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Eglise - Page 270

  • Après l’Orissa, le Karnataka

    Plus d'une dizaine d'églises catholiques ou protestantes ont été endommagées ou mises à sac depuis le week-end dernier et plusieurs personnes ont été blessées dans l’Etat indien du Karnataka, où les chrétiens représentent moins de 2% de la population.

    Le gouvernement fédéral de l’Inde exige aujourd’hui des autorités nationalistes hindoues de l’Etat qu'elles mettent fin aux attaques et qu'elles "reprennent le contrôle de la situation".

  • La haine immonde

    h-20-1259954-1220816125.jpgLa revendication de l’outrage par le blog athéisme.org :

    « Ploërmel, son collège du Sacré-Cœur, son école Saint-Joseph, son parking Jean-Paul II, sa place Jean-Paul II et sa statue Jean-Paul II, nouvellement habillée le samedi 6 septembre 2008. Avant-gardistes visionnaires de la future norme vestimentaire du clergé romain, des athées blasphémateurs enthousiastes ont répondu à l'appel de la Fédération Anarchiste, et ont revêtu l’ancien dictateur catholique d’un nouvel habit : papier hygiénique rose près du corps pour conserver une peau toujours fraîche et douce, film plastique très enrobant pour offrir une apparence lustrée, préservatifs gonflés à la mesure de l'aura papale et autocollants rouge et noir pour éclairer l'ensemble d'une lumière nouvelle. Un cortège insubmersible s'est ensuite formé en direction de la mairie (socialiste) pour confronter la nouvelle municipalité aux engagements laïques de la gauche : déboulonnez, fondez, concassez, réduisez en miette, dissolvez la masse immonde qui salit l'espace public ploërmelais ! »

  • En Inde, ça continue

    En Inde, dans l’Etat d’Orissa, les attaques se poursuivent. Et en outre les hindous contraignent les chrétiens à se convertir à l’hindouisme et à attaquer leurs propres églises…

    Dans un communiqué publié sur le site de la Conférence épiscopale indienne, le P. Babu Joseph, son porte-parole, signale que les attaques contre les institutions chrétiennes se poursuivent. Lundi 1er septembre, dix lieux de prière ont été détruits dans le village de Kundra, dans la région de Jayapur. Cinq villages ont été attaqués et pillés à Tikabali Block. A Mondasore, une église, un couvent et deux auberges ont été détruits.

    « Nous sommes extrêmement préoccupés car en dépit des promesses de Shri Naveen Patnaik, le ministre responsable de l'Etat d'Orissa, au premier ministre Dr. Manmohan Singh, de maîtriser la violence à Kandhamal, nous constatons qu'il n'y a pas eu beaucoup d'amélioration dans les régions de Kandhamal frappées par les émeutes. Même si des forces de sécurité ont été déployées à Kandhamal, les fondamentalistes continuent d'attaquer les chrétiens et leurs institutions en toute liberté. »

    Il ajoute que les évêques ont été « choqués d'apprendre que les chrétiens d'Orissa, qui ont déjà été victimes de la violence, sont maintenant contraints à devenir hindous et à attaquer leurs propres églises, dans lesquelles ils ont loué le Seigneur pendant si longtemps. Cela est parfaitement inhumain et représente une grave violation des droits de l'homme ».

    Les évêques demandent instamment au ministre responsable de l'Etat d'Orissa de prendre des mesures fermes contre les agresseurs « et de défendre les chrétiens, leurs maisons et leurs institutions, qui sont continuellement attaqués par les groupes fondamentalistes ».

    Ils demandent également à l'administration publique « d'être vigilante en ce qui concerne les re-conversions forcées car il s'agit d'une grave violation du droit constitutionnel des personnes à vivre dans le pays sans peur ».

    (Zenit)

  • La mosquée de Woippy

    La mosquée de Woippy, qui peut accueillir jusqu’à 1.800 personnes, a été inaugurée samedi dernier « en présence de centaines de fidèles ». Il y avait là l’imam qui a récité des versets du Coran, les sous-préfet représentant la République soumise, et le député-maire François Grosdidier, très fier de sa réalisation au service de la paix, de la tolérance, de l’ouverture, du dialogue, etc.

