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Europe - Page 180

  • Les Suédois de plus en plus contre l'euro

    Un quart seulement des Suédois est favorable à l'euro, tandis que 61% y sont opposés et 14% sont sans opinion, selon un sondage réalisée par l'institut Novus Opinion pour le quotidien d'affaires Dagens Industri (DI).

    En mai 2009, un sondage comparable donnait 47% de la population favorable à l'euro, 44% contre et 9% sans opinion, rappelle DI.

  • Une faillite de l'Espagne provoquerait la chute de l'euro

    José Maria Aznar dans Le Figaro :

    C'est une erreur d'avoir refusé une restructuration de la dette grecque sous le contrôle du Fonds monétaire international. On aurait pu utiliser une partie des énormes capitaux dégagés par l'Union européenne pour recapitaliser les banques. Mais on a préféré adresser un message selon lequel on ne laisserait pas un pays de la zone euro faire faillite sans se rendre compte que les différences entre les pays sont énormes. C'est une très grave erreur. Une intervention pour sauver la Grèce était possible mais elle serait impossible pour un pays de la taille de l'Espagne. Une faillite de l'Espagne provoquerait la chute de l'euro et probablement celle de l'Union européenne. Chercher à éviter la contagion équivaut à combattre une hémorragie sans remettre le patient en bonne santé.

  • Barroso ne veut pas d'un "gouvernement" de la zone euro

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso veut une meilleure « gouvernance » économique de la zone euro, mais pas un « gouvernement »... qui ferait concurrence à la Commission :

    « On ne renforcera pas le Pacte de stabilité et de croissance en diminuant la crédibilité des institutions communautaires et la méthode communautaire », incarnée par l'exécutif européen, a-t-il déclaré hier lors d'une conférence de presse à Bruxelles. De nouvelles institutions « ne feraient qu'instaurer une nouvelle confusion ».

    Le même jour, Christine Lagarde insistait de nouveau sur la marotte de Sarkozy :

    « Il faut mettre en place un mécanisme de gouvernement économique qui nous permette d'être une véritable zone économique et monétaire. Pour qu'une zone monétaire soit efficace il faut qu'elle soit dotée d'une politique économique coordonnée, il faut qu'elle soit dotée des instances qui permettent la mise en œuvre et le respect de ces politiques et par conséquent il faut un niveau décisionnel approprié. »

    On se souvient que le 7 mai dernier, après la décision sur le fonds de soutien européen, Sarkozy avait claironné : « Nous avons décidé de doter la zone euro d'un véritable gouvernement économique »...

  • Horst Köhler démissionne

    Le président fédéral allemand Horst Köhler a annoncé sa démission immédiate après des propos controversés sur l'engagement militaire de son pays à l'étranger.

    Le 22 mai, il avait déclaré sur la radio publique: "A mon avis, la société dans son ensemble est en train d'accepter progressivement (...) que dans le doute et en cas de nécessité, un engagement militaire peut être nécessaire pour protéger nos intérêts, par exemple la liberté des voies commerciales, par exemple en empêchant l'instabilité dans des régions entières qui aurait des effets négatifs sur nos échanges, nos emplois et nos revenus".

    Devant la controverse, il avait ensuite affirmé avoir été mal compris, indiquant que ses propos n'étaient pas liés à l'impopulaire déploiement de la Bundeswehr en Afghanistan. Un de ses porte-parole avait expliqué qu'il faisait plutôt référence à l'engagement contre les attaques de pirates. Mais il s'exprimait au retour de sa première visite en Afghanistan, et la question portait sur l'Afghanistan.

  • Les Tchèques ont démenti les sondages

    Une fois de plus les sondages se sont plantés. Ils annonçaient (et tous les commentateurs avec eux), depuis longtemps, une victoire des sociaux-démocrates du CSSD, qui devanceraient nettement les libéraux de l'ODS. Et ces dernières semaines, c'était encore plus évident, puisque le CSSD multipliait les promesses démagogiques, alors que l'ODS promettait la rigueur.

    En fait, les deux grands partis accusent de lourdes pertes (qualifiées de « terrifiantes » par Vaclav Klaus, qui parle de « tremblement de terre politique »), bien qu'ils arrivent en tête dans l'ordre prévu : CSSD 22%, ODS 20%. L'ODS a été concurrencé par deux nouveaux partis, TOP 09 (16,7%) - scission de l'aile droite de l'ODS - et Affaires publiques (10,9%) - parti anti-corruption fondé par un journaliste-écrivain populaire. Le CSSD se retrouve isolé à un niveau très bas (les Verts sont éliminés, et il ne constituerait pas une coalition avec les communistes, 11,3%), tandis que l'ODS, allié aux deux autres partis de droite, a une confortable majorité de 118 députés sur 200.

