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Europe - Page 23

  • Un an après…

    La Commission européenne ouvre une procédure d’infraction contre l’Allemagne, à la suite de l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 5 mai 2020 qui remettait en cause (sans le dire ouvertement) la primauté du droit européen sur le droit national.

    C’était une question très technique (le programme d’achat d’obligations de la Banque centrale européenne), mais pour tout observateur attentif le fond était clair : la Cour constitutionnelle allemande s’opposait frontalement au principal dogme antinational de l’UE. Et ce n’était pas passé inaperçu en Hongrie ou en Pologne. A Varsovie, le Premier ministre Mateusz Morawiecki avait dit à juste raison que c’était « l’un des jugements les plus importants de l’histoire de l’Union européenne ».

    La Cour de Justice de l’UE avait réagi dès le 8 mai. Et deux jours plus tard la Commission européenne annonçait qu’elle pourrait ouvrir une procédure. Elle a mis néanmoins un an pour le faire effectivement. Sans doute parce qu’on ne peut pas traiter l’Allemand comme un Polonais ou un Hongrois…

  • Eurocrétin

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    Le monsieur s’appelle Heiko Maas, il est le ministre allemand des Affaires étrangères. Il a déclaré :

    « Nous ne pouvons plus nous laisser prendre en otage par ceux qui paralysent la politique étrangère européenne avec leurs vetos. Ceux qui le font jouent, à plus ou moins long terme, avec la cohésion de l’Europe. Je le dis donc ouvertement : le veto doit disparaître, même si cela signifie que nous pouvons être mis en minorité. »

    Cela revient périodiquement sur le tapis. Il reste quelques sujets où les décisions de l’UE doivent être prises à l’unanimité. C’est ce qui reste de la souveraineté des nations. Les européistes n’ont de cesse de vouloir faire disparaître cette survivance. Le prétexte cette fois c’est la Hongrie qui a plusieurs fois de suite bloqué des décisions de politique étrangère européenne.

    Heiko Maas fait semblant de ne pas savoir que la règle de l’unanimité est inscrite dans le marbre du traité européen, et qu’il faudrait donc une fois encore changer le traité. Et que pour cela il faut… l’unanimité des Etats membres…

  • Le Danemark et l’UE

    Le Parlement danois a voté à une écrasante majorité (70 contre 24) une nouvelle loi anti-immigration (d’origine gouvernementale social-démocrate). Elle dispose que tout demandeur d’asile arrivant sur le territoire, une fois sa demande enregistrée, sera envoyé dans un centre d’accueil en dehors de l’UE. S’il n’obtient pas le statut de réfugié, le demandeur d’asile devra quitter le pays où se trouve le centre. S’il obtient l’asile, ce sera… dans le pays où se trouve le centre.

    La difficulté est de trouver le pays qui acceptera le centre. Des discussions ont lieu avec plusieurs pays, notamment d’Afrique, et c’est le nom du Rwanda qui revient le plus souvent.

    La Commission européenne a fait savoir que ce projet n’était « pas compatible avec les règles de l’UE ». Tout en reconnaissant à voix basse que le Danemark s’est exempté de la politique commune de liberté, sécurité et justice (ainsi que de la politique étrangère commune… et de la citoyenneté européenne… et de la monnaie commune…).

  • Ah bon…

    La Suisse a rompu les négociations avec l’UE sur un « accord cadre ». Et le moins qu’on puisse dire est que la nouvelle est largement saluée dans toute la Suisse. En témoigne ce que dit Le Point :

    Le Courrier, publié à Genève, reste le seul organe de presse quelque peu progressiste sur les bords du lac Léman. Dans son éditorial portant sur la décision du Conseil fédéral (gouvernement) de « tirer la prise » sur l'accord-cadre en discussion depuis sept ans entre Bruxelles et Berne, Philippe Bach n'hésite pas à dénoncer « le mélange d'arrogance et de suffisance néolibérale qui sert de boussole idéologique à la bureaucratie communautaire ».

    Cela dit le titre du Point laisse perplexe :

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    Pas facile, pourtant…

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  • La Serbie dit non

    Comme chaque année, pour la « Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie », de nombreux ambassadeurs ont signé une lettre ouverte en soutien aux LGBTI de Pologne. La France se trouve parmi les instigateurs de ce soutien absurde. Car la lettre, rédigée cette année par le Danemark, n’ose pas demander une quelconque reconnaissance des « couples » de même sexe. Elle en reste au niveau de ce qui est défini par l’Union européenne, autrement dit le respect de la dignité de toute personne, la protection de toute personne contre les agressions physiques, le discours de haine, et les discriminations.

