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Europe - Page 195

  • L’arrogance européiste

    Interrogé par EurActiv sur son sentiment à l'égard de l'attitude des présidents polonais et tchèque concernant la ratification du traité de Lisbonne, le président du groupe PPE au Parlement européen, Joseph Daul, a déclaré :

    "J'espère qu'après le 2 octobre les deux présidents signeront. Je suis plus inquiet par rapport à M. Klaus, et moins par le président polonais."

    Après le 2 octobre, c'est-à-dire quand les Irlandais auront voté oui...

    M. Daul croit que les scrutins ne servent qu'à entériner ce qui a été déjà décidé : ainsi a-t-il « élu » Barroso à la tête de la Commission européenne. Il n'y avait aucun autre choix. Mais en Irlande, si l'on doit utiliser les bulletins Oui, il y a néanmoins des bulletins Non...

  • Traité de Lisbonne : le gouvernement tchèque s’impatiente…

    Le gouvernement provisoire tchèque a appelé les sénateurs ODS opposés au traité de Lisbonne à ne pas faire traîner les choses s'ils veulent réellement déposer un nouveau recours devant la Cour constitutionnelle. Selon un communiqué publié par le cabinet du Premier ministre Jan Fischer, « rien n'empêche la plainte concernant le traité de Lisbonne d'être déposée sans délais inutiles. Car de nouveaux retards dans la ratification du traité auraient un impact négatif sur la position et l'influence de la République tchèque au sein de l'UE.

    Le chef de la contestation, Jiri Oberfalzer, a déclaré il y a quelques jours que la plainte serait déposée fin septembre ou début octobre.

    Mais rien ne presse... La Cour constitutionnelle est déjà saisie de la plainte concernant la loi d'accompagnement du traité. Il ne faut pas la surcharger...

    La présidence suédoise a osé faire savoir que si la République tchèque n'a pas ratifié le traité d'ici la mi-octobre il n'est pas certain qu'elle conserve un commissaire européen...

    Mais ce qui est certain est que la Cour constitutionnelle n'aura pas rendu son verdict sur les deux plaintes d'ici là.

  • La crise du lait

    La «grève du lait», qui a débuté en France la semaine dernière (sans le soutien de la FNSEA...), a rassemblé hier à Bruxelles quelque 40.000 producteurs laitiers de huit pays européens. Ils demandent à la Commission européenne de prendre des mesures pour endiguer la chute des prix du lait.

    Les producteurs belges ont déversé trois millions de litres de lait (l'équivalent d'une journée de production en Wallonie) dans un champ pour protester contre des prix de vente trop bas, qui ne leur permettent plus de couvrir les prix de revient. "Nous souffrons beaucoup depuis plus d'un an maintenant, mais au cours des derniers mois, c'est devenu vraiment impossible", a commenté Xavier Delwarte, président de la Fédération belge de groupements d'éleveurs et d'agriculteurs. "Notre situation financière est désespérée".

    Des actions ont également eu lieu en Allemagne, où des éleveurs ont déversé 7.000 litres de lait devant les locaux du ministère de l'Agriculture, et aux Pays-Bas.

    "Encore trois ans comme ça, et 40% des producteurs français de lait seront condamnés à la faillite", a expliqué Pascal Massol de l'Association des producteurs de lait indépendants (APLI).

    Mardi, quelque 500 paysans en colère avaient déjà manifesté en bloquant le bon déroulement de l'inauguration du Space (salon des productions animales) à Rennes. Ils ont empêché la visite officielle des stands par le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire. Suite à ces événements, les visites de Michel Mercier, le ministre de l'Aménagement du territoire, et des secrétaires d'Etat Chantal Jouannot, pour l'Ecologie, et Hervé Novelli, en charge de la consommation, ont également été annulés.

  • « Elections » européennes

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a été réélu pour un second mandat de cinq ans par le Parlement européen par 382 voix sur 736 députés.

    L'autre candidat...

    Euh, non. Il n'y avait pas d'autre candidat.

  • Il n’y a pas besoin du traité de Lisbonne, dit la Suède…

    Titre d'un article d'Euractiv : « L'UE peut fonctionner sans le traité de Lisbonne ». Sous-tire : « La peur d'un non au référendum irlandais ».

    Le titre est une citation du secrétaire d'Etat suédoise aux Affaires européennes, Maria Asenius, qui s'exprime donc au nom de la présidence du Conseil européen :

    « Les dirigeants de l'UE s'éloignent de la thèse selon laquelle le traité de Lisbonne est nécessaire pour un fonctionnement efficace de l'UE élargie. Le nouveau message est que sans le traité de Lisbonne, l'UE peut être tout aussi capable d'agir que jusqu'ici. » Elle ajoute : « Nous ne pouvons pas attendre éternellement une décision à ce sujet. Nous avons besoin d'une nouvelle Commission pour que les affaires européennes continuent. Avec ou sans le traité de Lisbonne. Nous  n'avons pas le choix. »

    Une déclaration qui contredit celle de Lech Walesa, venu hier en Irlande faire campagne pour le oui et qui a déclaré : « Ce traité de Lisbonne n'est pas très bon, mais l'Union européenne a besoin d'un cadre et de règles. »

  • Lord Pearson veut prendre la tête de l’UKIP

    Le traité de Lisbonne est « la ligne de partage des eaux » pour la Grande-Bretagne, et il est nécessaire d'organiser un référendum, que le traité soit ratifié ou non, déclare Lord Pearson of Rannoch. Car si le traité entre en vigueur, ce sera « la fin de la partie ». Le fait d'être membre de l'UE a « supprimé les droits de la démocratie britannique ». Il critique l'introduction de la législation de l'UE pour réglementer la City et « le processus secret de l'activité législative qui exclut totalement les Communes et la Chambre des Lords ».

