalyptique) et des chefs d’Euractiv : les uns et les autres croient que la capitale de la Pologne est Cracovie. Ce n’est plus le cas depuis 1596…

    J’ai évoqué cette question de Białowieża ici. Il n’y a rien de nouveau, et « Bruxelles impose des mesures provisoires » est une invention.

    N.B. Aujourd’hui Euractiv est dépassé par son ami et concurrent anglophone UEobserver qui publie deux articles contre la Pologne…

  • Réunion de commissaires

    Les 28 commissaires européens se sont penchés ce matin sur le cas dramatique de la Pologne. Une fois de plus. Pour étudier les quatre lois de réorganisation de la Justice, qui, si elles étaient appliquées, mettraient gravement en péril la notion même d’Etat de droit dans ce pauvre pays soumis à une odieuse dictature nationale-catholique.

    Bon. Mais cela on le sait déjà, c’est ce qu’on répète à Bruxelles tous les jours. Qu’y a-t-il de nouveau ? Quelle nouvelle procédure a-t-on décidé de déclencher pour contraindre les dirigeants polonais à se prosterner devant la Commission ?

    Car on nous annonçait une décision ferme, éventuellement sanglante…

    Euh… Les commissaires ont décidé… euh… de demander à leurs services une analyse juridique des moyens de pression à leur disposition. Sic. Comme s’ils ne les connaissaient pas par cœur, à force de brandir des menaces devenues quasiment mensuelles (voire même hebdomadaires) contre la Pologne ou la Hongrie…

    Mais attention, la semaine prochaine on va sévir pour de bon… Ah, quand même…

  • Ils osent tout...

    Les européistes sont capables de tout. Voici un titre d’Euractiv :

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    Tenez-vous bien, la conclusion de l’article est que… c’est déjà le cas !

    Doit-on craindre un retour de la faim, outre-Manche? À la vérité, celle-ci y est déjà bien présente. En 2009, le Trussel Trust gérait 30 banques alimentaires qu’utilisaient 60 000 personnes environ. En sept ans, le Trust a ouvert plus de 400 établissements et pourvoit aux besoins alimentaires vitaux de près de 1,2 million de malheureux. Pour ne pas revivre la grande famine irlandaise de 1847, les rapporteurs appellent le gouvernement May à mettre en œuvre une politique de sécurisation des approvisionnements alimentaires, compatible avec l’accord de Paris sur le climat. Une politique qui garantisse aussi la qualité sanitaire des produits et le revenu des agriculteurs.

    On appréciera la logique du journaliste : « Pour ne pas revivre la grande famine irlandaise » en Grande-Bretagne…

    On appréciera aussi la légende de la photo illustrant l’article :

    En faisant augmenter le prix des aliments, importés ou non, et en annulant les règles sur la qualité des aliments, le Brexit exposera les Britanniques à une alimentation moins saine.

    On se demande comment les Norvégiens ne sont pas tous morts de faim et de maladie…

  • Le grand remplacement est un mythe

    Photo des bacheliers du lycée Theodor-König de Duisbourg-Beeck (Rhénanie du Nord Westphalie).

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    Puisque

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  • 28,5 %

    En ouverture d’une réunion de ministres des Affaires étrangères à Abidjan, le 10 juillet, Youssef Al-Othaimeen, secrétaire général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et ancien ministre saoudien, a déclaré que 28,5% des jeunes de 15 à 29 ans dans le monde vivent dans des pays de l’OCI, ce qui représente « des opportunités et des défis », parce que ces jeunes sont d’importantes « ressources pour leurs pays et pour le monde », mais qu’il faut combattre des défis comme « la privation économique, l’exclusion politique, la marginalisation sociale », et la désintégration des familles qui crée un terreau fertile pour les organisations extrémistes et terroristes qui recrutent des jeunes pour leurs « déplorables desseins » (sic). Dans un monde de « médias sociaux et d’interconnectivité mondiale », il y a besoin d’un « discours contre l’extrémisme violent ».

    Sic. Il faut un discours (« a narrative », littéralement un récit) contre l’extrémisme violent. Contre l’extrémisme non violent ce n’est pas la peine, semble-t-il.