    Toutes choses qui sont autant respectées en Pologne qu’ailleurs. Ce que les 48 ambassadeurs signataires ne respectent pas, en revanche, c’est le droit à ne pas être calomnié, et de ne pas subir ce genre de discrimination : pourquoi la Pologne plutôt qu’un autre pays ?

    Parce que l’on sait que la Constitution polonaise de 1997 (qui n’a pas été écrite par le PiS mais par les post-communistes) stipule que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme. Et parce que des collectivités locales se sont déclarées exemptes de « l’idéologie LGBT ». Ce qui n'empêche pas nombre de gay prides... comme la lettre le reconnait puisqu'elle les soutient...

    Cette année, l’ambassadeur de Serbie a cru bon de signer lui aussi le torchon anti-polonais. Il a été carrément rappelé à Belgrade. Le gouvernement serbe souligne qu’il n’a pas été rappelé pour avoir signé, mais parce qu’il n’en avait pas référé au ministère. Ce qui ne trompe personne.

  • Une insulte à la Pologne

    Le site de propagande européiste UEobserver publie un podcast intitulé « Secours d’urgence pour la démocratie polonaise », dont la présentation commence ainsi : « Les parallèles avec l'ère soviétique sont de plus en plus évidents en Pologne, où la coalition au pouvoir chasse les juges et capture les tribunaux. »

    Il est difficile d’être plus insultant, quand on sait que nombre des dirigeants de la « coalition au pouvoir » sont des gens qui se sont battus contre le communisme soviétique au péril de leur liberté, voire de leur vie, et que les réformes judiciaires visent précisément à mettre fin à une organisation héritée de l’ère soviétique.

    L’accusation se veut spécialement blessante, car habituellement on dénonce la « dérive fasciste » de ceux qu’on veut stigmatiser et non une dérive soviétique, l’URSS ayant toujours bénéficié d’indulgences spéciales de la part des mondialistes.

    Sans surprise, le troisième et dernier intervenant est un membre de l’« Institut de politique européenne d’Open Society » (Soros)…

    L’autre grand site de propagande européiste, Euractiv, titre ce même jour sur la présidence portugaise de l’UE qui « va engager une procédure contre la Pologne et la Hongrie pour violation des valeurs européennes ». En fait c’est seulement le ministre portugais des Affaires étrangères qui a « réaffirmé l’intention de la présidence portugaise du Conseil de l’UE de poursuivre les procédures engagées ». On s’en doutait, mais ça va mieux en le répétant…

  • Une mise en garde de la dictature européenne

    Dans le contexte mondial, européen et français actuel c’est à peine perceptible, mais la mise en garde lancée à la Slovénie par la Commission européenne n’est pas anodine. D’autant qu’elle est émise par le commissaire européen… slovène, Janez Lenarčič.

    C’est donc le Slovène, commissaire européen chargé de la… gestion des crises, qui est chargé de faire savoir au gouvernement slovène qu’il est dans le collimateur. Parce que la Slovénie va assumer la présidence tournante de l’UE au second semestre, et que le pays qui préside le Conseil de l’UE est « censé agir en faveur du renforcement et de la défense des valeurs fondamentales de l’UE ».

    Or la Commission est « préoccupée ». Pourquoi ? On ne le saura pas. Du moins pas directement. Car Janez Lenarčič se réjouit de ce que en Slovénie « l’arène politique est beaucoup plus variée qu’en Hongrie », où « un seul bloc dispose de la majorité constitutionnelle au parlement ». On est censé comprendre que la Hongrie est une terrible dictature où les gens sont forcés de voter pour Orban, et ce qui est inquiétant est que si la configuration n’est pas encore la même en Slovénie, il se trouve que le Premier ministre slovène est un ami d’Orban, avec lequel il a plusieurs points communs qui ne sont pas parmi les « valeurs fondamentales de l’UE »… Avis aux Slovènes : vous ne devez pas voter de nouveau pour Janez Janša, et surtout vous ne devez pas lui donner une majorité constitutionnelle, car votre pays serait alors traité comme la Hongrie…

    Donc la démocratie se porte bien en Slovénie, et aussi, dit le commissaire, la liberté de la presse. « J’espère que cela restera ainsi », ajoute-t-il. Sous-entendu : parce que avec Janez Janša ça pourrait finir par changer. D’ailleurs, dit-il, on note une pression, de façon générale, sur la presse, et des « attaques verbales » (pas autrement définies). Et puis on doit reprocher au gouvernement de ne pas subventionner l’agence de presse du pays : ne pas avoir d’agence de presse aux ordres du gouvernement qui la finance, ce n’est pas bien… (Comment voulez-vous faire passer la propagande de Bruxelles ?)

