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Eglise - Page 2

  • La combine de McElroy

    Selon le cardinal Robert McElroy, le bergoglissime évêque de San Diego, le synode sur la synodalité a discuté de la fin du « diaconat transitoire » (transitional diaconate) afin de pouvoir ordonner des femmes diacres.

    Il a repris le propos de son homologue Cupich disant que c’était une opinion commune parmi les membres du Synode que le temps était venu d’un « changement de paradigme » sur le rôle des femmes dans l'Église. Et donc une discussion « approfondie » sur le « diaconat féminin » a eu lieu. Elle incluait « peut-être la fin du diaconat transitoire, c'est-à-dire l'ordination diaconale comme étape finale avant la prêtrise ». Dissocier le diaconat et la prêtrise « pourrait rendre plus facile la présence de femmes diacres ».

    Cupich avait déjà évoqué cette question : « Il est légitime de se demander, pourquoi nous ordonnons au diaconat des candidats à la prêtrise. C'est une question légitime à poser. Et si, si vous commencez par cela, alors peut-être pourrez-vous commencer à réimaginer ce qu'est le diaconat. » Car si l’on n’ordonne plus de diacres en vue du sacerdoce, alors le diaconat peut être féminin.

    Sauf qu’alors il n’y a plus de diaconat du tout, et que le mot devient vide de sens.

    Mais quand on s’en rendra compte on comprendra qu’il faut donc ordonner des femmes prêtres… Mais ça ce n’est pas pour tout de suite, parce que « ça diviserait profondément l’Eglise à l’heure actuelle ». Sic.

    N.B. Lors de la dernière réunion du « C9 » (le conseil de neuf cardinaux), début février, il y avait trois femmes, dont une « évêque anglicane », et sœur Linda Porcher qui a déclaré que le pape était « très favorable au diaconat féminin ». Puis François a nommé trois femmes parmi les « consulteurs » au second synode sur la synodalité : l’une d’entre elles milite pour le diaconat féminin, les deux autres carrément pour le sacerdoce féminin.

  • Marx abolit les Cendres

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    Mercredi des Cendres à Munich. Le cardinal Marx a fait mettre devant l’autel un muret et de la terre. Il a expliqué que l’homme est issu de la terre, qu’il fait donc partie de l’environnement, et que lorsque nous nous laissons oindre de terre nous disons oui à cette origine. Et il s’est fait oindre de terre par une femme.

    Commentaire de l’association des journalistes orthodoxes ukrainiens, qui connaissent mieux les traditions catholiques que certains cardinaux :

    Toutefois, dans la tradition de l'Église catholique romaine, le signe de croix en forme de cendres marque la rupture et le repentir exigés des chrétiens pendant le carême. Les cendres sont obtenues en brûlant des branches conservées lors du dernier dimanche des Rameaux. L'utilisation de la terre pour accomplir ce rite est une pratique inconnue.

  • Leur liturgie

    Cela se passe à l’église du Christ Roi de Ruhstorf, dans le diocèse de Passau, en Bavière. Une « messe de carnaval », le 11 février dernier. Il paraît que ce n’est pas rare en Allemagne et en Autriche.

    Oui, c’est la communion, pendant la danse des canards. Et ce n’est qu’un aperçu. Il y eut aussi notamment une « chorégraphie » sur une polonaise, et on a fait éclater des ballons entre les lectures.

    Ci-dessous l’équipe des joyeux drilles de la messe de carnaval. Le curé, Mgr Josef Tiefenböck, est le personnage qui a une perruque verte. Ce qui est frappant est que les enfants ne paraissent pas trouver ça drôle du tout…

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  • Ajouter l’hypocrisie au scandale

    L’archevêché de New York a publié le communiqué suivant, le 17 février, surlendemain du scandale des funérailles du travesti « mère de toutes les putains », avec son icône « Travesti, pute, sainte, Mère », à la cathédrale Saint-Patrick :

    Déclaration du Très Révérend Enrique Salvo, recteur de la cathédrale Saint-Patrick

    Merci à tous ceux qui nous ont fait savoir qu'ils partageaient notre indignation face au comportement scandaleux qui s'est manifesté lors d'un enterrement à la cathédrale Saint-Patrick en début de semaine. La cathédrale savait seulement que la famille et les amis demandaient une messe de funérailles pour un catholique, et n'avait aucune idée que notre accueil et notre prière seraient dégradés d'une manière aussi sacrilège et trompeuse. Le fait qu'un tel scandale se soit produit dans "l'église paroissiale de l'Amérique" est encore plus grave ; le fait qu'il ait eu lieu au début du Carême, la lutte annuelle de quarante jours contre les forces du péché et des ténèbres, nous rappelle avec force à quel point nous avons besoin de la prière, de la réparation, du repentir, de la grâce et de la miséricorde auxquels nous invite cette sainte saison.

