Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 63

  • Orban à Varsovie

    api0_8651.jpg

    Propos de Viktor Orban, en visite d’Etat en Pologne, après sa rencontre avec Beata Szydło, laquelle venait de se féliciter de la position commune de Varsovie et de Budapest concernant les questions de sécurité et de règlement de la crise des migrants.

    Ce qui se passe vis-à-vis de la Pologne dans l'Union Européenne, c'est un manque de respect. Ce n'est pas seulement une erreur politique, ce n'est pas seulement indigne, mais c'est un manque de respect. Je pense qu'il faut parler avec respect à la Pologne. Nous avons parlé de nos différends avec l’Union Européenne. J’ai écouté les arguments de Mme le Premier ministre à propos de l’Etat de droit. Je connais très bien les détails de cette affaire. Et j’ai constaté que les critiques à propos du respect de l’Etat de droit en Pologne sont sans fondement. La Hongrie s’oppose à ce que de telles accusations soient portées contre n’importe lequel des Etats de l’UE. Il ne s’agit pas ici de solidarité entre nos peuples, de l’histoire polono-hongroise ; non, c’est une affaire de principe. L’Union Européenne ne peut tout simplement pas se permettre de mettre en œuvre contre un pays, sans fondement, une procédure juridique ou bien même menacer de le faire. Et quand on remet en cause l’Etat de droit en Pologne cela a un caractère politique, ce sont des menaces politiques. Cela ressemble à une sorte d’inquisition. La Hongrie ne soutiendra jamais ce genre de procédure. Elle sera solidaire envers tous ceux contre qui seront déclenchées de telles procédures. Nous ne pouvons pas être d’accord avec une double norme. Il n’y a pas de place pour l’inquisition politique au sein de l’Union Européenne.

    Evidemment, il convient de poser la question suivante : Quelle est la cause ? D’où vient cette attaque ? Eh bien, le motif est le débat autour de l’avenir de l’Europe. Parce que la position de la Pologne, et d’ailleurs celle de la Hongrie également, est que nous avons besoin d’une Union Européenne qui ne permettra pas aux institutions européennes, et particulièrement à la Commission, de soustraire subrepticement les uns après les autres, des droits à certains Etats, comme cela se pratique depuis des années. Moins de Bruxelles, plus d’Etats-nations. Voilà comment nous voulons voir l’Europe dans les prochaines décennies. Je pense que cette position est la raison pour laquelle quelqu’un a pris la Pologne dans son collimateur et que des attaques politiques ont été déclenchées.

    A propos de l’avenir de l’Union Européenne, nous avons discuté du thème de la migration. J’ai expliqué à Mme le Premier ministre qu’en Europe une nouvelle situation s’est mise en place. On voit maintenant, très clairement et de façon éclatante, que les pays se classent en deux groupes.

    D’un côté, il  y a  les pays qui sont déjà devenus véritablement des pays d'immigration. Qu’il s’agisse de leur avenir, de leur équilibre démographique, de leur marché du travail, ils misent tout sur les immigrants. Il est d’ailleurs caractéristique que ce soient d’anciens colonisateurs.

    Et nous avons un second groupe de pays qui ne veulent pas devenir des pays d’immigration. Qui veulent résoudre leurs problèmes démographiques par une politique en faveur de la famille et également en stimulant leur économie. Ils ne veulent pas céder la place à l’immigration.

    Nous avons donc des pays immigrationnistes et des pays non-immigrationnistes. Et j’ai l’impression que l’avenir de l’Europe dépend de la façon dont ces deux groupes arriveront à se mettre d’accord au sein de l’Union Européenne. Voilà le point de vue que j’ai présenté à Mme le Premier ministre. La situation ne semble pas radieuse à cause du manque  d'acceptation mutuelle. Nous acceptons la décision des pays immigrationnistes d’être devenus des pays d’immigration. Nous attendons qu’ils acceptent le fait que nous ne souhaitons pas devenir des pays d’immigration. Donc au lieu de se tolérer mutuellement, les pays d’immigration veulent nous obliger à devenir comme eux. C’est à dire que nous devenions aussi des pays immigrationnistes.

