La Commission européenne a pondu un document de 15 pages bien tassées intitulé « Rester à l’abri de la COVID-19 pendant l’hiver ».
La Commission sait qu’elle n’a aucun pouvoir d’imposer des mesures, mais elle assène des « recommandations » qui sont comme des ordres. Non seulement aux Etats membres, mais même aux « voisins » ! « Les pays voisins de l’Union (…) sont également invités à aligner les mesures qu’ils prennent sur les mesures proposées ici. » Ach ! Je ne veux voir qu’une seule tête !
Les mesures proposées sont sans surprise les mesures les plus liberticides prises par les Etats jusqu’ici.
Donc pour la messe de Noël on reprend les « conseils » des « autorités sanitaires » espagnoles et on en fait un dogme (en évitant soigneusement de parler de messe, évidemment) :
« En cas de cérémonies [des fois qu’il y aurait des cérémonies à Noël, allez savoir…], envisager d’éviter les assistances nombreuses ou de recourir à la diffusion en ligne, en télévision ou en radio, d’attribuer des places spécifiques où les membres d’une même famille (les «bulles domestiques») peuvent s’asseoir ensemble, et d’interdire le chant choral. »
Interdire de chanter la liturgie de la Nativité, interdire de chanter les chants de Noël… Et regarder sur internet la messe basse de minuit…
Il y a quand même des réactions, y compris au sein des institutions européennes. Antonio Tajani, président de la Commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen, a fermement demandé à Ursule de revoir sa copie.
Enfin, la Commission européenne reprend en pleurnichant sa recommandation mort-née d’une « coordination » des Etats Membres sur l’interdiction des sports d’hiver…
On notera aussi le point 6 : « Lutter contre la lassitude associée à la pandémie ». Une bonne initiative serait de ne pas pondre de textes de ce genre.
Et le document se termine, bien sûr, par un hymne aux vaccins.