Le député européen autrichien Hannes Swoboda déclare que la demande tchèque d'une exemption de la Charte des droits fondamentaux est « inacceptable ».
Le président du PPE Joseph Daul demande de « ne pas céder » à Vaclav Klaus, car, dit-il : « Nous savons tous que c'est seulement un prétexte, nous n'accepterons pas ces tactiques dilatoires. »
Europe - Page 190
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Hum…
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Le président de la CEDH donne raison à Vaclav Klaus
Le président de la Cour européenne des droits de l'homme, Jean-Paul Costa, était hier à Prague. Il s'est entretenu avec le président Vaclav Klaus et avec le Premier ministre Jan Fischer et doit rencontrer aujourd'hui les juges de la Cour constitutionnelle.
Il a dit que son entretien avec Vaclav Klaus était confidentiel, et qu'il avait porté sur la coopération entre la République tchèque et la CEDH. Il a déclaré qu'il ne voulait pas interférer dans la demande de Vaclav Klaus d'une exemption de la Charte des droits fondamentaux.
Il a néanmoins fait remarquer que la Cour européenne des droits de l'homme avait rejeté une plainte de 90 Allemands des Sudètes après la confiscation de leurs biens en vertu des décrets Benes.
Mais il a ajouté que la question reste celle de la Cour européenne de Justice de Luxembourg, qui pourrait avoir une autre position sur les demandes de restitution après la ratification du Traité de Lisbonne...
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Solana : « Israël est membre de l’UE »
« Israël permettez-moi de le dire, est un membre de l'Union européenne sans être membre de ses institutions », a déclaré mercredi Javier Solana, le diplomate en chef de l'Union européenne, à Jérusalem devant un parterre de personnalités des milieux politiques et d'affaires.
L'Etat juif, a-t-il souligné, « est partie prenante à tous les programmes » de l'Europe des 27, notamment dans les domaines de la recherche et de la technologie. « Aucun pays hors du continent n'a le type de relations qu'Israël entretient avec l'Union européenne. »
« Je ne vois pas le président de la Croatie ici », a poursuivi Solana en scrutant l'assistance, qui a vivement applaudit. « Mais je dois vous dire, puisqu'il n'est pas là - et il est pourtant candidat à l'entrée dans l'Union européenne -, que votre relation avec l'Union européenne est plus forte que celle de la Croatie ». « Ne lui répétez pas », a encore ajouté le haut représentant de la politique étrangère et de sécurité commune, se voulant facétieux.
Le président croate, qui appréciera, est actuellement en visite en Israël et devait s'adresser plus tard au même auditoire des participants à la « Conférence présidentielle israélienne ».
(Europe 1) -
Est-ce en Italie…
Explication de vote de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen, le 21 octobre, sur la liberté de l'information en Italie. (Le projet de résolution anti-Berlusconi, dénonçant les "pressions et intimidations exercées par les autorités italiennes sur les journaux italiens et européens" a été rejeté par 338 voix contre 335.)
Monsieur le Président, mes chers collègues,
Est-ce en Italie que le chef de l'Etat menace, poursuit devant les tribunaux à la moindre critique ou s'implique personnellement dans un procès pour tuer un adversaire politique ? Est-ce en Italie que le parti au pouvoir traite la moindre information non courtisane de "vilénie", de "campagne d'une violence absolument inouïe", de volonté délibérée de "faire trébucher" le chef de l'Etat ? Est-ce en Italie que la presse est critiquée quand elle se fait l'écho d'affaires comme le népotisme au profit du rejeton du chef ?
Est-ce en Italie seulement que les gouvernants ont des accointances particulières avec les dirigeants des grandes chaînes privées et nomment les dirigeants des chaînes publiques ? Est-ce en Italie que l'on ajuste la loi sur la publicité audio-visuelle au profit des amis ?
Est-ce en Italie qu'un Ministre s'invite dans un grand journal télévisé pour avouer avoir pratiqué le tourisme sexuel, acte puni pénalement mais étrangement pas quand cela le concerne ?
Non, c'est en France ! Et je m'étonne que les socialistes, communistes et verts français présents ici n'aient pas jugé bon de profiter de ce débat pour dénoncer les pratiques douteuses de la Sarkozie ! -
L’Europe de Big Brother
Communiqué de Jean-Marie Le Pen, membre de la Commission de la Pêche au Parlement européen
Les ministres de la Pêche de l'Union européenne ont approuvé hier le plan de la Commission européenne visant à aggraver les sanctions contre la pêche « illégale », notamment de cabillaud et de thon.
Un système de points, comme pour le permis de conduire, permettra d'interdire les bateaux dans les eaux de l'UE après quatre infractions. Les Etats qui n'auront pas introduit de contrôles efficaces verront leurs quotas de pêche réduits. Les bateaux seront surveillés par satellite et devront embarquer le matériel adéquat, les journaux de bord seront surveillés par voie électronique.
Même les pêcheurs de loisir devront être surveillés par les autorités et déclarer leurs prises.
