Le gouvernement provisoire tchèque a appelé les sénateurs ODS opposés au traité de Lisbonne à ne pas faire traîner les choses s'ils veulent réellement déposer un nouveau recours devant la Cour constitutionnelle. Selon un communiqué publié par le cabinet du Premier ministre Jan Fischer, « rien n'empêche la plainte concernant le traité de Lisbonne d'être déposée sans délais inutiles. Car de nouveaux retards dans la ratification du traité auraient un impact négatif sur la position et l'influence de la République tchèque au sein de l'UE.
Le chef de la contestation, Jiri Oberfalzer, a déclaré il y a quelques jours que la plainte serait déposée fin septembre ou début octobre.
Mais rien ne presse... La Cour constitutionnelle est déjà saisie de la plainte concernant la loi d'accompagnement du traité. Il ne faut pas la surcharger...
La présidence suédoise a osé faire savoir que si la République tchèque n'a pas ratifié le traité d'ici la mi-octobre il n'est pas certain qu'elle conserve un commissaire européen...
Mais ce qui est certain est que la Cour constitutionnelle n'aura pas rendu son verdict sur les deux plaintes d'ici là.