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Europe - Page 177

  • L’éclatement de la zone euro serait bénéfique pour tout le monde

    Dans un rapport de “Capital Economics” cité par le Sunday Telegraph :

    « Tant que la zone euro continue de fonctionner selon ces règles, il n'y a pas d'alternative à de nombreuses années de souffrance économique. »

    « Pour la santé économique et le succès de l'Union européenne, la zone euro doit éclater. »

    « La menace d’éclatement de la zone euro, que beaucoup voient comme un désastre potentiel, aurait pour effet d’ouvrir la voie à une croissance économique renouvelée, non seulement pour les membres les plus faibles de la zone, mais pour l'Europe dans son ensemble. »

  • Les performances de l’eurozone

    Dans ses nouvelles estimations, le FMI prévoit une croissance mondiale de 4,6% en 2010 et 4,3% en 2011.

    Pour l’eurozone, il prévoit 1% en 2010 et 1,3% en 2011 : la plus faible dans le monde.

  • Ben oui…

    Dans le quotidien néerlandais De Pers, le journaliste Peter Wierenga écrit : « Nous n’avons pas du tout besoin de l’UE… Voyez la Norvège : elle n’est pas membre de l’UE, et pourtant elle a le plus haut taux du monde de PIB par habitant… Il suffit de négocier un traité avec Bruxelles, et l’on peut faire du commerce aussi facilement. »

  • Toujours Nigel Farage !

    Le « Premier ministre » belge Yves Leterme présentait aujourd’hui les priorités de la présidence belge devant le Parlement européen. « Vous n'avez pas de légitimé ici, Monsieur Leterme ! » a lancé Nigel Farage (président de l’UKIP), en faisant allusion au fait que le gouvernement Leterme est démissionnaire depuis les dernières élections. « Il est extraordinaire qu'un pays qui est sur le point de se casser en deux dise à 26 autres Etats membres pendant six mois ce qu'ils devraient faire ! », a-t-il ajouté, avant de rappeler les gaffes de Leterme, notamment quand il avait confondu l’hymne national belge avec… la Marseillaise.

    Pour en rester à la Belgique, Nigel Farage avait dit au Parlement européen, le 24 février, que Herman Van Rompuy venait d’un « non-pays » et avait « le charisme d'une serpillière mouillée ». Un député belge, Véronique de Kayser, lui avait demandé de s'excuser. Il avait répondu : « Elle est charmante et plutôt jolie, mais je ne peux pas m'excuser pour le fait que la Belgique est une construction totalement artificielle et une erreur. » Le 3 mars il fut condamné par le président du Parlement à une suspension de dix jours de ses indemnités parlementaires (3.000 euros).

    Mais le grand spectacle de Nigel Farage avait été son intervention après la nomination de Herman Van Rompuy et de Catherine Ashton, que j’avais intégralement traduite dans Daoudal Hebdo.

  • Komorowski président

    Bronislaw Komorowski a remporté le second tour de la présidentielle polonaise, avec 52,6% des voix selon les chiffres provisoires.

    Le titre du site EUobserver est clair :

    « Le candidat rêvé de l’UE a gagné l’élection polonaise ».

    Et bien entendu le site explique que c’est la victoire de la Pologne jeune et moderne des villes (de fait, avant le dépouillement des votes des centres urbains, c’était Kaczynski qui était en tête).

    Paradoxalement, c’est peut-être en fait Jaroslaw Kaczynski qui a gagné. Car ses 47,4% étaient proprement inespérés il y a encore quelques semaines. Alors que son parti le PiS était en chute libre avant la mort tragique de son frère jumeau, il peut considérer d’un tout autre regard les élections législatives de l’an prochain.

  • En Slovaquie aussi, les promesses n’engagent que ceux à qui elles sont faites

    Les deux principaux partis de la coalition qui va exercer le pouvoir en Slovaquie déclarent dans un communiqué commun qu’ils ont décidé de ne pas bloquer l’accord de l’Eurozone sur le mécanisme d’aide aux pays en difficulté.

    Iveta Radicova, qui va devenir Premier ministre, avait déclaré pendant la campagne électorale que cet accord était « mauvais, dangereux » et que c’était « la pire solution ». Elle avait martelé qu’il n’était pas question que la Slovaquie participe au dispositif. « Pourquoi est-ce que la pauvre Slovaquie devrait payer pour la Grèce qui est plus riche ? », disait-elle…

    Parce que ce sont les eurocrates qui décident, et que je courbe la tête si je veux être Premier ministre...

  • Symbole belge

    L’œuvre d'art censée symboliser la présidence belge du Conseil européen est inaugurée aujourd’hui dans l’atrium du Conseil à Bruxelles.

    Il s’agit de mannequins habillés de vêtements d’occasion de l’association Les petits riens (équivalent d’Emmaüs), arrangés par des stylistes belges.

    Ce sont des mannequins sans tête…

    Leur tête a été remplacée par des tubes de récupération…

  • Ça c’est pas faux

    Jean De Ruyt, représentant permanent de la Belgique auprès de l’Union européenne :

    « La plus grande pierre d'achoppement pour la présidence belge c’est le Parlement européen, un partenaire imprévisible et mal organisé. On ne sait pas si l'avis des députés se décide en fonction du contenu d’un sujet ou en fonction du désir d’être visible et de montrer leur propre pouvoir. Dans certains domaines, ils ne le savent même pas eux-mêmes. »

  • Turquie-UE : ouverture d’un nouveau chapitre

    L’Espagne, qui présidait le Conseil européen jusqu’à ce soir, avait promis l’ouverture de nouveaux chapitres dans les négociations d'adhésion de la Turquie à l’UE.

    UN nouveau chapitre a été ouvert aujourd’hui, in extremis (sécurité alimentaire, vétérinaire et phytosanitaire). C’est le 13e. Mais, à ce jour, seul le premier a été bouclé.

  • Les banquiers et la zone euro

    Selon une enquête réalisée par l’Economist Intelligence Unit pour RBC Capital Markets auprès de 440 dirigeants bancaires dans le monde, il y a, selon ceux-ci, plus de 50% de chance qu’un ou plusieurs pays quittent la zone euro d’ici 2013. Et pour 36% d’entre eux, il y a au moins 25% de chance que la zone euro explose d’ici là.