    Il est vrai qu’en Hongrie le mandat de Premier ministre est de 4 ans mais la responsabilité des décisions n’est pas limitée à quatre années. Nous sommes responsables de l’avenir de la Hongrie. Pas seulement de ceux qui vivent aujourd’hui, de ceux qui sont adultes aujourd’hui. Nous sommes responsables aussi des enfants et de ceux qui ne sont pas encore nés. Nous ne voulons pas leur laisser en héritage un pays devenu pays d’immigration, et que les statistiques dans les écoles soient les mêmes que celles qui ont été récemment publiées en Autriche.

    Nous ne critiquons pas ces pays d’immigration, nous souhaitons qu’ils respectent la décision du peuple hongrois. Nous ne souhaitons pas devenir comme eux. Nous ne voulons pas devenir des pays d’immigration. Nous ne voulons pas avoir une population mélangée dans notre pays. Nous ne voulons pas créer une population mélangée comme celle des pays qui sont situés à l’ouest du nôtre, où des civilisations différentes vivent les unes à côté des autres et où, à cause de ce mélange des civilisations, l’élément chrétien diminue sans cesse et perd le rôle qu’il a joué dans leur vie.

    Nous voulons donc protéger le mode de vie européen, notre façon de vivre, nos traditions. Voilà pourquoi nous cherchons une autre solution pour corriger nos problèmes démographiques et sur le marché du travail. Nous ne demandons pas plus. Je demande qu’on le respecte.

    Donc, pour résumer, nous avons eu une formidable conversation, je suis très reconnaissant envers Mme le Premier ministre. Je suis vraiment impatient de mettre en œuvre les nouveaux projets polono-hongrois qui sont très dynamiques.

  • La nation des limbes

    En anglais, "limbo" veut dire "limbes", mais aussi, dans un sens dérivé, "incertitude". « In limbo » veut donc dire « dans l’incertitude », et dans une étude du Pew Research Center l’expression s’applique aux « demandeurs d’asile » qui ont afflué par centaines de milliers en Europe et continuent d’arriver.

    Se basant sur les chiffres donnés par les gouvernements, Pew estime que la moitié des « migrants » arrivés en 2015 et 2016, soit 1,1 million de personnes, attendent toujours de savoir si elles obtiendront ou non le droit d’asile. A ceux-là s’ajoutent au moins 250.000 migrants de 2017 jusqu’ici.

    Ce qui fait environ, au bas mot, 1,350 million de « migrants » qui sont « dans l’incertitude » de leur sort, et qui constituent la « nation des limbes », selon la traduction littérale de l’expression anglaise, terriblement imagée. Cette nation des limbes a autant de « citoyens » que Chypre et Malte réunis.

    Une nation de l’ombre et d’une ombre de plus en plus épaisse, car ceux à qui on refuse l’asile (pour des raisons évidentes) restent en Europe. Pew indique que l’on ne sait pas ce que deviennent les demandeurs d’asile déboutés de leur demande… C’est–à-dire que les gouvernements, qui sont censés les renvoyer, ne le font pas et ne s’en préoccupent pas. Pew « estime » que 75.000 demandeurs d’asile, soit 3% du total de 2015 et 2016, sont partis…

  • Soros toujours dans le collimateur

    Le porte-parole du gouvernement hongrois Bence Tuzson a annoncé hier l’organisation prochaine d’une « consultation nationale » sur le « plan Soros » de colonisation de l’Europe par les « migrants ».

    Le parti Fidesz au pouvoir avait déclaré la semaine dernière qu’il souhaitait que le gouvernement prenne une telle initiative.

    Ce référendum contre George Soros, qui en outre finance nombre d’organisations subversives un peu partout, fait suite à la campagne d’affiches du gouvernement hongrois contre le milliardaire d’origine hongroise, cet été. L’une d’elles le montrait notamment tout sourire et la légende disait : « Ne laissez pas Soros rire le dernier. » La campagne avait été dénoncée comme antisémite par diverses organisations juives, mais elle avait eu le soutien du gouvernement… israélien.