    Bref, Janez Janša est prévenu : au second semestre, il devra se tenir à carreau…

  • Au Niger

    Hier, jour de l’Aïd el Fitr pour les musulmans, et de l’Ascension pour les chrétiens, un groupe de terroristes a attaqué le village de Fantio, dans la « zone des trois frontières » où a lieu la fameuse opération Barkhane. Le village n’a pas été choisi au hasard : ce fut là que le premier catholique du pays, Antoine Douramane Tahirou, baptisé à la Noël 1929 alors qu’il était dans l’armée française, organisera, rentré chez lui, le premier groupe de prière, qui deviendra paroisse en 1957.

    Les terroristes ont tué six personnes, dévasté le village, profané l’église, détruit la statue de la Vierge, les ornements et les livres liturgiques. Le bureau du directeur de l’école d’Etat a également été détruit.

    Ceci est spécialement dédié à l’apparatchik de la dictature UE Margaritis Schinas, aujourd'hui commissaire européen chargé de la promotion du mode de vie européen. La promotion du mode de vie européen consistant pour lui à souhaiter, hier, un « saint Aïd » à tous ceux qui célèbrent cette fête. Sans un mot sur l’Ascension. Mais Margaritis Schinas est aussi et d’abord vice-président de la Commission européenne chargé des questions migratoires. Donc de l’accompagnement de l’invasion de l’Europe par les musulmans et les terroristes qui vont avec. Et le mode de vie européen n’aura qu’à suivre…

  • Chronique des cinglés

    Euractiv publie un article intitulé « Limiter les mètres carrés par personne pour réduire l’empreinte carbone des logements ».

    C’est soi-disant le compte rendu d’un « webinaire » faisant suite à la publication d’un rapport du Bureau européen de l’environnement intitulé « Un plan d’action pour offrir un environnement bâti sain, abordable et durable pour tous ».

    Rapport qui bat en brèche la politique de « rénovation énergétique des bâtiments », totalement insuffisante pour atteindre l’objectif de 55% de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2030. Il est nécessaire de réduire drastiquement la taille des logements, comme l’explique le seul intervenant qu’évoque Euractiv, Pia Mamut, « chargée de recherche à la chaire de relations internationales et de développement durable à l’Université de Münster » :

    « Combien de mètres carrés par personne sont nécessaires ? », s’interroge la chargée de recherche. « 14 mètres carrés minimum à 20 mètres carrés maximum pour une personne seule et 40 à 80 mètres carrés pour un ménage de 4 personnes », déclare-t-elle.

    Si cette idée peut sembler extrême, « les conditions contextuelles, sociales, économiques et culturelles sont déjà explorées à la fois en science et en politique », ajoute Pia Mamut.

    Euractiv doit convenir in fine, en citant un membre de la Commission européenne, que nous sommes là dans le cadre des compétences nationales et non dans celles de l’UE. Mais il importait de lancer un ballon d’essai des khmers verts.

    (N.B. Si quelqu'un pouvait avoir une photo de l'appartement et/ou de la villa de Mme Mamut, ce pourrait être amusant.)

  • Sentimentalisme de propagande

    Le site Euractiv est, sous couvert d’information sur l’UE, un site de propagande européiste. On le sait, on peut le vérifier chaque jour. C’est parfois irritant (puisqu’on y trouve, aussi, des informations), mais, d’une certaine façon, c’est le jeu. On n’imagine pas l’UE sans propagande à sa solde.

    Mais hier Euractiv s’est livré à une immonde propagande larmoyante qui dépasse l’UE proprement dite, même si la propagande immigrationniste fait aussi partie de ses fondamentaux…

    Le titre :

    En Europe, 17 enfants migrants ont disparu chaque jour depuis 2018

    Sous le titre, la photo poignante d’un enfant de quatre ou cinq ans, avec un masque et un balluchon, tout seul sur une étendue de bitume (le port du Pirée, dit la légende).

    Donc on nous apprend que 18.292 « enfants migrants » ont « disparu » entre janvier 2018 et décembre 2020.

    Ce terrible constat est dressé par le « collectif de journalisme transfrontalier Lost in Europe »…

    Nulle part dans l’article, bien entendu, il n’y a la moindre allusion au fait, à l’incontestable fait, que d’abord on ne parle pas de petits enfants mais de « mineurs », ce qui n’est pas la même chose, et surtout que la grande majorité (70%, jusqu’à 80%) de ces « mineurs non accompagnés » sont majeurs, bon nombre d’entre eux ayant même plus de 30 ans.

    Certains d’entre eux ont « disparu » ? Evidemment, comme leurs aînés, et comme ceux qui ont donné leur âge véritable : ils ont disparu des radars officiels, mais, devenus clandestins, ils vivent tranquillement chez nous...