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Europe - Page 25

  • Frontex suspend…

    L’organisme de l’UE soi-disant chargé de surveiller les frontières, Frontex, annonce qu’il suspend ses opérations en Hongrie.

    Parce que la Hongrie continue d’empêcher les « migrants » d’entrer dans le pays et de demander l’asile, alors que le gouvernement a été condamné par la Cour de Justice de l’UE.

    Autrement dit parce que l’Etat hongrois continue de faire le travail que devrait faire Frontex…

  • Vexés

    Jeudi dernier, la BBC a révélé que le gouvernement britannique refusait d’accorder le statut diplomatique aux représentants de l’UE à Londres, au motif que l’UE n’est pas un Etat mais une organisation internationale. Ce qui est une vérité incontestable. (En témoigne du reste le fait qu'il n'y a pas de représentant de l'UE à l'ONU.)

    La réaction a été vive à Bruxelles. Les eurocrates sont vexés, et ils le sont d’autant plus que la position de Londres souligne l’illégitimité de leurs prétentions, car de fait ils se comportent comme un gouvernement, faisant en sorte que personne n’évente leur imposture. C’est même pour ça qu’il y a eu le Brexit…

    Ils sont allés jusqu’à évoquer le camouflet britannique au cours d’une réunion des ministres des Affaires étrangères, hier, et Josep Borrell a dit qu’il y a eu l’unanimité pour dénoncer ce geste « inamical » du Royaume-Uni.

    Le « haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité », qui se prend pour un ministre plénipotentiaire, répète ce que ses sous-fifres disent depuis jeudi : l’UE a 143 représentations dans le monde et elles ont toutes le statut diplomatique. Mais ce n’est pas un argument, que 143 pays aient cédé aux pressions de Bruxelles sans chercher à savoir ce qu’est l’UE…

  • Marielle de Sarnez

    « Toute la classe politique » (de fait, de Mélenchon à Marine Le Pen) « rend hommage » à Marielle de Sarnez.

    Comme je ne fais pas partie de la « classe politique », je peux dire que Marielle de Sarnez ne mérite aucun hommage.

    Marielle de Sarnez était une très influente militante de l’anti-France européiste. Elle était une ennemie résolue et persévérante de la souveraineté et de l’identité, de toute souveraineté et de toute identité.

    Le fait que toute la classe politique lui rende hommage souligne d’une lumière sinistre ce qu’est devenue cette classe politique. Il est vrai que c’est aussi avec la même unanimité que la classe politique est complice de la dictature soi-disant sanitaire.

    Cela dit, sa mort permettra à la Justice de faire des économies, puisque son procès pour détournement de fonds publics n’aura pas lieu.

  • Brexit

    Comme on pouvait s’en douter, un accord a finalement été conclu, la veille de Noël, sur le Brexit (l’UE avait davantage à perdre d’un non-accord que le Royaume Uni). Le texte a été signé par les deux chefs de l’UE Ursule et Charles ce matin.

    On remarque qu’Ursule termine son tweet – en anglais - par : « Our future is made in Europe ».

    « Il est temps maintenant de mettre le Brexit derrière nous. Notre avenir est “fait en Europe”. »

    Bref, elle croit que le Royaume-Uni n’est plus en Europe. Comme la Suisse et la Norvège ne sont pas en Europe, ni la Serbie ni le Monténégro… Ni Andorre, ni Saint-Marin, ni le Liechtenstein…

    On lira sur RT une intéressante analyse rétrospective de John Laughland.

  • Routine

    La Hongrie a été condamnée par la Cour de justice de l'Union européenne pour avoir mis en place deux « zones de transit » à la frontière avec la Serbie, lorsque avait été érigée la clôture pour empêcher l’invasion. Selon la CJUE la Hongrie violait le droit européen en matière d’asile. En mai elle avait déjà exigé la « libération des demandeurs d’asile ». La Hongrie avait alors démantelé ces camps et renvoyé les clandestins…

  • C’est reparti !

    Ça faisait bien longtemps qu’on ne nous avait pas parlé de la catastrophe économique inéluctable due au Brexit, dès le lendemain du référendum. Il est vrai que comme elle ne venait pas, la propagande apocalyptique européiste s’était calmée. Mais c’est reparti, maintenant qu’approche la date fatidique. Et les Echos titrent :

    Brexit: avec ou sans accord, l'économie britannique souffre déjà

    Mais oui. La nôtre, pas du tout, comme chacun sait.

    Comme quoi la dictature sanitaire sert à tout…

  • Compromis

    Les 27 ont trouvé un compromis pour débloquer la situation concernant le budget européen pluriannuel et le plan de relance post-covid. Le texte sur le respect de l’état de droit reste tel qu’il est, mais il est encore plus dépouillé de sa substance.

