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Europe - Page 198

  • Les paysans trinquent

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La chute du revenu des agriculteurs n'a pas été de 15% en 2008, comme l'avait prévu le gouvernement, mais de 20%. Et encore est-elle amortie par la hausse du prix du lait, qui n'a duré que quelques mois.

    Telles sont les merveilles de l'Union européenne, et de sa célèbre politique agricole commune à laquelle les paysans français sont pieds et poings liés.

    Tous les secteurs d'activité sont en décomposition, et la crise financière a bon dos. Mais il est particulièrement grave que la profession de ceux qui nourrissent la nation soit à ce point sinistrée, après des décennies d'un génocide paysan dont on prétendait qu'il permettrait aux survivants de tirer leur épingle du jeu.

  • Vaclav Klaus et la Cour constitutionnelle allemande

    Dans un article publié par le quotidien tchèque Mlada fronta Des, Vaclav Klaus écrit que le verdict de la Cour constitutionnelle allemande sur le traité de Lisbonne n'est pas une surprise, mais que des questions fondamentales restent sans réponse.

    « Je ne crois pas que la "loi d'accompagnement" puisse annuler les défauts bien connus du traité de Lisbonne. Ce serait trop facile. Cette loi ne peut pas changer l'immense transfert de pouvoirs et de mécanismes des prises de décision dans l'UE. »

    « L'opinion des juges constitutionnels est basée sur le paradigme dominant d'une influence positive de l'intégration européenne toujours plus poussée. C'est pourquoi ils proposent que la contradiction entre le traité de Lisbonne et la Constitution soit résolue par un changement dans la législation nationale et non dans le traité. »

    Or c'est évidemment le contraire qu'il faudrait faire.

  • Le nouveau groupe eurosceptique : ELD

    L'UKIP, qui dominait largement le groupe Indépendance/Démocratie au Parlement européen avec ses 10 députés sur 22 de 10 pays différents, a réussi à constituer un nouveau groupe, bien qu'il faille désormais 25 députés et que les 3 députés de la Ligue des familles polonaises aient disparu.

    Ses 13 députés se sont alliés à la Ligue du Nord, forte de 9 députés (ce qui ne doit pas trop plaire à Berlusconi...). Les autres membres sont les 2 élus du LAOS (parti grec nationaliste orthodoxe), les 2 élus du parti du peuple danois, et 1 élu de chacun de ces mouvements : Les vrais Finlandais, le Parti politique réformé des Pays-Bas (qui veut une théocratie fondée sur la Bible et refuse toute candidature féminine), le parti national slovaque, « Libertas-France » (à savoir Philippe de Villiers).

    Le LAOS, Philippe de Villiers et le Parti politique réformé faisaient partie du groupe Indépendance/Démocratie.
    Le groupe est intitulé « Europe de la liberté et de la démocratie ».

    Son co-président Nigel Farage, le président de l'UKIP, a déclaré que la priorité du nouveau groupe serait de faire campagne pour le non au second référendum irlandais : « Nous ferons tout ce que nous pourrons pour être certains que le peuple irlandais comprenne que les soi-disant "garanties" qu'on leur a données au récent sommet européen ne valent même pas le papier sur lequel elles sont écrites. »

    L'autre co-président est Francesco Speroni, de la Ligue du Nord.

  • Démission du Premier ministre croate

    Le Premier ministre croate, Ivo Sanader, a annoncé qu'il démissionnait de ses fonctions et qu'il quittait la vie politique.
    "J'ai pris la décision de me retirer de la vie politique active et de ne pas présenter ma candidature à la présidence", a déclaré à la presse Ivo Sanader, qui quitte son poste plus de deux ans avant la fin de son mandat.

    "Dieu merci je ne suis pas malade et je n'ai pas accepté les offres pour un engagement dans les institutions de l'Union européenne", a-t-il ajouté sans en dire davantage sur les raisons qui l'ont conduit à prendre cette décision inattendue. "En ce qui me concerne, ma vie politique se termine maintenant", a-t-il insisté. Il quitte ainsi également la présidence de son parti conservateur de la Communauté démocratique croate (HDZ), qu'il a porté au pouvoir en 2003.

    "Je pars satisfait parce que les objectifs stratégiques de la Croatie ont été atteints. Nous nous trouvons au seuil de l'entrée dans l'UE. Il faut seulement une décision politique et nous achèverons nos négociations en trois mois", a-t-il expliqué.

    En fait les négociations sont dans l'impasse, et la réunion prévue le 26 juin a dû être annulée, parce qu'il n'y a aucune avancée sur le différend frontalier avec la Slovénie.

    "Dans ma réflexion sur mon retrait j'ai aussi eu cela à l'esprit", a-t-il fini par concéder aux journalistes.

  • Turquie : un nouveau chapitre

    Les Etats membres de l'Union européennes ont ouvert hier (comme prévu) un nouveau chapitre des négociations d'adhésion de la Turquie : celui sur la fiscalité.

