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Europe - Page 49

  • Slovénie

    Finalement c’est un européiste de gauche qui devient Premier ministre en Slovénie : Marjan Sarec, qui a laborieusement réussi à monter une coalition qui lui donne la majorité.

    Le candidat de la droite populiste, Janez Jansa, était arrivé en tête, mais il n’a pas réussi à trouver une majorité de gouvernement.

    Ce sera pour la prochaine fois ? Le voisin de la Hongrie, de l’Autriche et de l’Italie fait tache maintenant…

  • La Suède en dhimmitude

    Un cabinet suédois de traducteurs, Semantix, a été condamné à payer 40.000 couronnes, soit un peu moins de 4.000 €, à une jeune femme qui se plaignait de « discrimination ».

    Lors de son entretien d’embauche, Farah Alhajeh avait refusé de serrer la main du dirigeant qui la recevait. Lequel lui fit savoir que l’entretien était terminé avant de commencer, car on ne pouvait pas accepter une personne qui rejette la politesse élémentaire de serrer la main de ses collègues.

    Farah Alhajeh a porté plainte auprès du tribunal du travail, lequel lui a donné raison, au motif que le refus de serrer la main de quelqu'un du sexe opposé est une manifestation religieuse protégée par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme…  Ainsi fait-on dire à la Convention européenne des droits de l'homme que la loi islamique prime nos us et coutumes. Et le tribunal justifie ouvertement la charia : « La politique de l'entreprise est particulièrement préjudiciable aux (...) musulmans, pour qui la poignée de main entre les femmes et les hommes qui ne sont pas étroitement liés est interdite. »

    L’entreprise aurait pu souligner qu’il y a là aussi une discrimination, si la poignée de mains n’est interdite qu’avec des personnes de l’autre sexe. Mais Farah Alhajeh (ou ceux qui sont derrière elle) avait prévu le coup. Comme elle le répète avec complaisance dans les médias, elle respecte aussi scrupuleusement la loi suédoise que la loi islamique : la loi suédoise interdisant la discrimination entre homme et femme, elle ne serre pas la main des femmes davantage que celle des hommes…

    Elle souligne aussi que l’important n’est pas qu’elle reçoive 4.000 € mais qu’elle ait « fait respecter ses droits ».

    En attendant la suite des droits islamiques à faire respecter par la laïque Suède…

    Alors même qu’en mars dernier un rapport de l'Agence de la protection civile (MSB) tirait la sonnette d’alarme à propos de la constitution et du développement inquiétant d'une « société parallèle » dans le pays, promue par des groupes musulmans, « de nature à menacer la cohésion de la communauté nationale ».

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    Je vous ai bien eus... Passons à la suite...

  • Routine

    « État de droit: la Commission européenne engage l'étape suivante dans la procédure d'infraction ouverte pour préserver l'indépendance de la Cour suprême polonaise. »

    Le 2 juillet, la Commission avait envoyé au gouvernement polonais une lette de « mise en demeure ». La réponse des autorités polonaises « ne dissipe pas les préoccupations juridiques de la Commission ».

    « Aussi la Commission est-elle passée à la phase suivante de la procédure d'infraction. Les autorités polonaises disposent maintenant d'un mois pour prendre les mesures qui s'imposent pour se conformer à cet avis motivé. À défaut, la Commission pourrait décider de saisir la Cour de justice de l'Union européenne. »

    La Pologne a déjà été traînée devant la CJUE pour sa réforme des tribunaux, et elle fait l’objet de la terrifiante procédure de l’article 7, la soi-disant « arme nucléaire » de l’UE… qui ne peut que faire pschitt.

  • Décadence

    La France détient le record d’Europe des naissances hors mariage : 59,7%, soit 8 points de plus qu’il y a dix ans.

    La deuxième place est détenue à égalité par la Bulgarie et la Slovénie (58,6%). Suivent la Norvège et l’Estonie avec 56%.

    La Grèce est de très loin le pays où il y a le moins de naissances hors mariage : 9,4%.

    On verra la carte sur BFM.

    Bientôt il n’y aura plus que les invertis à… fabriquer des enfants dans le mariage.