    L’annonce de ce référendum fait suite également à l’arrêt de la Cour de Justice de l’UE qui a donné tort à la Hongrie sur l’obligation d’accueil des migrants. Une façon pour Orbán de dire aux instances de l’UE que l’affaire n’est pas close. Le secrétaire d’Etat aux affaires parlementaires, Csaba Dömötör, a d’ailleurs souligné hier lors d’une conférence de presse que le plan Soros était aussi celui de la Commission européenne et du Parlement européen, qui ne cessent de prétendre qu’une immigration massive est nécessaire.

    La précédente « consultation nationale », en avril, était intitulée « Stoppons Bruxelles », avec 6 questions dont deux concernaient les migrants, et une les « organisations soutenues par l’étranger dans le but d’interférer avec les affaires intérieures de notre pays de façon opaque ». La première, en 2015, était sur l’immigration et le terrorisme.

  • Démocratie UE

    Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, a déclaré hier que dans le cadre du « train de mesures en matière de démocratie » visant à accomplir le « saut démocratique » que Jean-Claude Juncker a appelé de ses vœux lors de son « discours annuel sur l’état de l’union », il y aura une réforme du financement des partis politiques européens. Un communiqué de la Commission l’évoque également.

    Puisqu’il s’agit de renforcer la démocratie, on va réduire ou supprimer le financement des partis qui ne sont pas en phase avec la démocratie européenne, à savoir la dictature européiste en construction. Afin de mettre fin à « une utilisation abusive de l'argent des contribuables européens » (bien trouvé, non ?).

    La proposition consiste à établir « un lien plus étroit entre la représentation réelle et le financement », en faisant passer de 85 à 95% le pourcentage du financement alloué selon le nombre de voix recueilli.

    En clair, alors qu’aujourd’hui 15% du financement total est réparti de façon égalitaire entre tous les partis européens enregistrés, quels que soient leurs scores aux élections, cette proportion descendra à 5%.

    En bref, les gros partis auront autant d’argent, et les petits partis beaucoup moins.

    Il n’y aura aucun changement pour le PPE et les socialistes. Le seul parti qui y gagnera sera l’ALDE. Comme par hasard le plus européiste…

    Les affreux partis d’extrême droite (Alliance des mouvements nationaux européens, Alliance européenne pour la liberté, Mouvement politique chrétien européen, Alliance pour la paix et la liberté) verront leur maigre financement amputé de 44%.

    Celui qui souffrira le plus de cette réforme, si le Parlement européen la vote, sera… la Coalition pour la vie et la famille, dont le financement baissera de 66%...

  • Européisme

    La commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen a discuté hier de la possibilité de créer des listes transnationales aux élections européennes, suite au Brexit.

    On sait que Emmanuel Macron est un ardent propagandiste des listes transnationales, comme tous les européistes fanatiques. A priori ça ne sert à rien, puisque les « eurodéputés » ne sont pas des représentants de leurs pays et font partie de groupes transnationaux. Mais ce serait évidemment un puissant levier de l’idéologie européiste que d’obliger les citoyens à voter pour deux listes, une du pays, et une liste européenne.

    Le Brexit en est l’occasion, puisque le retrait du Royaume-Uni va libérer 73 sièges au Parlement européen. Et dans son discours de ce matin (pompeusement appelé « discours sur l’état de l’union » comme s’il y avait déjà des Etats-Unis d’Europe), Jean-Claude Juncker a naturellement appuyé cette idée, qui est également défendue par les gouvernements italien et grec, et au Parlement européen par les Verts et les libéraux.

    Mais Danuta Hübner, qui prépare un rapport sur le sujet conjointement avec Pedro Silva Pereira, considère qu’il n’est pas possible de décider quoi que ce soit avant que le Royaume-Uni ait effectivement quitté l’UE.

    « C’est la première fois que cela arrive dans ma vie que des Etats membres nous pressent de construire cette démocratie pan-européenne et nous hésitons à le faire ! », pleurniche Guy Verhofstadt.

