Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 27

  • Dictature de l’UE

    La Cour de Justice de l’Union européenne vient de condamner la Hongrie pour les mesures prises afin d’empêcher Soros de faire sa propagande à l’université.

    La Hongrie avait démocratiquement voté une loi interdisant à une organisation étrangère de fonder ou gérer une université si elle ne gère pas déjà un établissement universitaire dans son pays. Ce qui est une mesure de bon sens, existant dans d’autres pays (notamment en France), et qui en l’occurrence obligeait l’université financée par Soros à quitter le pays.

    La Cour de Justice de l’UE considère que la Hongrie est trop méchante pour avoir le droit de réguler son organisation universitaire, et ajoute que le gouvernement hongrois ne peut pas prétendre que cette université étrangère porterait atteinte à l’ordre social hongrois. Puisque Soros est un pur philanthrope.

    En bref c’est un jugement en faveur de George Soros (financé par Soros ?), qui doit pouvoir répandre sa propagande partout sans contrôle.

    Addendum

    Réaction de Judit Varga, ministre de la Justice: "Nous trouvons le deux poids deux mesures inacceptable ; toute université en Hongrie doit respecter les lois de la même façon. Il n'y a aucune possibilité de créer une loi qui donnerait à l'université de Soros un avantage sur les universités hongroises."

  • Caricature

    Le Parlement européen doit adopter aujourd’hui une résolution contre la Bulgarie, déjà adoptée par sa commission des libertés civiles.

    « L’Union européenne ne peut pas être une caricature de l’Union soviétique », a réagi le député bulgare Angel Djambazki.

    Mais si, elle peut. Et ce n’est pas nouveau.

  • Orbán se rebiffe

    Věra Jourová, vice-présidente de la Commission européenne chargé des Valeurs et de la Transparence (sic et re-sic), a déclaré vendredi dernier au Spiegel : « Monsieur Orbán aime dire qu'il construit une démocratie illibérale. Je dirais : il construit une démocratie malade. »

    Mais Monsieur Orbán ne se laisse pas faire. Il a écrit à la présidente Ursule qu’il ne laissait pas insulter les Hongrois et qu’il exigeait la démission de la Jourová :

    « En Hongrie, selon la vice-présidente, une “démocratie malade” est en train de se construire, et en outre elle a insulté les citoyens européens de nationalité hongroise en disant qu'ils n'étaient pas en mesure de se forger une opinion indépendante. Ces déclarations ne sont pas seulement une attaque politique directe contre le gouvernement démocratiquement élu de la Hongrie, ce qui est devenu un lieu commun, c’est aussi une humiliation envers la Hongrie et le peuple hongrois. La première est inappropriée, la seconde est inacceptable.

    Ces déclarations sont en contradiction avec le rôle de la Commission en tant qu’institution neutre et objective inscrite dans le traité de Lisbonne. Elles constituent une violation flagrante du principe de coopération sincère et empêchent tout dialogue constructif entre la Hongrie et la vice-présidente.

    Ceux qui violent les traités ne peuvent se faire passer pour les défenseurs de l’État de droit et des valeurs européennes. Les déclarations de la vice-présidente Vera Jourová sont incompatibles avec son mandat actuel, sa démission est donc indispensable. Entre-temps, le gouvernement hongrois suspend tous les contacts politiques bilatéraux avec elle. »

  • A vos ordres…

    Screenshot_2020-09-22 [Exclusive] 'Big Three' EP groups nominate homophobe for Sakharov prize.png

    Hier, le site européiste EUobserver, farouche gardien des valeurs européennes, titrait sur le scandale absolu des trois principaux groupes du Parlement européens qui nommaient un odieux homophobe pour le prix Sakharov.

    Avec un esprit d’à-propos tout à fait remarquable (on se demande où ils vont trouver des idées aussi originales), ces trois groupes (droite, gauche, et le Reniou de Macron) avaient décidé de nommer l’opposition biélorusse, et donc nommément les membres de son « conseil de coordination ». L’une des principales personnalités de ce conseil est un opposant historique, Pavel Sieviaryniets, qui en outre est une nouvelle fois en prison.