C'est l'Europe du flicage généralisé et du malthusianisme économique, qui détruit les libertés au gré de divers prétextes idéologiques.
La Norvège, pour le cabillaud, et la Turquie, pour le thon, vont pouvoir dire merci à l'Union européenne qui leur abandonne une part encore plus grande du marché. -
Turcophile extrémiste
Le commissaire européen Günther Verheugen a déclaré à une radio allemande que l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne était vitale pour l'UE : « Nous avons besoin de la Turquie plus qu'elle n'a besoin de nous. »
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Vaclav Klaus déclare forfait ?
Dans un entretien au quotidien Lidove noviny, Vaclav Klaus déclare :
« Je ne considère pas que le traité de Lisbonne soit une bonne chose pour l'Europe, pour la liberté de l'Europe, ou pour la République tchèque. Cependant, au train où vont les choses, et il est allé si vite et si loin, il sera probablement impossible de l'arrêter ou de retourner en arrière, bien que beaucoup le veuillent. (...) Je ne peux pas attendre et je n'attendrai pas les élections en Grande-Bretagne, à moins qu'elles ne se tiennent dans les prochains jours ou semaines. »
Il dit aussi : « Je n'ai jamais dit qu'il était nécessaire que ma note de bas de page soit ratifiée par l'ensemble des Etats membres, ce qui impliquerait que l'on recommence tout le processus de ratification de Lisbonne », et qu'il veut simplement un engagement « similaire à celui qui a été donné à l'Irlande ».
Il contredit ainsi son conseiller politique Ladislav Jakl. Mais son chef de cabinet Jiri Weigl avait déclaré vendredi que Vaclav Klaus voulait une garantie du même type que celles qui ont été accordées à l'Irlande. Pourtant le président tchèque avait lui-même souligné l'inanité de ces « garanties ».
Dans le même temps, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, a déclaré que si la République tchèque obtenait une exemption à la Charte des droits fondamentaux pour se couvrir vis-à-vis des décrets Benes, la Slovaquie demanderait à son tour la même exemption.
Si vraiment Vaclav Klaus baisse les bras (mais les Slaves sont imprévisibles), on ne lui jettera pas la pierre. Il restera comme le seul chef d'Etat qui a bataillé contre le traité de Lisbonne, seul contre tous.Addendum
Déclaration de Robert Fico dans une vidéo sur son site internet, à propos de l'exemption :
« Nous n’avons que deux options. Ou bien nous opposerons notre veto au Conseil de l’UE ou bien nous insisterons pour qu’elle s’applique également à la Slovaquie. »
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Sondages tchèques
Selon un sondage STEM rendu public par la télévision tchèque, 60% des Tchèques considèrent que l'attitude de Vaclav Klaus sur le traité de Lisbonne affaiblit la position du pays dans l'UE. 33% pensent que les partis politiques devraient trouver le moyen de le contraindre à la démission s'il ne veut pas signer. 50% des Tchèques pensent que le traité est nécessaire pour le fonctionnement de l'UE, contre 35% qui pensent le contraire.
Mais selon un sondage de l'agence Median publié par la presse, 65% des Tchèques soutiennent l'attitude de Vaclav Klaus, et 55% considèrent que son but est simplement la défense de l'intérêt national. 35% pensent que Vaclav Klaus cherche en fait un moyen pour ne jamais signer le traité. 75% sont convaincus que le président ne démissionnera pas s'il décide de ne pas le signer.
La différence entre les deux sondages est que le second est focalisé sur l'affaire des décrets Benes. Ce qui semblerait montrer que Vaclav Klaus a visé juste, en tout cas pour ce qui est de son opinion publique.
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Le Kosovo, l’UE, et son Haut Représentant
Trois Etats de l'Union européenne : l'Espagne, la Roumanie et Chypre, se joindront à la Serbie et à la Russie pour contester devant la Cour internationale de Justice la légalité de la déclaration d'indépendance du Kosovo. L'audience est prévue du 1er au 11 décembre.
Et sous le traité de Lisbonne, le Haut Représentant qui aura rang de ministre des Affaires étrangères de l'UE, il dirait quoi ?
L'actuel Haut Représentant, Javier Solana, est considéré comme le principal architecte de l'indépendance du Kosovo. Que dit-il ? Que ce n'est pas l'affaire de l'Union européenne. Sic.
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Bruxelles, toujours plus fort
Les ministres de la Pêche, lundi prochain, seront invités à adopter la dernière proposition de la Commission européenne : comptabiliser l'impact de la pêche de loisirs pour le déduire des quotas alloués aux pêcheurs professionnels...
Même s'il ne s'agit a priori, et pour commencer, que des « espèces menacées », prises en pleine mer, c'est une avancée aberrante de la dictature européenne.
Qui va compter les poissons que prennent les pêcheurs du dimanche ? C'est aux Etats de se débrouiller pour le faire, dit le texte...
Il y aurait toutefois une minorité de blocage, emmenée par la Grande-Bretagne et l'Espagne.