    Il oublie juste un petit point… démocratique. Pour établir des listes idéologiquement pan-européennes, il faut modifier la loi électorale, et cela ne peut se faire qu’à l’unanimité du Conseil européen.

    Or on ne voit pas vraiment la Pologne ou la Hongrie, ni d’ailleurs le Danemark, accepter l’obligation de listes qui nient ouvertement le fait national…

  • Brexit

    La catastrophe du Brexit continue au Royaume-Uni : le taux de chômage est tombé à 4,3%, le plus bas depuis 1975.

    Et les salaires ont augmenté de 2,1%.

    Depuis un an, période de mai à juillet.

  • Ça continue…

    La Commission européenne envoie au gouvernement polonais un « avis motivé » contre sa loi de réforme judiciaire. C’est la deuxième étape de la « procédure d’infraction ».

    Fin août, après les célébrations du 300e centenaire du couronnement de l’icône de Czestochowa, le gouvernement avait répondu à la Commission que ses critiques étaient « sans fondement » et que la réforme était conforme aux valeurs européennes. Ce qui n’a pas plus du tout aux commissaires, d’autant que cette réponse arrivait avec deux jours de retard. Car on ne travaille pas un jour férié (celui de la fête de Czestochowa, et le lendemain était un dimanche).

    Désormais, le gouvernement polonais a un mois pour « prendre les mesures qui s’imposent », faute de quoi la Commission… « pourrait décider de saisir la Cour de Justice de l’Union européenne ».

     

  • Les Norvégiens le restent

    Au début de l’année on donnait comme acquise la victoire de la gauche aux législatives norvégiennes. Les travaillistes étaient crédités de 36% des voix.

    Les élections ont eu lieu hier. Les travaillistes ont obtenu 27,4% des voix, leur deuxième plus mauvais score depuis 1924.

    L’alliance des conservateurs (25,1%) et des « populistes » (le parti du progrès, 15,3%) garde donc le pouvoir. Pour faire en sorte que la Norvège reste un pays florissant, en dehors de l’Union européenne, et en dehors de la tsunamigration (grâce aux « populistes »). Et les Verts sont en dessous des 5%, ce qui permet de continuer tranquillement l’exploitation du pétrole.

    La Norvège a le fonds souverain (abondé par les revenus du pétrole et les gains des placements) le plus important du monde. On disait qu’il allait peut-être dépasser le montant historique de mille milliards de dollars à la fin de cette année. Il a atteint les mille milliards de dollars ce mardi. Au premier semestre il a connu un rendement record de 6,5%, soit un gain de 499 millions de couronnes (63,7 millions de dollars).

    Le gouvernement puise un peu dans le fonds pour assurer le bien-être général. Il a toutefois abaissé de 4 à 3% le plafond autorisé. Mais 3% de 1000 milliards, ça fait quand même 30 milliards…

    P.S. - Certains pourraient se demander à quoi ça sert d'amasser tout cet argent. C'est tout simplement que les Norvégiens, eux, pensent à leurs descendants : quand ils n'auront plus de pétrole, ils auront toujours les revenus du pétrole, c'est-à-dire du pactole.

  • Brexit

    La Chambre des Communes a adopté au petit matin en deuxième lecture le projet de loi d’abrogation de l’acte d’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté économique européenne en 1972.

    On disait que Theresa May affaiblie aurait besoin des dix voix des Unionistes d’Irlande du Nord pour faire passer le texte. En fait celui-ci a été adopté par 326 voix contre 290. Même sans les unionistes elle avait donc encore nettement la majorité.

    Evidemment elle n’a pas caché sa joie : « Le Parlement a pris la décision historique de soutenir la volonté du peuple britannique et de voter pour une loi qui apporte certitude et clarté en vue de notre retrait de l'Union européenne. »

    Le texte, qui rétablit la souveraineté du droit britannique et permet au gouvernement de faire un sort aux quelque 12.000 règlements européens qui s'appliquent actuellement dans le pays, va maintenant être examiné pendant huit jours en commission avant de poursuivre son parcours parlementaire.

