Notre pays doit prendre l’initiative de la constitution d’une Europe des nations de Brest à Vladivostok.
L’importance démographique, économique, militaire et géopolitique de cet arc boréal permettra de contrebalancer la superpuissance américaine, et celle des grands pays émergents comme la Chine et l’Inde.
L’Europe de Brest à Vladivostok est d’abord un espace de solidarité culturelle, historique et chrétienne.
La Turquie n’en fait donc pas partie, car ce pays, ami, n’est européen ni par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa religion, ni par sa culture.
La Grande Europe Boréale est aussi une zone d’intérêts économiques convergents : les immenses espaces riches en énergies fossiles de la Sibérie sont indispensables à l’autosuffisance de l’Europe, et, en même temps, il faut assurer la mise en valeur de ces immensités vides d’hommes, dans une zone qui risque demain de subir le déferlement de la marée démographique asiatique.
Cette politique de solidarité continentale, conforme à notre géopolitique et à nos besoins, nous sommes les seuls à la défendre.
Sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous sommes la seule opposition, la seule force de contre-proposition.
(discours de clôture de l'université d'été du Front national)
Commentaires
une vision interessante mais encore limitée. certes la russie appartient de par sa culture et son histoire à l'Europe et de ce fait rejoindra tout naturellement la CEE au cours des prochaines années, n'en déplaise à nos "alliés" US.
En revanche en se plaçant dans une perspective beaucoup plus lointaine 50 à 100 ans , un pays comme la Turquie mais sans doute l'ensemble des pays de la "mare notrum" seront appelés à rejoindre l'Europe et ainsi rassembler plus d'un milliard de personnes, cible démographique critique face aux deux milliards de Chinois et autant d'Indiens du XXII° Siècle.
Ce ne sont pas les gouvernements actuels des pays européens qui vont construire cette Europe. La plupart sont trop atlantistes pour cela.
Pour cela il faut des réseaux efficaces, et peut être même créer une "ONG". Il faut reconnaître que nos adversaires sont très performants avec leurs révolutions colorées, et il n'y a pas de droit d'auteur sur les méthodes. Mais il est vrai qu'ils furent financés par Soros et indirectement par les contribuables américains.
Cette grande Europe, Il faudrait en semer les graines dans les esprits, lui choisir des symboles (peut être un drapeau?) de manière à montrer une rupture avec cette Europe actuelle.
Je suis surpris de lire que « La Turquie n’en fait donc pas partie (de l’Europe), car ce pays, ami, n’est européen ni par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa religion, ni par sa culture. ».
Je suppose que Monsieur Lepen pensait en disant cela à l’Asie Mineure ?
Il ne faut pas pour autant oublier que Constantinople est de culture chrétienne jusqu’à sa chute en 1453 et reste en Europe.
550 ans de domination n’est pas grand chose au regard de son histoire et n’est pas une chose irréversible.
Si l’histoire nous enseigne bien une chose, c’est que rien n’est jamais acquis.