« Sans la haine publique à l'égard du cardinal Pell, une telle affaire n'aurait jamais été portée devant les tribunaux. », écrit le Père Raymond J. de Souza, dans un article à lire, parce que, de fait, « il est important pour les catholiques de connaître les détails de l'affaire ».
La traduction de cet article chez Benoît et moi suit celui de George Weigel qui est également à lire.
Commentaires
n'accablons pas les Australiens; ils sont de culture protestante, ce qui explique tout
croyez-vous qu'en France nous ayons le beau role ?
le cardinal Barbarin était l'homme à abattre : c'est en bonne voie
la farce serait complète si le père Preynat, pour une quelconque question de procédure, n'était pas condamné, mais ce n'(est de toute façon pas lui qui était visé
le cardinal a été victime d'un véritable assassinat médiatique, et lui seul : ses soi-disant complices n'ont pas été condamnés
le parquet, semble-t-il, n'avait pas osé aller jusque là, et il a fallu que les "victimes" s'organisent pour une citation directe; qui les a inspirés ? qui les a subventionnés? on pourra quand même remarquer qu'aucune de ces "victimes" n'a subi aucun préjudice de la part du cardinal, et que ces "victimes" se sont substituées au ministère public, en principe seul habilité à la défense de l'ordre public;
que devient la règle "pas d'intérêt, pas d'action" ?
ces chers petits ont quand même eu le plaisir non dissimulé de passer à la télévision, sans se poser la question du mal que cela pourra faire à leurs propres enfants, tant sur le plan intime que dans la cour de récréation
quant aux trois juges, peut-on savoir à quelle loge ils appartiennent ?
Tous les journalistes australiens ne sont pas systématiquement de parti pris avec Trump.
https://www.getreligion.org/getreligion/2019/3/8/is-cardinal-pell-a-perpetrator-or-victim-aussie-media-waver-between-the-two
Ca sent le complot. Ca pue le réglement de compte!- vis-à-vis d'un prélat qui n' a pour seul "crime" celui d'être jugé comme trop conservateur!
En Australie (comme en France) il y a sans doute complot.
Qui seraient les complotistes ?
S'il faut toujours rester prudent en cette matière, à Lyon comme en Australie, ce sont des conservateurs qui sont chargés par la justice, et visiblement les victimes sont mises en avant pour servir la cause idéologique, accabler l'Eglise autant qu'un éventuel responsable ou prédateur, les causes et le contexte sont vite passés à la trappe. Pourtant, d'essayer de comprendre pourquoi et comment de tels crimes ont pu arriver est nécessaire afin de prévenir et empêcher que cela se reproduise. A Lyon, nous verrons si les accusateurs sont aussi diserts sur la personnalité et les moeurs du père Preynat ainsi que l'ambiance laxiste concernant le discernement des candidats au sacerdoce il y a quelques décennies qui aura pu permettre à des personnalités immatures, avec une orientation sexuelle douteuse, de passer le filtre du séminaire et devenir prêtre, leur permettant d'agir en prédateur. A moins qu'un changement se soit opéré durant le ministère, délaissement de la doctrine morale, trop grande solitude, tentations ou dérives.
Il faut comprendre pour agir en amont pour les générations à venir et l'image de l'Eglise.
Je crois que vous vous trompez. A Lyon, ce sont plutôt des dégonflés, qui payent leur manque de cœur. Face au lynchage médiatique, il y a ceux qui sont dans la foi (Pell) et ceux qui font dans la soie (à Lyon). Sursum corda !
Il y a aussi pope Frankie et sa clique à qui on n'a pas pas besoin de fournir les pioches pour démolir l'Eglise... Ils y vont au bulldozer.
Stavrolus,
Développez à propos de Lyon, car vous en dites trop ou pas assez
L'incapacité à réagir à temps et comme il faut peut provenir d'autres causes, certes la lâcheté des uns mais aussi la volonté de ne pas livrer un problème interne aux ennemis de l'Eglise, ou l'incompétence du clergé et des laïques face à des problèmes pour lesquels ils n'ont pas été formés à réagir. Mais on peut penser à un lobby de complaisants pour divers raisons, des débauchés aux modernistes en passant par les cléricaux.
Comme d'ailleurs d'autres pans de la société comme l'école et le milieu associatif.
Aujourd'hui on distribue les leçons de morale facile, mais il y a dix ans encore qui faisait quoi et dans tous les milieux ?
L'éducation nationale mutait sans vagues, et souvent sans dénonciation publique, voire protégés par les syndicats, le milieu sportif couvrait, on voit apparaître ci et là des affaires, l'Eglise n'était pas plus apte et courageuse que les autres, mais combien de procès canoniques ont eu lieu pour ceux qui ont trahi leur sacerdoce et la confiance des fidèles ?
Je doute que l'étalage public soit apte à résoudre et sévir avec justice, en dehors de punir et d'arrêter des criminels qui avaient cessé de nuire depuis un moment.
Mais vous avez peut-être d'autres informations fiables.
J'ai déjà développé, et même plusieurs fois. Je connais un prêtre lyonnais accusé à tort de pédophilie qui n'a guère été soutenu par sa hiérarchie. Et puis, après avoir défilé contre le mariage T (mariage pour tarlouzes), notre ami B a appelé à voter Macron, ou à ne surtout pas voter Le Pen, ce qui revient au même. J'appelle ça faire la P, au risque d'y perdre son âme... Et qu'est-ce que ça rapporte, hein, vous pouvez me le dire ?