    On ne nous dit pas si Youssef A. Al-Othaimeen a évoqué les dizaines de milliers de jeunes hommes musulmans qui ont commencé à quitter des pays de l’OCI pour s’installer en Europe occidentale. Mais sans nul doute ils représentent une opportunité pour que ces pays qui accueillent à bras ouverts les phalanges de l’islam deviennent des pays de l’OCI…

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  • Les nains trépignent

    La Commission européenne a décidé aujourd’hui d’ouvrir une procédure d’infraction à l’encontre de la Hongrie, concernant la loi sur les ONG financées par l’étranger. Cette loi, qui a été adoptée le 13 juin par 130 voix contre 44 et 24 abstentions, porte atteinte à la liberté d’association, la… libre circulation des capitaux et la protection de la vie privée. En bref elle empêche George Soros et autres pourrisseurs de financer des chevaux de Troie contre le régime hongrois, et ce n’est pas bien. La Commission devrait donner le numéro, car on ne sait plus très bien si c’est la 67e ou 68e procédure d’infraction lancée contre la Hongrie…

    La Commission européenne, ce même jour, a décidé d’envoyer au gouvernement hongrois un « avis motivé » concernant la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur. C’est la deuxième étape de la procédure d’infraction lancée en avril. Le gouvernement hongrois a un mois pour modifier la loi, faute de quoi il sera déféré devant la Cour de Justice. Là encore, le gouvernement hongrois veut empêcher l’ingérence de Soros et de sa clique. La nouvelle loi interdit à un étranger de diriger une université en Hongrie. La Commission européenne ne sait pas que c’est le cas en France…

    Et un coup sur la Pologne. La Commission européenne, ce même jour, a annoncé qu’elle déférait la Pologne devant la Cour de Justice de l’UE parce qu’elle… continue d’abattre des arbres dans la forêt de Bialoweza, ce qui est une « menace majeure pour l’intégrité de ce site Natura 2000 ». Pour les experts polonais il y a au contraire urgence à abattre les épicéas (30% de la forêt) attaqués par les scolytes : un sur cinq.

    *

    Et le Conseil de l’Europe, qui ne veut pas être à la traîne, dénonce la loi adoptée hier par les députés polonais qui donne aux législateurs un rôle dans le choix des membres du Conseil national de la magistrature. C’est « un revers majeur pour l’indépendance de la justice », tonne le commissaire aux droits de l’homme…

  • François : il faut une Europe fédérale pour garantir l’invasion

    La Repubblica publie une interview de François. Par son grand ami athée et de gauche Eugenio Scalfari, fondateur du journal. En résumé : une alliance entre des pays qui ont une vision déformée du monde, comme l'Amérique et la Russie, c'est très dangereux pour les migrants (?). Il faut faire l'Europe fédérale pour contraindre tous les pays à accepter l'invasion.

    Scalfari raconte :

    Jeudi dernier, je reçois un appel du pape François. Il était environ midi, et j'étais au journal quand mon téléphone a sonné et une voix m'a salué : c’était Sa Sainteté. Je l’ai immédiatement reconnu. « Pourriez-vous venir aujourd'hui ? A quatre heures ? ». J’y serai assurément.

    Je me suis précipité à la maison et à quatre heures moins le quart j’étais dans le petit salon de Sainte-Marthe. Le pape est arrivé une minute plus tard. Nous nous sommes embrassés, puis, assis face à face, nous avons commencé à échanger des idées, des sentiments, des analyses de ce qui se passe dans l'Église, et puis dans le monde.

    Le pape François m'a dit être très préoccupé par la réunion au sommet du « G20 ». « Je crains qu'il y ait des alliances très dangereuses entre des puissances qui ont une vision déformée du monde : l'Amérique et la Russie, la Chine et la Corée du Nord, la Russie et Assad dans la guerre en Syrie. » Quel est le danger de ces alliances, Votre Sainteté ? « Le danger concerne l'immigration. Comme vous le savez, nous avons comme problème principal et malheureusement croissant, dans le monde d'aujourd'hui, des pauvres, des faibles, des exclus, dont les migrants font partie. D'autre part, il y a des pays où la majorité des pauvres ne provient pas de flux migratoires, mais des catastrophes sociales de ce pays, tandis que d'autres ont peu de pauvres, mais craignent l'invasion locale des immigrants. C'est pourquoi le G20 me préoccupe. »

    Pensez-vous, Votre Sainteté, que dans une société mondialisée comme celle où nous vivons, la mobilité des personnes soit en augmentation, qu’elles soient pauvres ou non ? « Ne nous faisons pas d'illusions : les peuples pauvres sont attirés par les continents et les pays d’ancienne richesse. Surtout l'Europe. » Moi aussi j’ai réfléchi à plusieurs reprises à ce problème et je suis arrivé à la conclusion que, pas seulement pour cette raison, mais aussi pour elle, l'Europe doit adopter le plus vite possible une structure fédérale. Les lois et les comportements politiques qui en découlent seront déterminés par le gouvernement fédéral et le Parlement fédéral, et non par les différents pays confédérés. Vous avez abordé cette question à plusieurs reprises, même quand vous avez parlé au Parlement européen. « C’est vrai, je l'ai abordée à plusieurs reprises. » Vous avez reçu beaucoup d'applaudissements et même des ovations. « Oui, c’est vrai, mais hélas, cela ne signifie pas grand chose, ils le feront s'ils se rendent compte de cette vérité: ou bien l'Europe devient une communauté fédérale, ou bien elle ne comptera plus pour quoi que ce soit dans le monde. »

