Le Premier ministre irlandais a confié au ministre des Affaires étrangères Micheal Martin la tâche de diriger la campagne pour le oui au second référendum sur le traité de Lisbonne.
Celui-ci a décidé d'envoyer 1,9 million de cartes postales soulignant que l'Irlande a obtenu de garder son commissaire européen et des garanties juridiquement contraignantes sur l'avortement, le neutralité, la fiscalité et la protection des droits des travailleurs.
On lit ensuite :
« Le gouvernement s'est assuré, après des discussions avec tous les Etats membres, que lorsque le peuple aura voté sur le traité de Lisbonne, celui-ci sera accompagné des nouvelles garanties légalement contraignantes concernant ses principales préoccupations. »
Mais ce n'est pas vrai.
D'une part les « garanties juridiquement contraignantes » ne concernent ni le commissaire européen ni les droits des travailleurs, mais ne sont que des promesses verbales.
D'autre part, les « garanties juridiquement contraignantes » ne prendront effet que lorsqu'elles auront été ratifiées par tous les Etats membres à l'occasion d'un nouveau traité européen...
Ces cartes postales mensongères vont coûter 220.000 euros au contribuable irlandais.