  • "Face au populisme, les pro-UE s’organisent"

    Ce titre est celui d’un article d'Euractiv, ainsi présenté :

    Face aux eurosceptiques, qui veulent faire des élections européennes un référendum sur l’UE, la société civile appelle les forces progressistes à se rassembler pour défendre le bloc.

     Voilà un chef-d’œuvre de la langue de bois de la propagande européiste. « La société civile appelle »… Vous avez vu cela quelque part, la « société civile » qui demande aux « forces progressistes » de se rassembler pour défendre l’européisme ? Où ça ? Nulle part on ne voit la « société civile » faire cela. Car ça se verrait, tout de même, si la « société civile », à savoir… tout le monde, se mobilisait ainsi…

    En fait, ce que Euractiv appelle « société civile », ce sont deux pauvres petits lobbies microscopiques : Civico Europa, et Pulse of Europe.

    Ils lancent un appel désespéré « aux mouvements civiques européens, aux leaders d’opinion, aux personnalités politiques et aux citoyens, afin de former une Alliance Europa, une plateforme au sein de laquelle organiser des débats et une redéfinition de l’Europe de demain », comprenez : arrêter la progression des horribles populistes qui veulent fermer les sociétés sur elles-mêmes alors que nous voulons une société ouverte, et relancer l’européisme pur et dur…

    Et pour enfoncer le clou :

    « Les coalitions nationales égoïstes mènent à la guerre. Nous voulons unir les citoyens européens ; nous ne sacrifierons pas (à nouveau) notre avenir sur l’autel du nationalisme. »

    Ils ne craignent pas le ridicule. Car c’est exactement le contraire que l’on voit : une alliance de plus en plus étroite et étendue des « populistes », notamment dans le Groupe de Visegrád et autour de ce groupe, l’Autriche, l’Italie… Or c’est bien ce que voient les idéologues européistes, et la déclaration de Steve Bannon, qui veut offrir ses services pour unir davantage tous les mouvements populistes d’Europe dans la perspective des prochaines élections, les a plongés dans l’angoisse…

  • Chut…

    Les députés italiens ont approuvé par 382 voix contre 11 la fourniture gratuite de 12 bateaux patrouilleurs aux garde-côtes libyens afin d’empêcher les « migrants » de traverser la Méditerranée.

    Ne le dites pas aux immigrationnistes, ce plan a le soutien de… la Commission européenne.

    Et ne le dites pas aux partisans de l’actuel gouvernement de Madrid, les dernières séances de formation ont été réalisées par… la Marine espagnole.

  • Un ministre de la Famille

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    Dès sa nomination, le nouveau ministre italien de la Famille, Lorenzo Fontana, avait parlé clair pour la… famille. La vraie.

    J’apprends par Rorate Cæli que Lorenzo Fontana, qui est membre de La Ligue depuis 18 ans, est un catholique pratiquant qui assiste à la messe traditionnelle, et s’est marié avec la messe traditionnelle. En 2007 il était conseiller municipal de Vérone et il avait dit à propos du motu proprio Summorum Pontificum : « C'est un événement d'importance historique, qui marque un retour à la tradition. »

    Lorenzo Fontana est connu pour sa participation à la Fête pour la Vie à Vérone et à la Marche pour la Vie à Rome.

    Au début de cette année il a publié un livre co-écrit avec l'ancien président de la Banque du Vatican, Ettore Gotti Tedeschi, préfacé par… Matteo Salvini (le chef de La Ligue, aujourd’hui vice-Premier ministre) : Le berceau vide de la civilisation – Les origines de la crise.