  • La lettre de Viktor Orban à Jean-Claude Juncker

    Orban1.jpeg

    Orban2.jpeg

    Cher Monsieur le Président, cher Jean-Claude,

    En réponse à votre lettre du 5 septembre 2017, je souhaite par la présente vous informer de la position du gouvernement hongrois sur les questions que soulève ladite lettre.

    Tout d'abord, je suis heureux de constater que vous aussi reconnaissez les efforts de la Hongrie en matière de protection des frontières. Au cours des deux dernières années, la Hongrie a défendu nos frontières communes en mobilisant des ressources budgétaires, en construisant une clôture de protection et en y plaçant des milliers de chasseurs à la frontière en service actif.

    Je me permets de réitérer respectueusement le point de vue que j’ai exprimé au sommet des chefs d'État et de gouvernement européens, selon lesquels la Hongrie doit toujours se comporter comme un pays où il existe des frontières Schengen, mais pour des raisons géographiques les migrants ne peuvent entrer dans le pays que s'ils ont traversé les frontières de l'UE dans d'autres États membres ; principalement en Grèce. Pour cette raison, la Hongrie n'a pas participé et ne veut pas participer à des projets qui ne considèrent pas cela comme évident.

    De la part du gouvernement hongrois, je souhaite également préciser que, de notre point de vue, votre interprétation du principe de solidarité n'est pas conforme à la législation de l'Union européenne. Et n’est pas conforme aux traditions historiques hongroises. A l’inverse de certains grands Etats membres de l’UE, la Hongrie n’a pas de passé colonial. Ces grands Etats sont devenus des pays d’immigration en raison des obligations découlant de leur héritage colonial. De son côté, la Hongrie n'est pas un pays d’immigration, ne veut pas devenir un pays d’immigration et ne peut pas accepter d'être obligée de changer cela. L'interprétation du principe de solidarité décrite dans votre lettre demande en substance la transformation de la Hongrie en un pays d’immigration contre la volonté des citoyens hongrois. À mon avis, ce n'est pas de la solidarité, c'est de la violence.

    Je souhaite vous informer que nous sommes déconcertés par la partie de votre lettre qui crée un lien entre la question de l'immigration et le Fonds de cohésion. Une telle relation n'existe pas et l'acquis communautaire actuel ne le permet pas. Selon le point de vue du gouvernement hongrois, une partie importante des ressources fournies par le Fonds de cohésion se retrouvent dans les entreprises de pays contributeurs nets. L'économie des principaux États membres de l'UE a donc grandement profité de l'utilisation du Fonds de cohésion, tout comme ils ont également bénéficié de l’ouverture des marchés de nouveaux États membres.

    Je souhaite enfin déclarer que j’ai été stupéfait et abasourdi de lire que vous et la Commission européenne refusiez de fournir un financement pour la clôture. Je suis convaincu que ceux qui ne soutiennent pas la clôture ne peuvent pas et ne veulent pas protéger les citoyens de l'Union européenne. Il est impossible de nous défendre contre les nombreuses tentatives de franchissement illégal de la frontière sans mettre en place des obstacles physiques. Si, au lieu de défendre nos frontières, la Commission européenne est disposée à financer uniquement des mesures et des organisations qui visent à faciliter l'admission des migrants, alors nous fournirons seulement de nouvelles incitations à des centaines de milliers de migrants qui souhaitent venir en Europe, au lieu de freiner l’immigration.

    Je me permets donc de réitérer la demande du gouvernement hongrois que l'Union européenne paye la moitié des dépenses de la mesure hongroise visant à défendre les frontières communes de Schengen, y compris le coût de la construction de la clôture. Cette somme - 270 milliards de forints - a été financée entièrement par les contribuables hongrois, mais la clôture et les chasseurs à la frontière hongrois ne protègent pas seulement les Hongrois, mais aussi les citoyens autrichiens, allemands et autres citoyens de l'Union européenne.

    Sincèrement,

    Viktor Orban