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Europe - Page 193

  • Lech Kaczynski n’a pas de puces

    Un proche collaborateur de Lech Kaczynski, Wladyslaw Stasiak, a répondu aux questions sur le silence du président polonais, qui avait dit qu'il signerait la ratification du traité de Lisbonne si les Irlandais votaient oui.

    "Il ne faut pas le faire brusquement. Ses déclarations sont claires, mais il ne sert d'être rapide que pour chasser les puces, comme dit un dicton polonais. Personne n'a jamais dit que cela se ferait dans les heures suivant l'annonce des résultats du référendum."

    La signature du document n'aurait pas lieu ce lundi, mais "dans une perspective pas très éloignée".

  • Rome et l’UE

    Dans le dernier numéro de Daoudal Hebdo, j'ai souligné que le pape, à quelques jours du second référendum irlandais, et dans un pays dont le président est montré du doigt par tous les europhiles comme celui qui ose vouloir bloquer à lui tout seul le traité de Lisbonne, n'a eu de cesse de célébrer la nation tchèque, et n'a pas fait la moindre allusion à l'Union européenne. Il a même loué la devise du drapeau de la présidence qui flotte sur le Château de Prague, alors que tout le monde reproche à Vaclav Klaus de ne pas y faire flotter le drapeau européen.

    Il y a eu autre chose, qu'aucun média n'a noté, en dehors du Telegraph. Ce journal britannique (nommément l'excellent Bruno Waterfield) est en effet le seul qui ait rapporté cette réponse du cardinal Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican, à des journalistes qui, pendant le voyage du pape, lui posaient des questions sur l'Union européenne :

    « Les différents pays européens ont chacun leur propre identité. L'UE leur impose ses lois ou ses vues et celles-ci n'ont pas à correspondre à leurs traditions et à leur histoire. Certains pays s'opposent à cette logique - par exemple, l'Irlande. Si l'Europe reconnaissait les couples homosexuels à égalité avec le mariage, par exemple, elle irait contre sa propre histoire. Et il serait juste d'y résister. L'Église veut encourager les Etats à cet égard. »

    L'article était titré : « Un avertissement du Vatican aux votants irlandais sur la question du traité de Lisbonne. »
    Naturellement, il a été largement répercuté par les partisans du non en Irlande. Mais c'était la veille du scrutin.

  • Le nouveau recours tchèque

    Le sénateur tchèque Jiri Oberfalzer et ses amis ont déposé aujourd'hui un recours devant la Cour constitutionnelle tchèque, demandant que celle-ci examine de nouveau la compatibilité du traité de Lisbonne avec la Constitution tchèque.

    Le précédent recours pointait certains articles du traité. Celui-ci concerne l'ensemble du traité. La Cour, explique Jiri Oberfalzer, doit dire clairement si après l'adoption du traité de Lisbonne l'Union européenne est toujours une organisation internationale ou si elle devient une sorte de super-Etat. « Le traité de Lisbonne est un pas immense vers la fédération, et la fédération est un super-Etat », avait-il déjà expliqué.

    Rappelons que la Cour constitutionnelle est déjà saisie d'un recours, des mêmes sénateurs, contre la loi d'accompagnement du traité.

  • Comment obliger Klaus à signer…

    Des juristes ont proposé que le gouvernement tchèque oblige le président Vaclav Klaus à signer la ratification du traité de Lisbonne en déposant contre lui une plainte pour « inactivité ». Sic. Avec comme unique argument que le président n'a toujours pas signé un addendum à la charte sociale européenne, ce qu'il aurait dû faire depuis quatre ans.

    Mais le ministre des Affaires européennes, Stefan Fuele, a rejeté cette idée : « J'ai dit au dernier conseil des ministres que je ne voyais pas de raison pour engager un tel moyen en ce moment. »

    Un responsable du parti social-démocrate considère quant à lui qu'il y a « d'autres méthodes pour faire pression sur le président », par exemple « en coupant dans le budget du cabinet présidentiel, ou en limitant ses voyages à l'étranger »...

    Mais le plus ahurissant (que je découvre seulement aujourd'hui) reste l'idée émise par des sociaux-démocrates, au printemps dernier, de faire passer Vaclav Klaus en jugement pour trahison (sic !!!) ou «  au moins » afin de le dépouiller de ses pouvoirs, au motif qu'il est incapable d'assurer ses fonctions...

  • Le FPÖ récidive

    Le FPO a obtenu 15,3% des voix aux élections régionales en Haute-Autriche, contre 8% en 2003. C'est la deuxième fois en une semaine que le parti autrichien double son score (après ses 25% au Voralberg).

    Dans les deux cas, on constate que le FPÖ prend ses voix au parti social-démocrate, qui s'effondre, tandis que les conservateurs de l'ÖVP maintiennent leurs positions.

