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Europe - Page 192

  • La demande de Vaclav Klaus

    Vaclav Klaus vient de confirmer qu'il exige qu'une exception permanente de l'application de la Charte européenne des droits fondamentaux soit incluse dans le traité de Lisbonne.

    Il s'agit du motif qui avait été avancé par un diplomate anonyme à un quotidien polonais (voir l'addendum à ma note précédente).

    Vaclav Klaus écrit dans une déclaration que le traité de Lisbonne va conduire à une situation dans laquelle les garanties juridiques et la stabilité de la propriété seront menacées.

    Il craint que la charte puisse permettre de contester les décrets Benes. Ces décrets de l'ancien président tchécoslovaque Edvard Benes prévoyaient la confiscation des biens des collaborateurs et des traîtres, ainsi que ceux des personnes d'ethnie allemande ou hongroise à l'exception de celles qui avaient souffert sous les nazis. Ces décrets privaient ces personnes de leur citoyenneté tchèque, ce qui avait également permis leur « transfert » hors de Tchécoslovaquie.

    Vaclav Klaus veut empêcher la réouverture éventuelle de revendications des Allemands qui avaient été ainsi déportés.

    Il rappelle que la Grande-Bretagne et la Pologne ont déjà obtenu des exemptions concernant la Charte.

    Enfin, il a critiqué le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt pour avoir parlé aux médias de son initiative, qu'il souhaitait annoncer plus tard...

  • Europe bananière

    Le président du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, a déclaré que la présidence suédoise devait commencer à appliquer le traité de Lisbonne et nommer un ministre des affaires étrangères et un président, bien que le traité ne soit pas encore ratifié par tous les Etats membres : "Nous n'avons pas à attendre Lisbonne. Commençons la procédure de ces nominations. C'est le meilleur moyen de faire pression sur la République tchèque".

    Une fois qu'on a fait une croix sur la démocratie, il n'y a plus aucune raison de respecter le droit.

  • La dernière de Vaclav Klaus

    Le Premier ministre suédois a enfin réussi, hier, à avoir un contact téléphonique avec Vaclav Klaus:

    "J'ai discuté au téléphone avec le président Klaus et il a d'abord dit que la Cour était indépendante et qu'il devait attendre que le processus prenne fin. Pour signer le traité, il a demandé à ce qu'une note de bas de page de deux lignes soit ajoutée en lien avec la charte des droits fondamentaux", a-t-il raconté à Reuters (et de façon similaire à l'AFP). Il a ajouté : "Il a dit qu'il voulait que cela soit adopté par le Conseil. Je lui ai répondu que cela était un mauvais message à un mauvais moment pour l'UE. Je lui ai aussi dit que c'était son encre sur le papier qui comptait et que je ne souhaitais pas que cela retarde l'entrée en vigueur du traité."

    Reinfeldt a précisé qu'il ne connaissait pas la teneur de la note que voulait ajouter Vaclav Klaus. Le porte-parole du ministre tchèque des Affaires étrangères a dit de même qu'il ne savait pas de quoi il s'agit.

    La première réaction a été celle de Bernard Kouchner : "On ne va pas changer le traité de Lisbonne, il a été voté par le parlement tchèque et par le sénat tchèque dans des termes très précis que tout le monde a acceptés, les 27 pays. Je ne doute pas que le président Klaus va inventer encore beaucoup de difficultés mais je pense que le peuple tchèque va accepter que ses représentants qui ont voté, qui ont dit oui à ce projet précis sans en changer un mot, l'influencent suffisamment pour que ce soit fait."

    Le président du Parlement européen Jerzy Buzek a déclaré ce matin à Prague, après avoir rencontré le président du Sénat, qu'une demande d'addition au traité de Lisbonne devait d'abord être clarifiée au niveau national, et résolue par la République tchèque, et que c'est seulement après cela qu'il pourrait être nécessaire de négocier un éventuel accord au niveau des autres pays de l'UE.

    Excellents propos, M. Buzek !

    On en saura peut-être un peu plus dans la journée : Jerzy Buzek doit rencontrer Vaclav Klaus en ce moment même.

     

    Addendum

    Le quotidien polonais Rzeczpospolita cite une source tchèque qui dit: « Nous avons une expertise qui montre que, selon la Charte, il sera possible de récupérer des droits de propriété en République tchèque. Nous ne pouvons pas permettre aux juges de Malte ou d'Espagne, qui ne savent rien de notre histoire, de décider si les Allemands des Sudètes ont droit à leur propriété ».