    Mais voilà. Sieviaryniets est ouvertement chrétien et il défend les valeurs chrétiennes avant les valeurs européennes. De ce fait il a notamment toujours été contre toute législation en faveur des invertis. En 2016 il disait que si l’homosexualité était une norme sociale cela détruirait la nation biélorusse, et que l’idée même de « genre » est aussi dangereuse que la propagande raciste ou la provocation à la lutte des classes. Et en 2019 il a été exclu du Pen Club de Biélorussie, dirigé, dit-il, par « un groupe de marxistes culturels et de propagandistes LGBTI ».

    Quelques heures après la dénonciation de EUobserver, les trois grands groupes du Parlement européen décidaient de supprimer Pavel Sieviaryniets (pourtant jusqu'ici ardemment défendu par Amnesty International) de la liste des nommés au prix Sakharov…

  • Tiens, tiens…

    La Pologne vient de recevoir le soutien de la Lituanie dans son bras de fer avec la Commission européenne dans l’affaire de la réforme de la Justice, qui lui vaut de faire l’objet de l’infamante procédure de l’article 7 et d'une kyrielle de rapports du Parlement européen.

    Le Premier ministre lituanien Saulius Skvernelis et son homologue polonais Mateusz Morawiecki ont tenu hier une réunion gouvernementale conjointe à Vilnius (une première depuis 1989…), et le chef du gouvernement lituanien s’est engagé à défendre la Pologne dans ses démêlés avec Bruxelles concernant « l’état de droit ». Il a précisé : « Nous pourrions suivre l’exemple de Varsovie pour désoviétiser notre système judiciaire »…

    On ne peut que saluer ce retour à une certaine union polono-lituanienne…

  • Routine

    Le Parlement européen a adopté aujourd’hui sa ennième résolution contre la Pologne ; parce que « les autorités polonaises refusent toujours de respecter les valeurs européennes et continuent d’agir au mépris de l’ordre juridique européen ». Il est donc « grand temps que le Conseil conclue la procédure liée à l’article 7 de façon pertinente ». Un grand temps qui sera encore long puisqu’il faut l’unanimité.

    Cette fois, l’accent est mis, selon l’obsession pathologique du moment, sur la « discrimination à l’encontre des personnes LGBTI ». Discrimination dont on cherche encore à prouver l’existence, et là aussi ce sera encore très long, même si on ose appeler ainsi la mise en examen de voyous qui avaient profané le Christ de l’église de la Sainte-Croix, et aussi « la position officielle de l’épiscopat polonais en faveur des ‘‘thérapies de conversion’’ » (un petit coup contre l’Eglise ça ne se refuse pas).

    On note aussi bien sûr « la pénalisation de facto de l’éducation sexuelle ainsi que les restrictions drastiques, proches d’une interdiction de facto, concernant l’avortement et l’accès à la contraception ».

    Car le droit à l’avortement et à toutes les déviations et inversions est le socle même des "valeurs européennes".

  • Toujours plus

    L’Union européenne doit toujours avancer vers plus d’union, et donc grignoter en permanence les derniers vestiges des souverainetés nationales. Ursule de la Leyen a trouvé un nouvel abandon de souveraineté à proposer, évidemment, comme toujours, pour la bonne cause : il faut abandonner la règle de l’unanimité pour pouvoir condamner les pays qui ne respectent pas au moins à 100% l’idéologie bruxelloise appelée « valeurs européennes ». Autrement dit, abandonnez votre droit de veto pour qu’on puisse enfin punir les méchants (d’abord la Pologne et la Hongrie).

    Il y a juste un tout petit problème : pour obtenir cela il faut un vote à l’unanimité…

    (C'était dans son "discours sur l'état de l'Union"; car depuis 2010 les présidents de la Commission européenne ne craignent pas le ridicule de se prendre pour le président des Etats-Unis. Non élu, bien sûr.)

