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Europe - Page 197

  • Daul le petit instituteur vindicatif

    Joseph Daul, président du groupe PPE au Parlement européen, suggère que les pays qui n'auront pas ratifié le traité de Lisbonne au moment de la formation de la prochaine Commission européenne devraient être privés de leur commissaire.

    "C'est comme ça qu'on punit les mauvais élèves, non ?", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Strasbourg.

    Interrogé sur la possibilité de "punir" un pays comme l'Allemagne en la privant de commissaire, Joseph Daul a répondu par un sourire, sans exclure cette hypothèse...

  • Jerzy Buzek, du militantisme anticommuniste à la potiche européenne

    Le Polonais Jerzy Buzek a été élu sans surprise « président du Parlement européen », par 555 voix sur 713 votants.

    Membre du PPE, il a été élu aussi par les socialistes, puisque les deux principaux groupes se partagent la présidence : deux ans et demi pour l'un, deux ans et demi pour l'autre.

    Dans les années 80, Jerzy Buzek fut un des dirigeants de Solidarnosc, luttant contre le communisme du parti unique.

    Aujourd'hui il est la potiche du parti unique européiste à Strasbourg.

    Sic transit...

  • Lech Kaczynski signera le jour même…

    Le président polonais Lech Kaczynski a promis lundi qu'il signerait le traité de Lisbonne "le jour même" où sera annoncée la victoire du oui lors du nouveau référendum en Irlande. "Je l'ai répété maintes fois: la Pologne ne fera pas obstacle à son entrée en vigueur", a-t-il ajouté.

    Il signera donc le 2 octobre. Si c'est le oui qui l'emporte...

  • La saisine tchèque : ce sera en août

    Après le vote de la ratification du traité de Lisbonne par le Sénat tchèque, le sénateur Jiri Oberfalzer avait annoncé qu'avec quelques-uns de ses collègues il saisirait de nouveau la Cour constitutionnelle. Sans doute en juillet, disait-il.

    Hier, il a annoncé que la plainte serait prête dans la première quinzaine d'août. Il a ajouté qu'il avait réuni les 17 sénateurs nécessaires et qu'il en gardait d'autres « en réserve ».

  • Merveilleuse Europe : Barroso candidat par consensus silencieux…

    La nouvelle candidature de José Manuel Barroso au poste de président de la Commission européenne a reçu aujourd'hui le soutien officiel des 27.

    Qu'ont-ils fait ?

    Rien.

    Barroso a obtenu ce soutien via la procédure dite « de silence ».

    Au sommet du mois dernier, les 27 avaient approuvé le principe d'une reconduction de Barroso. Cela devait être officialisé après consultation du Parlement.Les chefs d'Etat et de gouvernement avaient jusqu'à ce matin pour faire connaître leur décision.

    Ils n'ont rien dit.

    Donc Barroso est candidat...

  • La CSU et les compétences de Bruxelles

    En Allemagne, la CSU ne veut pas se contenter de la loi demandée par la Cour constitutionnelle. « Nous ne devons pas discuter seulement d'un contrôle plus strict des compétences transférées à Bruxelles. Nous devons aussi discuter pour savoir si et comment les compétences appartenant à Bruxelles devraient revenir aux Etats membres », a déclaré son secrétaire général Alexander Dobrindt.

    On entend des propos semblables ces jours-ci dans la bouche de responsables du parti conservateur britannique.

    Tout cela est nouveau. Et bienvenu...

  • Les Turcs de Chine sont aussi nos amis

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan appelle à la fin de la "sauvagerie" dans la province chinoise du Xinjiang, où des violences ont coûté la vie à au moins 156 personnes, dont de nombreux membres de la communauté ouïghoure, et fait un millier de millier de blessés depuis dimanche.

    Ces incidents ont atteint un degré de "sauvagerie" auquel il faut "rapidement" mettre un terme, a souligné M. Erdogan, soulignant qu'Ankara suivait les événements avec une grande inquiétude" et une grande "tristesse".