    Très remonté contre le traité, il souhaite, ppur mieux le combattre, prendre la direction de l'UKIP, dont il est devenu membre en 2007 après avoir quitté le parti conservateur. « Il est le meilleur homme de la situation et quelqu'un qui peut unir le parti », déclare un spécialiste de l'UKIP. L'actuel président de l'UKIP, Nigel Farage, a quant à lui l'intention de devenir le premier député de son parti aux Communes.

    (Malcolm Everard MacLaren Pearson, Baron Pearson of Rannoch depuis qu'il a été fait pair en 1990, est aussi l'un de ceux qui avaient invité Geert Wilders à venir présenter son film Fitna à la Chambre des Lords.)

  • Un influent chroniqueur change d’avis sur le traité

    Dans sa chronique du Financial Times, Wolfgang Münchau écrit : « L'an dernier, après que le premier référendum se fut soldé par un non écrasant, j'ai soutenu dans une série d'articles qu'un rejet définitif du traité aurait pour effet de supprimer ce pays de la carte politique et économique. Je ne crois plus que ce soit le cas. Si les Irlandais votent non, je crois maintenant ce sera la fin du traité, non de l'Irlande. » Il décrit le texte comme un « traité d'avant crise pour un monde d'après la crise » et poursuit en disant : « Moi aussi, je trouve que le traité est de plus en plus difficile à défendre sérieusement... Il n'est pas facile d'expliquer pourquoi ce traité-là est nécessaire alors que les problèmes réels de l'UE sont si manifestement en dehors de son champ d'action. »

  • Croatie-UE : les négociations vont reprendre

    "Le gouvernement slovène a décidé hier de proposer à la commission parlementaire (slovène) des Affaires étrangères et européennes que la Slovénie lève son blocage aux négociations d'adhésion de la Croatie à l'Union européenne", ont annoncé le Premier ministre slovène Borut Pahor et son homologue croate Jadranka Kosor dans un communiqué commun.

    es Croates ont semble-t-il fini par céder. Ils ont informé les instances européennes par fax ce vendredi que les documents et actions adoptés par la Croatie après 1991 "ne pouvaient avoir de valeur légale quant à la détermination de la frontière commune entre la Croatie et la Slovénie".

  • Quand la présidence suédoise patauge

    A propos des élections afghanes, elle passe de l'enthousiasme idéologique à l'inquiétude devant les faits...

    Début de la déclaration de la présidence de l'Union européenne au lendemain des élections en Afghanistan :

    L'Union européenne félicite l'Afghanistan à l'occasion de la tenue du deuxième scrutin présidentiel et des deuxièmes élections provinciales conformément à la constitution démocratique adoptée en 2004 (1382 dans le calendrier lunaire). Le fait que ces élections soient les premières organisées par les autorités afghanes elles-mêmes en trente ans marque un tournant décisif pour la démocratie en Afghanistan.

    Extrait de la déclaration de la présidence de l'Union européenne hier 10 septembre, selon la traduction de l'AFP :

    L'Union européenne est "préoccupée par les accusations de fraude dans un certain nombre de bureaux de vote", elle "soutient le travail important de l'ECC (Commission des plaintes électorales) pour garantir la crédibilité des élections et souligne la nécessité que son indépendance soit pleinement garantie". Elle demande à "toutes les autorités et parties prenantes de respecter à la lettre le code électoral et d'éviter de tirer prématurément des leçons de résultats avant qu'ils n'aient été clairement certifiés."

    Pourquoi « selon traduction de l'AFP » ? Parce que ni le site du Conseil européen ni le site de la présidence suédoise ne donne autre chose que le texte anglais.

    Les eurocrates et les européistes n'avaient que mépris pour la présidence tchèque. Mais celle-ci avait mis en place un site internet entièrement francophone, alors que le site en français de la présidence suédoise ne l'est que partiellement.

  • Le traité de Lisbonne en Allemagne

    Comme prévu, le Bundestag a voté hier les quatre lois d'accompagnement du traité de Lisbonne. Elles doivent maintenant être votées par le Bundesrat le 18 septembre.

    D'autre part, sur demande de la CSU, Angela Merkel fera une déclaration, le 17 septembre, au sommet européen, pour souligner que les institutions allemandes sont liées au jugement de la Cour constitutionnelle allemande (et non à celui des instances européennes...).