    D’emblée, le Conseil européen « souligne que le règlement doit être appliqué dans le plein respect de l'article 4, paragraphe 2, du TUE ». A savoir (ce qui est souvent quelque peu oublié et sans cesse battu en brèche par la Commission) : « L'Union respecte l'égalité des États membres devant les traités ainsi que leur identité nationale, inhérente à leurs structures fondamentales politiques et constitutionnelles, y compris en ce qui concerne l'autonomie locale et régionale. Elle respecte les fonctions essentielles de l'État, notamment celles qui ont pour objet d'assurer son intégrité territoriale, de maintenir l'ordre public et de sauvegarder la sécurité nationale. En particulier, la sécurité nationale reste de la seule responsabilité de chaque État membre. »

    Pour veiller à ce que le « mécanisme de conditionnalité » soit « appliqué d'une manière objective, équitable, impartiale et fondée sur des faits », la Commission va élaborer des « orientations », en concertation avec les Etats membres, qui seront établies après un arrêt de la Cour de Justice. (Ce sera donc dans au moins deux ans.)

    L’application du mécanisme ne pourra être envisagée qu’en dernier recours si les autres procédures n’ont pas permis de « protéger le budget »… Et il faudra prouver le lien entre les violations de l’état de droit et les intérêts financiers de l’Union : « La simple constatation de l'existence d'une violation de l'état de droit ne suffit pas à déclencher le mécanisme. »

    Et il y a encore cinq paragraphes de ce type.

    En bref il ne reste rien des exigences du Parlement européen, mais les détracteurs de la Pologne et de la Hongrie sauvent la face : le texte (a minima) reste tel quel.

  • Faux titre

    Screenshot_2020-12-05 Pétrole le Danemark, premier producteur européen, annonce l'arrêt de ses exploitations en 2050.png

    Le Danemark produit 100.000 barils par jour.

    La Grande-Bretagne 1 million.

    La Norvège 1,4 million.

    Mais la Grande-Bretagne et la Norvège ne sont pas dans l’UE, donc elles ne sont pas en Europe…

    On notera aussi la prétention d’être en pointe dans le monde et même de diriger l’élimination du pétrole, quand on en produit si peu, et que la production décline d'année en année (elle est plus de deux fois inférieure à ce qu’elle était il y a dix ans)…

  • 15 pages !

    La Commission européenne a pondu un document de 15 pages bien tassées intitulé « Rester à l’abri de la COVID-19 pendant l’hiver ».

    La Commission sait qu’elle n’a aucun pouvoir d’imposer des mesures, mais elle assène des « recommandations » qui sont comme des ordres. Non seulement aux Etats membres, mais même aux « voisins » ! « Les pays voisins de l’Union (…) sont également invités à aligner les mesures qu’ils prennent sur les mesures proposées ici. » Ach ! Je ne veux voir qu’une seule tête !

    Les mesures proposées sont sans surprise les mesures les plus liberticides prises par les Etats jusqu’ici.

    Donc pour la messe de Noël on reprend les « conseils » des « autorités sanitaires » espagnoles et on en fait un dogme (en évitant soigneusement de parler de messe, évidemment) :

    « En cas de cérémonies [des fois qu’il y aurait des cérémonies à Noël, allez savoir…], envisager d’éviter les assistances nombreuses ou de recourir à la diffusion en ligne, en télévision ou en radio, d’attribuer des places spécifiques où les membres d’une même famille (les «bulles domestiques») peuvent s’asseoir ensemble, et d’interdire le chant choral. »

    Interdire de chanter la liturgie de la Nativité, interdire de chanter les chants de Noël… Et regarder sur internet la messe basse de minuit…

    Il y a quand même des réactions, y compris au sein des institutions européennes. Antonio Tajani, président de la Commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen, a fermement demandé à Ursule de revoir sa copie.

    Enfin, la Commission européenne reprend en pleurnichant sa recommandation mort-née d’une « coordination » des Etats Membres sur l’interdiction des sports d’hiver…

    On notera aussi le point 6 : « Lutter contre la lassitude associée à la pandémie ». Une bonne initiative serait de ne pas pondre de textes de ce genre.

    Et le document se termine, bien sûr, par un hymne aux vaccins.

  • Pologne et Hongrie

    Les Premiers ministres hongrois Viktor Orbán et polonais Mateusz Morawiecki se sont rencontrés hier à Bruxelles et ont signé une « proposition commune » pour sortir de l’impasse budgétaire.

    On en trouvera le texte ici. En anglais. On se souvient avec nostalgie du temps pas si ancien où un tel texte aurait été forcément en français…

    La proposition est celle d’un « processus à deux volets ». D’une part, mettre en œuvre l’accord de juillet tel qu’il a été signé par tous les Etats membres, avant que soit ajoutée la clause de conditionnalité. D’autre part, discuter au Conseil européen de l'opportunité d'établir un lien entre l'état de droit et les intérêts financiers de l'Union. Si l’on décide d’établir ce lien, alors il faudra convoquer une conférence intergouvernementale pour négocier la modification nécessaire du traité européen.

    Le texte se termine ainsi : « Nous avons décidé d'aligner nos positions sur ces questions. Ni la Pologne, ni la Hongrie n'acceptera une proposition jugée inacceptable par l'autre. »

    On remarquera que la Pologne et la Hongrie donnent ici une véritable leçon d’état de droit : respect de ce qui a été signé, et des traités.

    Naturellement, les « sources diplomatiques européennes » laissent entendre anonymement que la proposition est irrecevable et que la Pologne et la Hongrie s’enfoncent encore davantage dans leur isolement…