  • Le Front National soutient le président Klaus

    Lu sur le site de Radio Prague:

    L'eurodéputé du parti d'extrême droite français Front National, Bruno Gollnisch, a soutenu le président tchèque mercredi au Parlement européen: "Il ne reste aujourd'hui que Vaclav Klaus, Président de la République Tchèque, pour tenter de résister à ce texte liberticide qu'est le Traité de Lisbonne. Tous les patriotes d'Europe, tous ceux qui refusent le super-Etat européen, tous ceux qui pensent que les peuples ont le droit de déterminer eux-mêmes leur avenir, doivent aujourd'hui lui manifester leur soutien et l'aider à tenir face aux pressions dont il fait l'objet et va faire encore plus l'objet dans un proche avenir", a déclaré mercredi Bruno Gollnisch.

  • Lech Kaczynski travaille le dimanche ?

    Le président polonais Lech Kaczynski signera dimanche le traité de Lisbonne pour sceller sa ratification par la Pologne, a indiqué sur une chaîne de télévision polonaise Aleksander Szczyglo, chef du bureau à la sécurité nationale près le chef d'Etat.

    Ce sera "dimanche, probablement après son retour du Vatican, tôt dans la soirée".

    Lech Kaczynski assistera en effet dimanche à la canonisation de Mgr Felinski (qui aura lieu en même temps que celle de Jeanne Jugan, du Père Damien, du P. Coll y Guitard et du Frère Baron.

    Il est assez curieux qu'il se dépêche de signer le traité, un dimanche, en revenant de Rome...


    Addendum

    "Tout cela c'est de la spéculation médiatique. Si Szczyglo a vraiment dit ça, cela montre qu'il est mal informé. Selon ce que je sais, et j'en sais à ce sujet, cela n'arrivera pas dimanche", a déclaré Jaroslaw Kaczynski lors d'une conférence de presse.

    Un autre collaborateur du président, Pawel Wypych, a déclaré à Reuters que, lui non plus, ne pensait pas que Lech Kaczynski signerait dimanche le traité.


    Addendum 2

    Il le signera samedi à midi, a annoncé le chef de l'administration présidentielle, Wladyslaw Stasiak. Et en grandes pompes. Toujours selon Wladyslaw Stasiak, il en fait une grande cérémonie, à laquelle il a invité le Premier ministre, les diplomates, le président de la Commission européenne, le président du Parlement européen, ainsi que le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt.

    Franchement, il n'y a pas de quoi être si fier

  • Bonne nouvelle

    Le conseiller politique de Vaclav Klaus, Ladislav Jakl, dans une interview publiée dans La Croix, estime que la procédure devant la Cour constitutionnelle devrait durer "sans doute plus de six mois".

  • Une nouvelle avancée de l’Europe supranationale

    La présidence suédoise de l'Union a laissé entendre, lors des « Open Days » sur les villes et les régions, qui se déroulent à Bruxelles, que les « macro-régions » pourraient avoir leur propre ligne budgétaire dans le budget de l'UE en 2014.
    Pour l'heure il n'existe qu'une seule « macro-région », celle de la Baltique. « La Stratégie de la Mer Baltique est fantastique, mais elle est limitée, a déclaré le ministre des Affaires étrangères de Suède. Elle se concentre principalement sur des projets et ne peut résoudre tous les problèmes de la région. »

    La Stratégie de l'Union pour la Mer Baltique est le projet pilote des futures « macro-régions », qui tailleront un peu plus dans les souverainetés nationales pour constituer des régions transnationales. Les projets suivants sont la région du Danube, la région des Alpes (donc avec la France), la région des Carpates. Adoptée en juin dernier par la Commission européenne, la Stratégie de l'Union pour la Mer Baltique doit encore être adoptée par les Etats membres (peut-être ce mois-ci).

    Officiellement, il n'est pas question de financement, mais de projets coordonnés entre les Etats impliqués dans la « macro-région ». Mais la présidence suédoise entend bien aboutir à ce qu'elles aient un financement autonome. Et le commissaire aux Affaires régionales a reconnu que les discussions sur ce sujet ont déjà commencé, le mois dernier, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères à Stockholm. M. Kouchner avait oublié de nous en parler... Car tout cela se fait en catimini, comme toujours.