Stavrolus,
Désolé, mais je ne vois pas le rapport.
Le rapport est dans votre comparaison du 9 mars à 22h50 entre Lyon et l'Australie.
J'ai bien conscience de la différence des deux cas, mais les deux accusés sont conservateurs et le déferlement médiatique et judiciaire semble s'en prendre à leur personne et leurs convictions plutôt qu'à ce qui leur est réellement reproché.
Sinon, effectivement, c'est différent.
Mais je reste convaincu qu'à Lyon, il existe une situation complexe que j'ai pu observer concernant un autre cas, avec des erreurs à plusieurs niveaux sur des années qui ont laissé le champ libre à un prédateur et l'incapacité, je ne dirais pas volontaire, du cardinal à réagir fermement.
Mais n'a-t-il pas fait preuve d'obéissance en faisant remonter le problème à Rome et en acceptant leur décision ?
Allons nous devoir accepter que la république laïque pallie les inconséquences de certains dans notre Eglise, nous doutant qu'elle en profitera pour affaiblir son autorité spirituelle ?
"Allons nous devoir accepter que la république laïque pallie les inconséquences de certains dans notre Eglise,"
C'est bien pratique pour les prélats homosexuels. Ils ne risquent rien avec un procès civil. Alors qu'avec le droit canon et les tribunaux ecclésiastiques, ils seraient obligés de partir. De toute façon, le pape s'est mis à s'entourer de nombreux ecclésiastiques gay-friendly tels que les cardinaux Mac Carrick et Cupich, Zanchetta, Ricca et Barros... On a l’impression que l’Église suit dorénavant non plus sa doctrine mais l’opinion publique et les médias dominants. En France par exemple, les magistrats sont souvent francs-maçons et donc ne suivent pas le droit naturel (droit de Dieu). Tant que l’homosexualité ne sera pas dénoncée et combattue comme un acte intrinsèquement désordonné, les abus sexuels se multiplieront.
La réédition du livre de Jean Madiran (1920-2013) ‘L’hérésie du XXe siècle’ sort opportunément pour rappeler cette non reconnaissance par les évêques de l’existence d’une loi naturelle. Pie XII proclamait pourtant « La loi naturelle, voilà le fondement sur lequel repose la doctrine sociale de l’Église. »
Oui, il est bien étrange que lors de leur réunion à Rome, du 21 au 24 février 2019, le problème de l’homosexualité n'ait pas été soulevé ! Sa reconnaissance contenterait es francs-maçons mais sonnerait la fin officielle de la religion catholique.
Que voulez-vous, l'homosexualité qui était auparavant essentiellement le résultat d'une manipulation sociale (spartiate, janissaire, samouraï) qui permettait d'avoir des forces vives dans les casernes ou dans les colonies, est devenue un choix libre de vie.
Et Macron n'est pas le seul à l'avoir montré, notamment lors de la fête de la musique !
http://img.over-blog-kiwi.com/1/31/14/84/20180623/ob_ab9b51_man.jpg
Que penser des révélations de Sophie Montel sur le parti de Marine Le Pen ? « Je me souviens de ce très haut placé dans la hiérarchie frontiste dont le jeu préféré était de convertir de jeunes hommes bruns à l’homosexualité… en échange de places, de promotion. »
https://www.youtube.com/watch?v=kS9LWn5IXZw
Changez hierarchie frontiste par hierarchie ecclesiale et vous retrouvez certains de nos hauts prélats. L'Eglise est tombée bien bas.
@Elsa
Vous confondez, me semble-t-il, deux notions philosophiques tout à fait opposées, qui sont la loi naturelle et le droit naturel.
La loi naturelle est "la droite raison conforme à la nature" dont parle Cicéron dans le De Republica. Cette loi, à laquelle se réfère aussi saint Thomas, n'est rien d'autre, pour un chrétien, que la loi divine inscrite dans le cœur de l'homme.
Au contraire, le développement de la notion de droit naturel coïncide en Europe avec la remise en cause du catholicisme par la Renaissance et la Réforme. Ses pères sont Hobbes, Locke, Grotius ou encore Rousseau. Le droit naturel, ce sont les aspirations de l'homme dans le prétendu état de nature (liberté, préservation de soi, copulation frénétique), aspirations qu'il faut concilier avec le supposé contrat social (d'où le droit à la vie, au bonheur, l'égalité en droits, etc). Le droit positif, c'est-à-dire le code civil, concrétise ce droit naturel dans la législation, qui autorise aujourd'hui l'avortement, le "mariage" gay et toutes les belles avancées dites "sociétales", au nom de la liberté.
Les magistrats, francs-maçons ou non, se moquent de la LOI naturelle comme de la crinoline de leur trisaïeule : leur rôle est d'appliquer le droit, c'est-à-dire le droit positif référé au supposé droit naturel.
Merci de ces précisions, Stavrolus, je confondais aussi.
Voir le commentaire d’Emmanuel en bas de cette page sur l’École de Salamanque :
http://oratio-obscura.blogspot.com/2016/02/lecole-de-salamanque-ou-les-origines.html
C'est vrai que j'oubliais Spinoza, qui est naturellement de tous les mauvais coups...
L’École de Salamanque aussi serait à blâmer.
Vous devez pouvoir remonter jusqu'à Guillaume d'Ockham, car le droit positif est nominaliste. Le diable n'est pas très imaginatif, dans le domaine des idées.