    Dans ce livre, Lorenzo Fontana explique que les Italiens sont en danger d'extinction à la suite de la décision de combler le fossé démographique par un flux continu d'immigrants : « D'une part [nous avons] l'affaiblissement de la famille et le combat pour les unions homosexuelles, la théorie du genre dans les écoles ; d'autre part, l'immigration massive que nous vivons et l'émigration de nos jeunes à l'étranger. Ces problèmes sont tous liés et interdépendants, car ces facteurs signifient l'élimination de notre communauté et de nos traditions. Le danger est l'élimination de notre peuple. »

    Rorate Cæli publie une vidéo d’une brève allocution de Lorenzo Fontana lors du congrès de la Ligue, à Parme, en mai 2017. Voici la traduction de son propos (traduction française du texte anglais traduit de l’italien… mais le sens ne fait aucun doute) :

    Lire la suite

  • Racket belge

    Les journalistes qui couvrent l’actualité de l’UE ont eu la surprise de lire, en réponse à leur demande d’accréditation pour le prochain sommet de l’UE à Bruxelles :

    « Depuis le 1er juin 2018, une nouvelle législation belge prévoit un droit de 50 euros à la charge des employeurs de toute personne faisant l'objet d'un contrôle de sécurité effectué par les autorités belges. Ce contrôle a actuellement une validité de six mois. Une facture sera envoyée à votre employeur par les autorités belges. »

    En bref il faudra payer 100 € par an pour avoir le droit de suivre les sommets de l’UE. Une bonne occasion de les boycotter…

    Le plus ahurissant, ce sont les réactions des eurocrates. Ils devraient hurler contre cette atteinte à la liberté de la presse et patin-couffin, or ils se contentent de grommeler, de façon ridicule. Le Conseil européen fait dire de façon non officielle qu’il est embarrassé (sic) par cette décision qui lui a été imposée… La Commission européenne fait dire par une porte-parole adjointe : « L'idée ne nous plaît pas. » Sic.

    Addendum 27 septembre. Le tollé est tel que la mesure est abandonnée. (Plus exactement les journalistes seront exemptés de la taxe.)

  • Trump et Conte

     

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    Les sites de propagande européiste font aujourd’hui leurs titres sur la rencontre entre Donald Trump et le Premier ministre italien Giuseppe Conte, et ils s’étranglent des propos du président américain.

    Les voici intégralement dans la traduction que donne Fdesouche :

    « C’est un grand honneur de recevoir Giuseppe Conte d’Italie. Il fait un boulot fantastique. Je voudrais vraiment vous remercier infiniment d’être ici, nous sommes devenus amis lors du sommet du G7, nous nous sommes appelés … Je suis tout-à-fait d’accord avec ce que vous faites sur la migration, l’immigration illégale et même l’immigration légale. L’Italie a pris une position très ferme sur les frontières, une position que peu de pays ont prise et, franchement, c’est une très bonne chose à mon avis. Beaucoup d’autres pays d’Europe devraient faire pareil. Certains ont pris cette position depuis longtemps et s’en sortent beaucoup mieux. Donc je voudrais juste vous remercier, je suis heureux que vous soyez avec nous, c’est un honneur. Nous avons beaucoup de choses à nous dire sur le commerce, sur notre armée, vous commandez de nombreux avions. Les Etats-Unis ont un très gros déficit commercial comme d’habitude avec l’Italie d’environ 31 milliards de dollars, et je suis sûr que nous redresserons cela très vite, mais nous prenons cela comme un grand honneur de vous avoir ici.»

  • "Nous sommes l’avenir de l’Europe"

    Comme tous les ans, Viktor Orbán a prononcé, samedi, un discours à l’université d’été des Hongrois de Roumanie. voici des extraits du compte rendu publié par les bureaux du Premier ministre.

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    Il a déclaré que chaque pays européen a le droit de défendre sa culture chrétienne et qu'il a le droit de rejeter l'idéologie du multiculturalisme.

    Chaque pays a le droit de défendre le modèle familial traditionnel et de professer que «chaque enfant a droit à une mère et à un père», a souligné M. Orbán.

    Il a déclaré que les pays d'Europe centrale ont le droit de protéger leurs secteurs économiques et leurs marchés stratégiques à l'échelle nationale.

    Il considère comme un principe fondamental que chaque pays a le droit de défendre ses frontières et de rejeter l'immigration.

    Le Premier ministre a déclaré qu'un autre précepte fondamental est que sur les questions les plus importantes, chaque pays a le droit d'insister sur le principe d'une nation, une voix ; à son avis, cela ne peut pas non plus être refusé au sein de l'UE.