    À la demande du cardinal, nous avons offert une messe de réparation appropriée.

    Une messe qui n’a été annoncée nulle part, célébrée en catimini après le scandale public. Mais surtout l’archevêché aurait dû épargner aux fidèles cette hypocrisie crasse reposant sur un évident mensonge. Le prêtre qui a officié a forcément vu ce qui se préparait, la décoration, « l’icône », ou plutôt il savait, avant cela, de quoi il retournait, car « Cecilia » Gentili était très connu, et l’on ne fera croire à personne que ce prêtre, le P. Edward Dougherty, est le seul Américain à ne pas savoir taper un nom sur Google. En outre la provocation a été permanente, tout au long de l’office, et le prêtre a continué, jusqu’au bout, tout fier que pour une fois la cathédrale soit remplie. Il a accepté la « dégradation sacrilège » pendant plus d’une heure avec le sourire. D’ailleurs si l’archidiocèse était si blessé du scandale, c’est l’archevêque, le cardinal Dolan, qui devrait s’exprimer, puisque cela s’est passé dans sa cathédrale historique. Mais le cardinal Dolan est cet évêque qui a annoncé la fermeture de l’église des Saints-Innocents, dédiée à la liturgie traditionnelle quotidienne, et la fusion de la paroisse avec la paroisse voisine, celle de l’église Saint François d’Assise qui accueille la messe de la gay pride…

  • Et maintenant la franc-maçonnerie…

    Le 16 février a eu lieu à Milan, à la « Fondation culturelle ambrosianeum », donc à l’archevêché, une « rencontre historique » entre les trois grands maîtres de la Maçonnerie italienne (Grand Orient, Grand Loge, Grande Loge régulière), et de hauts représentants de l’« Eglise catholique », l’archevêque de Milan Mgr Mario Delpini, le cardinal Coccopalmerio ancien président de dicastère et qui continue de parader alors qu’il avait été au cœur du scandale d'une soirée « sexe gay et cocaïne » au Vatican en 2017, le théologien franciscain Zbigniew Suchecki, et surtout Mgr Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie et « véritable star de l’après-midi » selon la relation de Riccardo Cascioli.

    L’expression « rencontre historique » n’est pas usurpée, car il n’y a jamais eu dans l’histoire une telle rencontre. Et une rencontre non pas pour refaire officiellement le constat de l’incompatibilité entre la religion chrétienne et l’idéologie maçonnique, mais bien au contraire pour préparer – ouvertement - le chemin de la réconciliation, au nom de la « miséricorde ».

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    Sur la photo on voit Mgr Staglianò en conversation avec le grand-maître du Grand Orient d’Italie Stefano Bisi - et par respect pour le plus anticlérical des ordres maçonniques il cache sa croix pectorale.

    (Conformément à tous les processus lancés par François, le Vatican a rappelé le 13 novembre dernier que les catholiques ne peuvent pas adhérer à la franc-maçonnerie. Car chaque fois que le Vatican de François rappelle quelque chose de traditionnel, c’est pour en arriver par la suite à expliquer le contraire.)

  • Funérailles à la cathédrale

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    « Travesti, pute, sainte, Mère. » Ceci est l’icône de « Cecilia » Gentili, dont je n’ai trouvé nulle part sur internet le vrai prénom. Immigrant clandestin, « transsexuel », drogué, athée, il était devenu une « icône » et un « pilier de la communauté trans », comme disent les gazettes. Il était effectivement une vedette militante de la « communauté trans », mais l’inscription dit bien qu’il était seulement « travesti », comme la plupart des soi-disant trans.

    Mort à 52 ans, il a eu jeudi de grandioses funérailles à la cathédrale Saint-Patrick de New York, qui était pleine, ce qui n’arrive jamais en dehors de Pâques, a remarqué le prêtre, qui l’a appelé « elle » tout au long de la cérémonie. Les fleurs rouges omniprésentes avaient été commandées par l’acteur Oscar Diaz, qui appelle Gentilini « ma mère ».

