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"Nous sommes l’avenir de l’Europe"

Comme tous les ans, Viktor Orbán a prononcé, samedi, un discours à l’université d’été des Hongrois de Roumanie. voici des extraits du compte rendu publié par les bureaux du Premier ministre.

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Il a déclaré que chaque pays européen a le droit de défendre sa culture chrétienne et qu'il a le droit de rejeter l'idéologie du multiculturalisme.

Chaque pays a le droit de défendre le modèle familial traditionnel et de professer que «chaque enfant a droit à une mère et à un père», a souligné M. Orbán.

Il a déclaré que les pays d'Europe centrale ont le droit de protéger leurs secteurs économiques et leurs marchés stratégiques à l'échelle nationale.

Il considère comme un principe fondamental que chaque pays a le droit de défendre ses frontières et de rejeter l'immigration.

Le Premier ministre a déclaré qu'un autre précepte fondamental est que sur les questions les plus importantes, chaque pays a le droit d'insister sur le principe d'une nation, une voix ; à son avis, cela ne peut pas non plus être refusé au sein de l'UE.

« Nous, Centre-Européens, affirmons qu'il existe une vie au-delà du mondialisme, que ce n'est pas la seule voie, et que la voie de l'Europe centrale est celle d'une alliance de nations libres », a déclaré le Premier ministre.

M. Orbán a déclaré que les dirigeants actuels de l'Europe ne sont pas en mesure de faire leur travail: ils ont été incapables de défendre le continent contre l'immigration. Il a dit que l'élite européenne a échoué et que la Commission européenne - dont les jours sont comptés - est un symbole de cet échec.

Il a souligné que selon les traités fondateurs, la Commission européenne doit être impartiale et loyale, et garantir les quatre libertés fondamentales.

Au lieu de cela, a-t-il affirmé, la Commission est aujourd'hui partisane, parce qu'elle se range du côté des libéraux; elle n’est pas loyale parce qu'elle œuvre contre l'Europe centrale; et elle n'est pas une amie de la liberté, car au lieu des libertés, elle travaille à la construction d'un socialisme européen.

Selon M. Orbán, une élite européenne exclusivement libérale a échoué parce qu'elle nie ses racines, et au lieu d'une Europe reposant sur des bases chrétiennes, elle construit une Europe «ouverte».

Il résume ainsi la divergence d'attitude:

« Dans l'Europe chrétienne, le travail avait du prestige, l'homme avait de la dignité, les hommes et les femmes étaient égaux, la famille était la base de la nation, la nation était la base de l'Europe et la sécurité garantie. Dans l'Europe ouverte d'aujourd'hui, il n'y a pas de frontières, les Européens peuvent être facilement remplacés par des immigrés, la famille est devenue une cohabitation facultative et fluide, la nation, l'identité nationale et la fierté nationale sont considérées comme des notions négatives et obsolètes, l’Etat ne garantit plus la sécurité. »

Il a ajouté que, dans l'Europe libérale, l'identité européenne a été réduite à une forme dépourvue de contenu.

Selon M. Orbán, la démocratie libérale est devenue une «non-démocratie libérale»: il y a le libéralisme, mais sans la démocratie. Il a ajouté qu'un signe de ce manque de démocratie est qu'en Europe occidentale la censure et les restrictions à la liberté de parole sont devenues des phénomènes généraux.

Le Premier ministre a déclaré qu'il pensait que nous devions nous concentrer sur les élections du Parlement européen de 2019, et que les élections ne pouvaient porter que sur un seul problème européen commun sérieux: la question de l'immigration.

Il a dit que si l'Europe décidait de l'immigration, elle déciderait aussi de l'élite européenne et si elle a bien géré la question de l'immigration.

Selon lui, l'élite européenne est nerveuse parce que le résultat positif des élections en Hongrie pourrait conduire au déraillement de la transformation à grande échelle de l'Europe: le plan Soros. Il pense qu'aux élections européennes, le grand objectif de transformer l'Europe et de la transformer en une ère post-chrétienne et post-nationale pourrait être bloqué.

Il existe une alternative à la démocratie libérale: la démocratie chrétienne. Il a dit trompeuse l'approche qui prétend que la démocratie chrétienne peut aussi être libérale. Il a déclaré que la démocratie chrétienne peut être qualifiée d’illibérale. La démocratie libérale est du côté du multiculturalisme, elle est pro-immigration et promeut un modèle fluide de la famille, a-t-il dit. En revanche, a souligné M. Orbán, la démocratie chrétienne accorde la priorité à la culture chrétienne, est anti-immigration et promeut le modèle de la famille chrétienne.

Aux élections européennes, nous pourrons faire nos adieux à la démocratie libérale et à l'élite de 1968. Selon le Premier ministre, aux élections du Parlement européen de l'année prochaine nous pourrons dire adieu non seulement à la démocratie libérale mais aussi à l'élite de 1968. Il a déclaré qu'au lieu de la génération de 1968, le moment est venu pour la génération anti-communiste, chrétienne et engagée au niveau national qui a émergé dans les années 1990. En concluant son discours à Tusnádfürdő, M. Orbán a déclaré: « Il y a trente ans, nous pensions que l'Europe était notre avenir. Aujourd'hui, nous croyons que nous sommes l'avenir de l'Europe ».

Commentaires

  • Ah si le pape pouvait avoir ce même sens de la réalité ! Heureusement il reste quelques religieux à l'avoir comme par exemple le cardinal Sarah qui lors du dernier synode sût nommer les deux totalitarismes qui menacent la famille et l’Église : le libertarianisme de nos démocraties occidentales et l’islamisme radical. On est sûr que dans les années à venir, ils seront ennemis l'un et l'autre comme le furent au XXe siècle le nazisme et le communisme.

    En France malheureusement, les têtes politiques, pourtant ayant été bercées dans des écoles protectrices du message de l'Eglise, ont trahi leur peuple pour ce libertarianisme. Le fondateur du FN avait été 4 ans chez les jésuites. Macron et Fillon aussi. Même notre chef d'état major en vient. Pourquoi donc n'ont-ils pas été capable de résister à la tentation de cette haute finance si dangereuse ? Il faut que cela soit d'un petit pays tel que la Hongrie que l'espoir vienne. Pour rappel, fin 2017, ils étaient 99% de votants français à ne pas vouloir choisir ce nationalisme si bien décrit par Viktor Orbán.

  • un Asselineau déguisé en polonais !
    quand verra-t-on ses prochaines transformations ?

  • Théofrède le soixante-huitard ! Je joins mes vœux à ceux du Premier Ministre pour dire adieux à la démocratie libérale et à l'élite de 1968 !

  • au fou !
    lachez les chiens !

Les commentaires sont fermés.