    « Nous, Centre-Européens, affirmons qu'il existe une vie au-delà du mondialisme, que ce n'est pas la seule voie, et que la voie de l'Europe centrale est celle d'une alliance de nations libres », a déclaré le Premier ministre.

    M. Orbán a déclaré que les dirigeants actuels de l'Europe ne sont pas en mesure de faire leur travail: ils ont été incapables de défendre le continent contre l'immigration. Il a dit que l'élite européenne a échoué et que la Commission européenne - dont les jours sont comptés - est un symbole de cet échec.

    Il a souligné que selon les traités fondateurs, la Commission européenne doit être impartiale et loyale, et garantir les quatre libertés fondamentales.

    Au lieu de cela, a-t-il affirmé, la Commission est aujourd'hui partisane, parce qu'elle se range du côté des libéraux; elle n’est pas loyale parce qu'elle œuvre contre l'Europe centrale; et elle n'est pas une amie de la liberté, car au lieu des libertés, elle travaille à la construction d'un socialisme européen.

    Selon M. Orbán, une élite européenne exclusivement libérale a échoué parce qu'elle nie ses racines, et au lieu d'une Europe reposant sur des bases chrétiennes, elle construit une Europe «ouverte».

    Il résume ainsi la divergence d'attitude:

    « Dans l'Europe chrétienne, le travail avait du prestige, l'homme avait de la dignité, les hommes et les femmes étaient égaux, la famille était la base de la nation, la nation était la base de l'Europe et la sécurité garantie. Dans l'Europe ouverte d'aujourd'hui, il n'y a pas de frontières, les Européens peuvent être facilement remplacés par des immigrés, la famille est devenue une cohabitation facultative et fluide, la nation, l'identité nationale et la fierté nationale sont considérées comme des notions négatives et obsolètes, l’Etat ne garantit plus la sécurité. »

    Il a ajouté que, dans l'Europe libérale, l'identité européenne a été réduite à une forme dépourvue de contenu.

    Selon M. Orbán, la démocratie libérale est devenue une «non-démocratie libérale»: il y a le libéralisme, mais sans la démocratie. Il a ajouté qu'un signe de ce manque de démocratie est qu'en Europe occidentale la censure et les restrictions à la liberté de parole sont devenues des phénomènes généraux.

    Le Premier ministre a déclaré qu'il pensait que nous devions nous concentrer sur les élections du Parlement européen de 2019, et que les élections ne pouvaient porter que sur un seul problème européen commun sérieux: la question de l'immigration.

    Il a dit que si l'Europe décidait de l'immigration, elle déciderait aussi de l'élite européenne et si elle a bien géré la question de l'immigration.

    Selon lui, l'élite européenne est nerveuse parce que le résultat positif des élections en Hongrie pourrait conduire au déraillement de la transformation à grande échelle de l'Europe: le plan Soros. Il pense qu'aux élections européennes, le grand objectif de transformer l'Europe et de la transformer en une ère post-chrétienne et post-nationale pourrait être bloqué.

    Il existe une alternative à la démocratie libérale: la démocratie chrétienne. Il a dit trompeuse l'approche qui prétend que la démocratie chrétienne peut aussi être libérale. Il a déclaré que la démocratie chrétienne peut être qualifiée d’illibérale. La démocratie libérale est du côté du multiculturalisme, elle est pro-immigration et promeut un modèle fluide de la famille, a-t-il dit. En revanche, a souligné M. Orbán, la démocratie chrétienne accorde la priorité à la culture chrétienne, est anti-immigration et promeut le modèle de la famille chrétienne.

    Aux élections européennes, nous pourrons faire nos adieux à la démocratie libérale et à l'élite de 1968. Selon le Premier ministre, aux élections du Parlement européen de l'année prochaine nous pourrons dire adieu non seulement à la démocratie libérale mais aussi à l'élite de 1968. Il a déclaré qu'au lieu de la génération de 1968, le moment est venu pour la génération anti-communiste, chrétienne et engagée au niveau national qui a émergé dans les années 1990. En concluant son discours à Tusnádfürdő, M. Orbán a déclaré: « Il y a trente ans, nous pensions que l'Europe était notre avenir. Aujourd'hui, nous croyons que nous sommes l'avenir de l'Europe ».