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Europe - Page 160

  • La BCE elle-même envisage la fin de l’euro

    Dans un rapport publié aujourd’hui par la Banque centrale européenne :

    « Les déséquilibres budgétaires en très forte hausse dans la zone euro dans son ensemble et la situation extrême de certains pays pris individuellement risquent de saper la stabilité, la croissance et l'emploi, de même que la pérennité de l'Union économique et monétaire (UEM) elle-même. »

  • Gouvernance économique

    Un accord entre la présidence polonaise du Conseil européen, le Parlement européen et la Commission européenne, pour « renforcer la gouvernance de la zone euro », a été conclu mercredi. Il devrait être avalisé par les ministres de l’Economie réunis aujourd’hui et demain en Pologne, et par les députés européens lors de leur prochaine session à la fin du mois. Il vise en fait à rendre possibles les sanctions pour déficit excessif, qui n’étaient jusqu’ici que théoriques. Les européistes trouvent évidemment que ça ne va pas assez loin. Dans une interview au Süddeutsche Zeitung, le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini (mieux inspiré quand il défend les chrétiens persécutés) dit carrément : « Les divers pays ont diverses idées sur le fédéralisme européen, mais l’Italie est prête à renoncer à toute la souveraineté nécessaire pour créer un authentique gouvernement central européen. Nous devons travailler sérieusement à la formation d’un authentique gouvernement économique européen. »

    Il est vraiment urgent que l’UE explose via l’eurozone.

  • Danemark: la gauche revient

    Mauvaise nouvelle pour l’Europe : la gauche a remporté (de 5 sièges) les élections législatives danoises. Le gouvernement de droite, sous influence concrète des « populistes » du parti du peuple danois, va donc laisser la place à… on ne sait trop quoi.

    « Aujourd'hui, nous avons écrit une page d'histoire », s'est exclamée Helle Thorning-Schmidt, chef du parti social-démocrate, qui va devenir Premier ministre. Mais ce qui est historique, c’est le faible score de son parti : le plus faible depuis 1906… La victoire de la gauche est celle des rouges-verts (comme ils s’appellent eux-mêmes) qui passent de 6 à 12 sièges, et des sociaux-libéraux qui passent de 9 à 17. Mais il n’y a à peu près rien de commun entre ces deux partis…

  • « Eurobonds » : pour Merkel, c’est non

    Après avoir entretenu le flou sur la question, et tergiversé pendant des semaines, Angela Merkel déclare :

    « Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux d'intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des situations budgétaires similaires. On n'arrive pas à cela en mettant en commun des dettes. »

  • Et pan sur Baroin !

    Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Jürgen Stark, s’en prend sévèrement à François Baroin dans un journal autrichien.

    Premièrement, en le citant, pour avoir annoncé de façon inconsidérée des rachats de dette espagnole et italienne par la BCE, alors que c’est à la BCE, qui est indépendante, de communiquer ou non sur ce qu’elle fait.

    Deuxièmement, sans le citer, pour avoir prétendu que le deuxième plan de renflouement de la Grèce, contrairement au premier, ne coûterait pas un sou aux contribuables. Ce plan, a dit Jürgen Stark (qui y est opposé) coûtera plus cher au contribuable que le premier.

    Addendum

    Et puis il a démissionné. Officiellement pour raison personnelle. En fait parce qu'il est en désaccord profond avec la dérive de la BCE.

  • « Nous n’avons jamais adhéré à une telle union »

    Richard Sulik, président du Parlement slovaque, à propos du mécanisme de renflouement des pays défaillants de la zone euro auquel tout le monde doit participer :

    « C’est comme l’Union soviétique. Mais nous n’avons jamais adhéré à une telle union. Personne, avant notre référendum d’adhésion, ne nous a dit que la Slovaquie devrait payer des miliards et des milliards pour les retraites des Grecs et je ne sais quoi des Italiens. »

    D'autant que c'est contraire au traité de Lisbonne.

    Les Slovaques sont les plus critiques parce qu’il y a une dizaine d’années ils ont surmonté une grave crise financière (qui leur a couté 12 points de PIB) sans l’aide de personne.

  • Faire ce qui convient : quitter la zone euro

    Commentaire des derniers développements de la catastrophe de l’eurozone, par Holman Jenkins Jr dans le Wall Street Journal :

    Les problèmes de la dette européenne ne vont pas se régler d’eux-mêmes. Pour les dirigeants allemands et français, le temps est venu d'un suivisme inspiré. Est-ce que leurs peuples souhaitent renflouer le reste de l’Europe ? Ils connaissent déjà la réponse : Nein ! Non ! Et il n’est pas évident que les marchés croient que l’Allemagne, la France et les autres pays solvables de l’Europe du Nord puissent réellement se permettre d’absorber les pertes de la zone euro qui finiront par être reconnues.

    Donc, l’Allemagne et ses voisins solvables doivent faire ce qui convient : quitter la zone euro. Permettre à la BCE de poursuivre le travail qu’elle a commencé ce week-end pour faciliter une solution passant par la dévaluation et l’inflation.

  • L’euro c’est comme le préservatif

    Hervé Morin, le président du soi-disant Nouveau Centre, était hier sur la plage du Grau-du-Roi avec des jeunes militants de son parti qui distribuent des préservatifs dans le cadre de leur propagande « L’euro te protège ».

    En effet, l’euro protège autant que les préservatifs. En ce moment, les Grecs s’en rendent compte plus que les autres. En attendant que d’autres soient soumis à leur tour à une thérapie de choc...

  • Leur Europe contre nos colonies de vacances

    Les associations organisatrices de colonies de vacances s’inquiètent parce que le Conseil d’Etat, le mois prochain, va exiger que soit revu le contrat des moniteurs, suite à un jugement de la Cour européenne de Justice, datant d’octobre 2010. Selon la prétendue justice européenne, le contrat des moniteurs est un contrat de travail comme un autre et doit respecter les temps de repos quotidien et hebdomadaire obligatoires.

    Il est évidemment absurde de considérer l’accompagnement des enfants en colonies de vacances comme un métier soumis au droit du travail (et particulièrement aux deux jours consécutifs de repos…).

    C’est le syndicat Solidaires Isère qui est à l’origine de l’affaire. Mais il n’est solidaire ni avec les moniteurs, qui ne se considèrent pas comme des ouvriers, ni avec les enfants, qui pâtiront d’avoir des moniteurs à éclipses, ni avec les parents, qui paieront plus cher s’ils le peuvent.

    Et voilà d'autre part les pompiers qui s’inquiètent d’un projet de directive européenne qui remet en cause le statut de pompier volontaire…

    Et 2011 est l’année européenne du bénévolat et du volontariat. Sic.