    "Il s'agit de la fiscalité, un pas important pour la Turquie vers son accession à l'Union européenne" a commenté le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Kohout, qui présidait son dernier Conseil des ministres de l'Union européenne.

    L'Union européenne a cependant précisé que ce chapitre ne pourra être refermé qu'après la ratification de l'accord douanier de la Turquie avec Chypre.

    Ce qui n'empêche pas la Commission d'espèrer l'ouverture d'autres chapitres importants au cours de la présidence suédoise dont notamment ceux sur l'énergie, la compétitivité ou encore la culture...

    Nicolas Sarkozy, qui parle tout le temps, n'a rien dit...

  • La claque de la Cour constitutionnelle allemande

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La Cour constitutionnelle allemande a suspendu la ratification du traité de Lisbonne par l'Allemagne à l'adoption par le Parlement allemand d'une loi garantissant les droits de ce même Parlement, ce qui est rendu nécessaire, dit-elle, à cause du « déficit démocratique structurel » de l'Union européenne.

    C'est une claque pour le Parlement allemand qui est ainsi accusé d'avoir voté la ratification du traité sans même voir qu'on le dépossédait de ses droits.

    Mais c'est aussi une claque pour tous les Parlements qui ont agi de même, notamment pour le Parlement français.

    La différence est que la France ne se dotera pas d'une loi semblable à la loi allemande, apparaissant ainsi satisfaite du « déficit démocratique structurel » de l'UE.

    La Cour constitutionnelle allemande n'a pas osé tirer les conséquences de ses observations, mais elle montre clairement que le traité de Lisbonne est une atteinte grave aux souverainetés nationales.

  • Mensonge par omission

    Dépêche Reuters, sous le titre : « Oui de la Cour constitutionnelle allemande au traité de Lisbonne »

    KARLSRUHE, Allemagne (Reuters) - La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a jugé mardi le traité constitutionnel européen de Lisbonne conforme à la loi fondamentale allemande.

    Elle a repoussé le recours de plusieurs parlementaires qui voulaient bloquer le processus de ratification de ce traité.

    L'agence « oublie » simplement de préciser que la Cour suspend la ratification à l'adoption d'une loi garantissant les droits du Parlement allemand, en raison du "déficit de démocratie structurel" de l'UE :

    "Les outils de ratification de la République fédérale d'Allemagne pour le Traité de Lisbonne ne peuvent être déposés tant que n'est pas entrée en vigueur la nécessaire mise en oeuvre légale des droits de participation parlementaire".

  • Lech Kaczynski et le traité

    Le président polonais Lech Kaczynski déclare qu'il ne signera la ratification du traité de Lisbonne que si l'Irlande et l'Allemagne le ratifient. En reportant sa signature, souligne-t-il, il « défend le droit du peuple irlandais à prendre une décision souveraine ».

  • Le traité de Lisbonne suspendu en Allemagne

    La Cour constitutionnelle allemande suspend en l'état le processus de ratification du Traité de Lisbonne, réclamant une loi pour garantir les droits du Parlement allemand.

    Les juges constitutionnels ont confirmé que le Traité du Lisbonne était "compatible avec la Loi fondamentale", mais ils ont estimé que des paramètres législatifs faisaient encore défaut : "Les outils de ratification de la République fédérale d'Allemagne pour le Traité de Lisbonne ne peuvent être déposés tant que n'est pas entrée en vigueur la nécessaire mise en oeuvre légale des droits de participation parlementaire."

    En clair, les juges constitutionnels n'ont pas estimé que le Traité de Lisbonne menaçait la souveraineté de la République, mais ils ont jugé en revanche que les droits de co-décision du Parlement allemand devaient être clairement inscrits dans une loi.

    Cette décision devrait donc avoir un impact sur le calendrier du processus de ratification par les 27 pays membres de l'Union européenne. La Cour constitutionnelle s'est toutefois dite "confiante" que "le parlement allemand surmonte rapidement le dernier obstacle" à la ratification du Traité par l'Allemagne.

    (AFP)

  • Le commissaire et le référendum

    Le commissaire européen irlandais Charlie McCreevy a déclaré : « Quand le peuple irlandais a rejeté le traité de Lisbonne, la première réaction est allée de la consternation à l'horreur, de l'indignation à la contrariété. Cela, c'est ce qu'ont pensé les gens qui vivent dans l'orbite de Bruxelles. D'un autre côté, tous les responsables politiques savent très bien que si une question semblable avait été posée par référendum à leur électorat, la réponse, dans 95% des pays, aurait aussi probablement été non. »

    L'Irish Independant note d'autre part que Charlie McCreevy a déclaré que le peuple irlandais ne doit pas avoir honte à propos de son vote : « Je n'ai jamais eu honte de défendre la façon dont nous avons mené l'affaire ici. Nous l'avons fait par référendum. C'est la démocratie. »