    M. Erdogan et le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu ont exhorté Pékin à amener les "responsables" à rendre compte de leurs actes de manière transparente.

    La réaction des dirigeants turcs a fait écho à la colère publique en Turquie, où des médias et des associations pro-ouïghours ont suggéré que la plupart des victimes étaient des Ouïghours.

    Plusieurs quotidiens ont publié des photos montrant des personnes décédées dans les rues d'Urumqi après les affrontements, déclenchant des manifestations devant les missions diplomatiques chinoises à Ankara et Istanbul au cours des deux derniers jours.

    "La conscience publique ne peut pas accepter ces images", a déclaré M. Erdogan, ajoutant que la Turquie saisirait le Conseil de sécurité de l'ONU.

    Pourquoi la Turquie monte-t-elle à ce point au créneau ? Parce que les Ouighours sont une ethnie turcophone.
    Or tout turcophone est turc.

    Tout turcophone peut obtenir un passeport turc sur simple demande.

    Les Ouighours pourront aussi faire partie de l'Union européenne quand la Turquie y aura adhéré...

  • Un coûteux mensonge irlandais

    Le Premier ministre irlandais a confié au ministre des Affaires étrangères Micheal Martin la tâche de diriger la campagne pour le oui au second référendum sur le traité de Lisbonne.

    Celui-ci a décidé d'envoyer 1,9 million de cartes postales soulignant que l'Irlande a obtenu de garder son commissaire européen et des garanties juridiquement contraignantes sur l'avortement, le neutralité, la fiscalité et la protection des droits des travailleurs.

    On lit ensuite :

    « Le gouvernement s'est assuré, après des discussions avec tous les Etats membres, que lorsque le peuple aura voté sur le traité de Lisbonne, celui-ci sera accompagné des nouvelles garanties légalement contraignantes concernant ses principales préoccupations. »

    Mais ce n'est pas vrai.

    D'une part les « garanties juridiquement contraignantes » ne concernent ni le commissaire européen ni les droits des travailleurs, mais ne sont que des promesses verbales.

    D'autre part, les « garanties juridiquement contraignantes » ne prendront effet que lorsqu'elles auront été ratifiées par tous les Etats membres à l'occasion d'un nouveau traité européen...

    Ces cartes postales mensongères vont coûter 220.000 euros au contribuable irlandais.

  • Ce n’est pas Le Pen !

    Le doyen du Parlement Européen n'est pas Jean-Marie Le Pen mais, à quelques mois près, Ciriaco De Mita, ancien président du Conseil italien d'avril 88 à juillet 89, centriste qui siège au PPE.

    Autrement dit, les Schulz, Cohn-Bendit et autres Daul, par leur haine grotesque de Jean-Marie Le Pen, privent un ancien Premier ministre, membre du groupe majoritaire, de la présidence de la séance inaugurale...

  • Carl Bildt et les 27 commissaires

    European Voice rapporte que selon Carl Bildt, le ministre suédois des Affaires étrangères (et président du Conseil européen en la matière depuis hier) l'Union européenne a besoin de plus d'un Haut Représentant pour les Affaires étrangères. « La demande pour une plus grande implication sur le front des relations extérieures s'accroît. Il n'est pas possible d'avoir seulement un Haut Représentant. »

    Le traité de Lisbonne n'est pas en vigueur, et c'est lorsqu'il le sera, s'il l'est un jour, que sera institué ce Haut Représentant.

    Or Carl Bildt en est déjà à en vouloir plusieurs, en violation du traité...

    Comme le Haut Représentant sera membre de la Commission, Carl Bildt voit là une possibilité de donner du travail à tous les commissaires, puisque (en violation du traité de Lisbonne), on a promis aux Irlandais qu'il y en aurait toujours 27 : « Si les Irlandais votent oui, nous aurons une Commission à 27 postes. Tout le monde sait qu'il n'y a pas réellement de boulot pour 27 commissaires. »

    Mais il y aura réellement 27 super-salaires et avantages divers.