  • Les élections allemandes

    Voici deux textes qui tranchent sur les commentaires convenus. Le premier est le communiqué de Bruno Gollnisch qui souligne qu'il ne s'agit pas d'une « victoire de la droite ». Le second est l'analyse de Reuters, qui montre que les deux « grands partis » ont perdu (la CDU espérait plus de 40%, elle atteint à peine 34%). Ce qui ne change rien au constat, mais indique une évolution du système.

    Le communiqué de Bruno Gollnisch

    La victoire de Mme Merkel (ou plus exactement de Mme Sauer) aux élections législatives allemandes,  n'est en aucune façon une victoire de la droite.

    Elle a cogéré le pays avec les socialistes allemands, et leurs politiques sont interchangeables  à quelques nuances près.

    De part et d'autre du Rhin, les mêmes courants dominent aujourd'hui la société : implosion démographique, submersion migratoire,  alignement sur la politique étrangère américaine,  dictature insupportable du « politiquement correct ».

    A cet égard, Mme Merkel a conservé de son très trouble passé en Allemagne de l'Est un écrasant mépris des peuples. Elle est l'inventeur de la tromperie qui consiste à faire croire que le traité de Lisbonne diffère de la constitution européenne rejetée  par les peuples français et néerlandais, et qui l'eut été par d'autres s'ils avaient pu se prononcer. « Let us keep the substance and change the wording » : gardons la substance et changeons les mots, avait-elle lancé à ses collègues européens.

    Une consigne cynique méthodiquement mise en œuvre  depuis lors en France comme en Allemagne et ailleurs.

    La dépêche de Reuters

    Les deux gros partis allemands pèsent de moins en moins

    BERLIN (Reuters) - Les deux grands "Volksparteien" (partis populaires) d'Allemagne, la CDU/CSU conservatrice et le SPD de centre-gauche, ont obtenu dimanche leur plus mauvais score depuis des décennies, et ces législatives ont profité aux trois petites formations représentées au Bundestag: le FDP, Die Linke et, dans une moindre mesure, les Verts.

    Si la CDU/CSU va pouvoir en finir avec la grande coalition avec le SPD, elle le doit non pas à elle-même, puisque son score recule de 1,5% par rapport aux législatives de 2005, mais aux Libéraux du FDP, lesquels étaient dans l'opposition depuis onze ans.

    La CDU/CSU essuie son deuxième plus mauvais score depuis la fondation de la République fédérale allemande, avec autour de 33,5-34% dimanche, contre 31% en 1949.

    L'autre parti de la grande coalition, le SPD, enregistre une véritable débâcle, avec 23% d'après les dernières projections, soit de loin son pire score depuis 1949; jusqu'à dimanche, sa pire défaite remontait à 1953 avec 28,8%.

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  • La confiance en Vaclav Klaus

    Selon le dernier sondage tchèque sur la confiance des citoyens envers leurs représentants dans les institutions, Vaclav Klaus est en tête avec 59%, suivi de près par le médiateur de la République Otakar Motejl (58%) et le Premier ministre (apolitique) Jan Fischer (56%).

    Tout en bas du tableau, le président du parti social-démocrate, Jiri Paroubek (28%) et le président de l'ODS, l'ancien Premier ministre Mirek Topolanek (24%)...

  • Le traité de Lisbonne ratifié par l’Allemagne

    Le président Horst Köhler a signé hier le Traité de Lisbonne, parachevant ainsi sa ratification par l'Allemagne.

    Dans un communiqué, Bernard Kouchner et son secrétaire d'Etat Pierre Lellouche « saluent » cette ratification et ajoutent : « Nous formons le voeu que la ratification du Traité de Lisbonne par l'Allemagne crée une dynamique en faveur de l'aboutissement rapide du processus de ratification du Traité de Lisbonne par les pays qui ne l'ont pas encore ratifié. »

    Suivez mon regard...

  • Václav Klaus s’explique

    La vice-présidente sociale-démocrate du Sénat tchèque avait envoyé une lettre à Vaclav Klaus pour lui demander d'expliquer pourquoi il n'avait pas encore signé la ratification du traité de Lisbonne. Le président lui a répondu, également par lettre, qu'un groupe de sénateurs l'a informé qu'ils avaient l'intention de déposer une plainte constitutionnelle et lui demandaient de différer sa signature jusqu'à la décision de la Cour. « J'ai fait suite à cette demande. Si je ne l'avais pas fait, je les aurais dépouillés des droits qui leur sont garantis par la loi. » Il ajoute qu'il juge sérieuses les réserves de ces sénateurs, et qu'il attend que la Cour constitutionnelle « apporte des réponses convaincantes et des explications, de manière aussi à ce qu'elle assume, cette fois, ses responsabilités ».

  • Le traité de Lisbonne en Allemagne

    La Cour constitutionnelle a jugé irrecevable, hier soir, la plainte dont elle était saisie concernant les lois d'accompagnement du traité de Lisbonne.

    Le président allemand devrait donc signer la ratification du traité incessamment. Hélas.