  • Ben oui…

    Dans un rapport du groupe de réflexion britannique Policy Exchange, l’ancien diplomate irlandais Ray Hussey écrit que l’Irlande devrait « prendre sérieusement en considération » l’idée d’un retrait de l’UE, à la lumière du Brexit. Car, dit-il, « dans les négociations actuelles du Brexit, les chances d’obtenir un résultat satisfaisant pour l’Irlande sont faibles ». Alors que, hors de l’UE, l’Irlande pourrait choisir de « rester dans une zone douanière et de libre échange avec le Royaume-Uni, tout en négociant avec les 26 autres Etats membres des accords de commerce et d’investissement aussi favorables que possible. »

    C’est ce que je disais le 19 mai dernier…

    Mais les dirigeants irlandais sont tellement idéologiquement englués dans l’européisme qu’ils sont incapables de considérer cette unique solution de bon sens.

  • "Nous ne voulons pas de l’euro"

    Andrej Babis, favori des élections législatives tchèques prévues en octobre, a déclaré à l'agence Bloomberg : « Pas d'euro. Je ne veux pas de l'euro. Nous ne voulons pas de l'euro ici. » Homme d'affaires, millionnaire et candidat du parti libéral ANO («Oui» en tchèque), il consdière que la couronne tchèque permet d'isoler le pays de la crise financière qui touche l'Union européenne : « Tout le monde sait que [l'euro] est en faillite », et « il s'agit de notre souveraineté ». « Je veux une couronne tchèque ainsi qu'une banque centrale indépendante. »

    Et alors que la Commission européenne vient de lancer une procédure contre la Pologne, la Hongrie et la Tchéquie pour refus d’accueil de « réfugiés », Andrej Babis déclare :

    « S'il advient un jour qu'il y ait plus de musulmans que de Belges à Bruxelles, c'est leur problème », mais « ils ne nous diront pas qui peut vivre chez nous ».

  • "Historique", dit Macron

    Puisque c’est le premier sommet européen auquel participe Emmanuel Macron, il faut que le charismatique sauveur de la France, de l’Europe et du monde y impose un acte « historique ».

    C’est fait. Du moins c’est lui qui le dit. Ce qui est « historique », selon Macron, c’est cette ligne du paragraphe 8 des « conclusions » du conseil du 22 juin 2017 :

    Le Conseil européen convient de la nécessité de lancer une coopération structurée permanente qui soit inclusive et ambitieuse.

    « Coopération structurée permanente » : c’est ce qui devait être mis en œuvre lors de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. En… 2009.

    Ce qui allait de soi en 2009 et avait été ratifié par tous les Etats membres devient subitement une décision historique en 2017…

    Toutefois l’Irlande a rappelé que sa tradition de neutralité l’empêchait de participer à ce plan, et le Danemark, qui s’est exclu de toutes les politiques européennes depuis Maastricht, a rappelé qu’il ne participerait donc pas à celle-là non plus…

    On a remarqué que tout le monde n’est pas en adoration devant Macron. Sa grande interview d’hier, où il accusait les pays d’Europe centrale, sans les nommer, de prendre l’UE pour un « supermarché » alors que c’est un « destin commun », et certains dirigeants « qui tournent le dos à l’Europe », a été reçue 5 sur 5 par Beata Szydlo et Viktor Orban.

    La première a déclaré lors d’un point de presse à Bruxelles :

    «La Pologne est ouverte à la coopération avec la France. Mais cela dépendra du président Macron, s'il entend étaler dans les médias son antipathie à l'égard des pays d'Europe centrale ou s'il veut parler des faits. Il est bon de parler des faits et non pas de se servir de remarques basées sur des stéréotypes. »

    Quant au second, il a trouvé que l’apparition du « petit nouveau » sur la scène européenne n’était pas « très encourageante », s’il considère que la meilleure forme d’amitié entre les pays membres de l’UE est « de donner des coups aux pays d’Europe centrale ».

    Aujourd’hui Macron a rencontré les dirigeants du groupe de Visegrad. On imagine l’ambiance. L’Elysée a diffusé un communiqué indiquant que la rencontre a montré « la volonté de se comprendre, de s’entendre et de travailler à trouver des positions communes, sans nier les vraies divergences qui s’expriment », assurant que « l’idée n’est pas de scénariser ou de créer une crise ou un conflit » avec ces pays…