José Maria Aznar dans Le Figaro :
C'est une erreur d'avoir refusé une restructuration de la dette grecque sous le contrôle du Fonds monétaire international. On aurait pu utiliser une partie des énormes capitaux dégagés par l'Union européenne pour recapitaliser les banques. Mais on a préféré adresser un message selon lequel on ne laisserait pas un pays de la zone euro faire faillite sans se rendre compte que les différences entre les pays sont énormes. C'est une très grave erreur. Une intervention pour sauver la Grèce était possible mais elle serait impossible pour un pays de la taille de l'Espagne. Une faillite de l'Espagne provoquerait la chute de l'euro et probablement celle de l'Union européenne. Chercher à éviter la contagion équivaut à combattre une hémorragie sans remettre le patient en bonne santé.