Les journalistes qui couvrent l’actualité de l’UE ont eu la surprise de lire, en réponse à leur demande d’accréditation pour le prochain sommet de l’UE à Bruxelles :
« Depuis le 1er juin 2018, une nouvelle législation belge prévoit un droit de 50 euros à la charge des employeurs de toute personne faisant l'objet d'un contrôle de sécurité effectué par les autorités belges. Ce contrôle a actuellement une validité de six mois. Une facture sera envoyée à votre employeur par les autorités belges. »
En bref il faudra payer 100 € par an pour avoir le droit de suivre les sommets de l’UE. Une bonne occasion de les boycotter…
Le plus ahurissant, ce sont les réactions des eurocrates. Ils devraient hurler contre cette atteinte à la liberté de la presse et patin-couffin, or ils se contentent de grommeler, de façon ridicule. Le Conseil européen fait dire de façon non officielle qu’il est embarrassé (sic) par cette décision qui lui a été imposée… La Commission européenne fait dire par une porte-parole adjointe : « L'idée ne nous plaît pas. » Sic.
Addendum 27 septembre. Le tollé est tel que la mesure est abandonnée. (Plus exactement les journalistes seront exemptés de la taxe.)
Commentaires
l'état belge jouit donc d'une autorité supérieure aux instances communautaires ?
c'est trés intéressant
quand décidera-t-on que la loi française est supérieure aux décisions communautaires ?
Et comme les Belges sont des génies, ils vont généraliser ce racket à tous les "bénéficiaires" des contrôles de sécurité des aéroports (déjà payés par les taxes d'aéroport, mais un petit supplément ne fera pas de mal), gares, musées, lieux publics etc....
L'argent servira à lutter contre le terrorisme islamique, pas le terrorisme d'Etat belge.
Le Belge est parfois lourd, mais il partage avec le Britannique le goût de l'understatement. Aussi le génie de certains représentants de ce peuple s'exprime-t-il avec discrétion, sans ce prétentieux m'as-tu-vu qui caractérise le génie argentin, par exemple. L'écrivain belge produira 350 chefs-d’œuvre, mais n'invoquera jamais, dans les interviews, que le travail, les nécessités alimentaires, un certain savoir-faire artisanal de modeste tâcheron. Au besoin, il s'abritera derrière un personnage dont la dérangeante perfection lui inspirera de souligner un jour les inexistants défauts. Le génie belge est une beauté aristocratique, incomparable et timide, mal dans sa peau, toujours soucieuse de ne pas porter ombrage à la Marie-couche-toi-là d'à-côté. J'aime bien le génie belge.