    Les jeunes qui votaient pour la première fois ont voté à 29% pour TOP 09 (le plus à droite), 18% pour l'ODS, 15% pour Affaires publiques, 9% pour les sociaux-démocrates.

    Le président du CSSD, le président des chrétiens-démocrates (qui n'ont pas dépassé la barre des 5% permettant d'avoir des députés), la direction des Verts (idem), le président du parti des droits des citoyens (idem), et même le président de l'ODS de Prague, Pavel Bem, qualifiant de défaite les pertes de son parti dans la capitale, ont démissionné. Ce n'est pas en France qu'on verrait cela...

  • Un aveu de Pierre Lellouche

    Dans une interview au Financial Times, Pierre Lellouche (notre secrétaire d'Etat aux Affaires européennes) dit que le mécanisme de garantie des dettes dans la zone euro apporte un changement «sans précédent» aux traités de l'UE. «C'est un changement énorme», souligne-t-il. «Ce qui explique certaines des réticences. C'est expressément interdit par les traités par la fameuse clause de non-renflouement. De facto, nous avons changé le traité.»

    Et d'ajouter :

    «Ce mécanisme n'est rien moins que l'importation de la clause de défense mutuelle de l'article 5 de l'OTAN appliquée à la zone euro. Quand un membre est attaqué les autres sont obligés de venir à sa défense.»

  • Un aveu de Van Rompuy

    Le Telegraph rapporte que Herman Van Rompuy a admis, mardi soir, que « l'homme de la rue » a été induit en erreur sur les véritables implications économiques et politiques de l'adoption de l'euro. « Personne n'a jamais dit à "l'homme de la rue" que partager une monnaie unique n'était pas seulement faire que la vie des gens soit plus facile pour faire des affaires ou voyager à l'étranger, mais que cela impliquait aussi qu'ils soient directement touchés par l'évolution économique dans les pays voisins. Etre dans la zone euro signifie, financièrement parlant, faire partie d'un Euroland. Nous sommes clairement confrontés à une tension au sein du système, c'est le dilemme mal connu d'être une union monétaire et non une union économique et politique à part entière. Cette tension est là depuis la monnaie unique a été créée. Mais le grand public n'était pas vraiment au courant de cela. »

  • S’il vous plaît, sauvez notre joujou…

    L'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing et l'ex-chancelier allemand Helmut Schmidt exhortent leurs successeurs Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, dans une tribune commune publiée dans "Le Point" et "Die Zeit", à "assurer ensemble la sécurité de l'euro".

    La crise actuelle de l'Europe et de sa monnaie donne "l'occasion inespérée de mettre en place la politique économique indispensable à la réussite durable" de l'euro, expliquent-ils, et le succès de la mise en oeuvre des mesures européennes prises le 7 mai dernier "repose fondamentalement sur l'intimité franco-allemande".

    Les deux anciens dirigeants demandent donc que le président français et la chancelière allemande, qui "ont un devoir d'intimité entre eux", "continuent d'avancer dans la direction ouverte par leurs prédécesseurs et d'assurer ensemble la sécurité de l'euro, en mettant fin au défaillances des finances publiques (...) et en en faisant un espace soustrait à la rapacité des spéculateurs". Alors "une nouvelle chance" sera donnée à l'Europe, espèrent-ils.

    (Associated Press)

  • Dix ans après, les Cassandre de l'euro tiennent leur revanche

    AFP

    Dix ans après le lancement de l'euro, la crise de confiance que subit la monnaie unique sonne comme une victoire pour les économistes, souvent anglo-saxons, qui avaient dénoncé en vain ses failles originelles.

    A l'époque, l'influent économiste américain Milton Friedman avait qualifié l'euro de "Frankenstein économique", estimant qu'il ne pourrait résister à un gros choc.

    Beaucoup pensent aujourd'hui que la prophétie est sur le point de se réaliser.

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  • La crise, pas pour tout le monde

    Comme prévu, les députés européens ont décidé mercredi d'augmenter de 1.500 euros (soit 8,5% de hausse) leurs indemnités mensuelles destinées à rémunérer leurs collaborateurs.

    C'était obligé, à cause du surcroît de travail dû au traité de Lisbonne...

    Le budget global pour payer les assistants parlementaires atteindra donc 19.040 euros par mois et par élu, qui s'ajoutent aux 7.400 euros mensuels perçus par le député lui-même et aux 290 euros par jour de présence en session, etc.

    En outre, ils ont demandé aux 27 Etats membres de leur accorder pour l'an prochain une nouvelle augmentation, également de 1.500 euros...

    Plusieurs ministres des Finances ont quand même tiqué. Et le nouveau ministre britannique, George Osborne, a déclaré que c'était « clairement inacceptable ».