    Les voûtes de l’anciennement vénérable cathédrale résonnait de chants comme « Santa Cecilia, madre de totas las putas », et quand le prêtre voulut entonner « Ave Maria » quelqu’un en robe chanta plus fort « Ave Cecilia » en dansant dans l’allée et faisant virevolter des foulards rouges.

    Pour ceux qui ne craignent pas de vomir, Time Magazine a publié une galerie de photos de l’événement.

  • La messe à Austin

    Les centaines de fidèles qui participaient à la messe dominicale traditionnelle à la cathédrale d’Austin (Texas) dimanche ont appris que cette messe serait supprimée à partir du 19 mars. Celle de 7h30, et celle de 15h30. « Apparemment cela vient directement du Vatican », a dit un fidèle. Car on ne sait rien de plus. L’évêque doit être muet…

    Mais il est évident que si François a décrété que la messe traditionnelle était interdite dans les églises paroissiales, à plus forte raison dans les cathédrales…

    La messe la plus proche reste, pour le moment, celle de Dripping Springs, à 40 km, qui est à… 13h30. Il y en a une aussi à Brenham, à 145 km (à 16h), et à Waco, à 160 km (à 11h30).

    En toute charité pastorale.

  • Rébellion ?

    Les évêques d’Emilie-Romagne ont élu président de leur conférence épiscopale Mgr Giacomo Morandi.

    Mgr Morandi était naguère secrétaire (donc numéro 2) de la Congrégation pour la doctrine de la foi. En mars 2021 il obtint de François la publication d’une réponse aux évêques allemands qui ne cessaient de demander un texte en faveur de la bénédiction des couples de même sexe. La réponse était « non », avec cette explication : « Dieu ne bénit pas et ne peut pas bénir le péché. »

    En janvier 2022 Mgr Morandi était limogé et, archevêque, il devenait simple évêque de Reggio d’Emilie, l’un des moins prestigieux, et suffragant de Modène, où il avait été consacré archevêque…

    Limogé et dégradé pour avoir dit non au lobby, Mgr Morandi est choisi pour devenir le successeur du très éminent cardinal Zuppi, archevêque de Bologne et président de la conférence épiscopale italienne… Et cela en pleine polémique sur le texte qui permet ce qu’il avait rejeté…

  • Symbole

    Il n’y a eu aucune ordination sacerdotale dans le diocèse allemand de Limbourg (Hesse) l’année dernière, pour la première fois depuis la création du diocèse en 1821.

    Ce diocèse est celui de l’actuel président de la conférence des évêques allemand, Georg Bätzing, fer de lance du « chemin synodal » égout de toutes les hérésies morales.

  • Anarchie vaticane

    Après avoir rejeté le document du Vatican Fiducia supplicans sur la bénédiction des couples de même sexe, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a déclaré :

    « Parce qu’en Occident ils n’aiment pas les enfants, ils veulent s’en prendre à la cellule de base de l’humanité qu’est la famille. Détruisez la famille et vous détruisez la société. Parce qu’ils n’aiment pas les enfants en Occident, ils ne croient pas en la famille, ils ne croient plus au mariage : aujourd’hui, l’Occident perd ses valeurs. Ils n’aiment pas les enfants, mais pour faire marcher l’économie, ils ont besoin de chercher des gens à l’étranger : petit à petit, ils vont disparaître. Nous leur souhaitons bonne chance dans leur disparition !

    Ils veulent nous imposer leurs pratiques, que le président Poutine appelle les coutumes décadentes de l’Occident. C’est une culture décadente, c’est la décadence culturelle et morale d’une société. Et ils veulent nous l’imposer. Aujourd’hui, le système de l’ONU consiste à pousser l’idéologie LGBTQ à travers les agences de l’ONU, notamment l’Unicef, l’OMS et d’autres. De cette façon, ils nous imposent leur culture par le biais de financements : et si tu ne l’acceptes pas, ils coupent les financements. Mais notre culture en Afrique n’est pas comme ça. »

    Ni une ni deux il est allé à Rome pour se plaindre auprès du pape. Lequel l’a envoyé à Tucho. Le cardinal Ambongo a présenté à Tucho un texte qui dit le contraire de Fiducia supplicans, et Tucho a contresigné le texte qui dit le contraire de celui qu’il avait signé et a été contresigné par le pape…

    Tout va bien…