    L'Allemagne traîne les pieds. Un élu de Hambourg fait remarquer que si tous les Länder ont accepté la Stratégie de l'Union pour la Mer Baltique, il n'y en a aucun qui ait proposé une autre « macro-région », notamment une région du Danube...

    Et bien sûr les plus européistes commencent déjà à menacer. « Il est très important de rendre les Etats responsables, dit le ministre finlandais des Affaires européennes. J'espère que nous n'aurons pas à blâmer nommément des pays d'ici deux ans. » (Car en 2011 l'Union européenne fera le point sur l'avancement du projet.)

  • Le traité de Lisbonne en République tchèque

    La Cour constitutionnelle tchèque a rejeté, hier, le recours déposé par un groupe de sénateurs visant à l'annulation de l'amendement aux lois sur les procédures de fonctionnement de la Chambre des députés et du Sénat. Cet amendement, en étroite relation avec le Traité de Lisbonne, empêche le gouvernement de transférer certains pouvoirs nationaux à l'Union européenne sans le consentement du Parlement. Les sénateurs estimaient que cet amendement était insuffisant. Ils demandaient notamment que les transferts de compétence soient votés par une majorité constitutionnelle (trois cinquièmes) et non à la majorité simple.

    La Cour a jugé le recours infondé. Ce qui n'est pas de bon augure pour l'autre recours, celui sur le traité lui-même.

    Ces sénateurs demandaient aussi que la Cour constitutionnelle se réserve le droit de dire en dernier ressort si les actes législatifs européens pris en application du traité de Lisbonne sont conformes à la Constitution.

    La Cour n'a fait aucun cas de cette requête. Ce qui montre qu'elle admet ne plus être une Cour suprême mais une cour subordonnée aux institutions européennes. Comme notre Conseil constitutionnel. Seule la Cour allemande a eu un petit sursaut de dignité. C'était sans doute le dernier.

  • L’Europe des saints

    L'Europe des saints

    Le Caravage, Le Greco et Titien: ce ne sont que quelques-uns des artistes que les visiteurs pourront admirer à partir de jeudi à Rome dans une exposition qui retrace 2.000 ans d'histoire de l'Europe et de ses peuples à travers la représentation des saints dans l'art.

    L'exposition, intitulée "Le pouvoir et la grâce" et promue conjointement par le gouvernement italien et le Vatican, réunit sous le thème de la sainteté des oeuvres d'autres artistes majeurs comme Van Eyck, Rubens, Grasset et Holbein pour illustrer les liens étroits entre le christianisme et les évolutions politiques et culturelles dans l'histoire du continent européen.

    Ces chef-d'oeuvres seront exposés au musée national du Palazzo Venezia, en plein coeur de Rome.

    A travers 80 oeuvres d'art provenant de grands musées de toute l'Europe (Le Louvre, la galerie Tretiakov, le Prado et les Offices de Florence), le visiteur parcourt en dix étapes, de l'époque des martyrs de l'empire romain jusqu'au XXe siècle en passant par les grands pèlerinages et l'histoire des ermites, 2.000 ans d'histoire chrétienne en Europe.

    "C'est une exposition fascinante, qui fait naître une interrogation réelle sur notre histoire, mais aussi sur le présent", s'est félicité le ministre italien de la Culture Sandro Bondi, lors d'une conférence de presse mardi.

    "Cette exposition est une occasion pour comprendre la grandeur de nos racines", a ajouté le ministre, qui s'est déclaré un "homme de foi".

    L'exposition comporte, outre des tableaux, des sculptures, de précieux diadèmes, mais aussi des extraits de films.

    L'exposition, visible jusqu'au 10 janvier, sera inaugurée mercredi par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi et le secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone.

    (AFP)

  • Soutenir Vaclav Klaus

    En signant cette pétition, qui lui demande de ne pas signer la ratification du traité de Lisbonne avant les élections britanniques.

    Cette pétition a été rédigée par Kent Ekeroth, militant du parti des Démocrates suédois*, candidat aux dernières européennes, qui lutte d'autre part contre l'immigration et contre l'islamisation de son pays. On peut lire ici un texte (en anglais) où ce laïque agnostique dénonce le relativisme des chrétiens qui défendent l'islam, et leur explique très clairement la différence entre les deux religions...

    *Sverigademokraterna. Sur le bandeau du haut, cliquer sur « other languages » pour avoir une présentation du parti en français.