  • Pan pan sur le…

    Huit municipalités polonaises avaient demandé une subvention de l’UE (entre 5.000 et 25.000 €) dans le cadre du programme de jumelage de l’UE, qui étudiait 127 dossiers. Au début du mois, l’agence bruxelloise avait demandé des « clarifications » à ces municipalités sur leurs résolutions « discriminatoires » à l’encontre des « LGBTI ». Une des municipalités n’a même pas répondu. Les sept autres l’ont fait, mais six ont été rejetées.

    Cette petite affaire est distincte de l’autre demande, adressée à des présidents de région, qu’ils reviennent explicitement sur leur refus de l’idéologie LGBT, faute de quoi ces régions n’obtiendront rien du fonds européen de lutte contre les conséquences du COVID-19.

    Rappelons que le président Duda, heureusement réélu, avait alors déclaré : « Pendant toute l'époque communiste on imposait aux enfants l'idéologie communiste. C'était du bolchévisme. Aujourd'hui on tente de leur inculquer une nouvelle idéologie, c'est une sorte de néo-bolchévisme… On essaie de nous faire croire que LGBT ce sont des gens alors que c'est seulement une idéologie, et même plus destructrice de l'être humain. »

  • Grand gagnant

    Screenshot_2020-07-23 Mateusz Morawiecki o środkach z UE mamy szansę na złotą dekadę dla Polski.png

    Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki est arrivé en vainqueur au Parlement de Varsovie : son pays est le premier bénéficiaire du fonds de cohésion, et la condition d’état de droit est passée à la trappe. « La meilleure preuve de notre victoire, ce sont les quelques citations de la presse internationale », a-t-il dit en brandissant notamment l’article d’Euractiv dont je parlais hier.

    Screenshot_2020-07-23 Mateusz Morawiecki o środkach z UE mamy szansę na złotą dekadę dla Polski(1).png

  • Recul sur l’état de droit

    Le site Euractiv nous apprend que le pacte de relance laborieusement conclu à Bruxelles « recule sur l’Etat de droit ».

    Diable. On en tremble. Comment est-ce possible ? De quoi s’agit-il ?

    C’est qu’il avait été décidé depuis des mois que désormais les aides de l’UE seraient soumises à conditions : que les Etats membres qui en sont bénéficiaires soient très obéissants à toutes les objurgations de Bruxelles concernant leurs activités législatives. Pour faire bref, la Pologne et la Hongrie devaient être exclues des aides, à moins de passer sous les fourches caudines.

    Or cela était en effet inscrit noir sur blanc (pas dans ces termes, naturellement, mais de façon très claire) dans le projet d’accord de relance.

    Et, patatras, dans le texte final, il n’en reste rien. Parce que, selon des sources diplomatiques, le Premier ministre letton Arturs Krisjanis Karins a fait adopter « par acclamation » une proposition en ce sens appuyée par le groupe de Visegrad, mais aussi par l’Allemagne, la France, et les « radins ».

    On peut se demander pourquoi le très europhile Letton (américain jusqu’en 1996), ainsi que Macron et Merkel ont pris cette décision. Sans doute est-ce dans le but de ne pas mettre d’huile sur le feu dans les circonstances actuelles et de maintenir une cohésion européenne « historiquement » renforcée par l’accord…

    En tout cas Viktor Orbán s’est ouvertement réjoui de la chose, lors d’une conférence de presse commune avec… le Premier ministre polonais :

    « Toutes les tentatives visant à lier les fonds européens aux critères de l’État de droit ont été déjouées. Nous avons non seulement réussi à obtenir un bon paquet d’argent, mais nous avons défendu la fierté de notre nation et clairement indiqué qu’il n’est pas acceptable que quiconque, en particulier ceux qui ont hérité de l’État de droit, nous critique, nous les combattants de la liberté. »