    Car la mosquée de Woippy a été entièrement financée par la municipalité.

    Le sous-préfet a fustigé ceux qui ont osé parler d’illégalité dans ce financement, et il a précisé : « En Alsace-Moselle, la loi autorise les collectivités publiques à participer au financement des édifices religieux. »

    Ah bon. Mais le nom officiel de la mosquée est « centre interculturel ». Ce n’est donc pas officiellement un « édifice religieux ».

    Et quand on demande à François Grosdidier pourquoi il appelle ainsi le bâtiment, et non pas simplement « mosquée », il répond :

    — Pour une raison juridique. Une mosquée ne peut être qu’un équipement de droit privé. Il s’agit ici d’un équipement public. Concernant l’architecture ou la configuration, la salle de prière de cet équipement est identique à celle d’une mosquée.

    Mosquee.jpg

    L’évêque de Metz et la mosquée de Farébersviller

    A l’occasion de cette inauguration, Le Républicain lorrain du 30 août faisait le point sur les mosquées en Lorraine, mettant l’accent sur la première grande mosquée de la région, celle de Farébersviller (photo).

    Le chantier, lit-on dans l’article, « n’a été financé que par des dons privés, dont 50.000 F (7.600 €) puisés dans la cassette personnelle de l’évêque de Metz, Mgr Paul Joseph Schmitt » (mort en 1987).

    Car non seulement les évêques font la promotion de l’islam au nom de la tolérance et du dialogue, mais celui de Metz, il y a plus de vingt ans déjà, a financé la mosquée. Où l’on apprend aux enfants que le jihad contre les infidèles est une obligation (car le Coran le souligne expressément), et qu’on ne laissera la vie sauve aux chrétiens que s’ils s’acquittent d’un tribut. Ce que l’évêque de Metz avait donc fait…

  • Le Vatican appelle à lutter contre la "christianophobie"

    Le Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats, Dominique Mamberti, a appelé hier à combattre la christianophobie dans le monde.

    « Il faut combattre efficacement la christianophobie, tout autant que l'islamophobie et l'antisémitisme », a-t-il déclaré lors d'une réunion du mouvement Communion et libération à Rimini.

    La "christianophobie", a-t-il expliqué, se caractérise par des préjugés sur les chrétiens, l'intolérance et la discrimination, la violence et la persécution.

  • Inde : un bilan provisoire et la réponse des chrétiens

    Selon l’agence Misna citée par Zenit, les victimes des violences dans l'État d'Orissa s'élèvent à 14 ; en outre 12 morts ont été enregistrés dans le district de Kandhamal, dont six à Barkhama. 42 églises ont été brûlées, dont une dizaine pentecôtistes et baptistes, ainsi que trois couvents catholiques, cinq centres d'accueil, sept instituts pastoraux et quelque 300 habitations incendiés ou endommagés.

    « En signe de solidarité avec nos frères et sœurs et en signe de protestation contre les atrocités commises à l'encontre de la communauté chrétienne et d'autres personnes innocentes », toutes les écoles catholiques de l'Inde resteront fermées ce vendredi, a indiqué la conférence épiscopale indienne. Le cardinal Varkey Vithayanthil, président de la conférence épiscopale, invite « toutes les communautés catholiques à manifester pacifiquement pour s'opposer à de nouvelles attaques à l'encontre des chrétiens dans plusieurs parties du pays », exhortant la communauté catholique à « observer dimanche un jour de jeûne et de prière pour l'harmonie entre les religions et la paix en Inde ».

    En dépit du déploiement massif de la police, la situation reste très tendue, surtout dans les zones rurales où les forces de l'ordre ne sont toujours pas arrivées, a indiqué Alphonse Toppo, secrétaire de l'évêque de Sambalpur: « Nous sommes très inquiets au sujet des sans-abri, difficilement quantifiables, qui, pour se mettre à l'abri des violences, se sont réfugiés dans les forêts où ils sont depuis quatre jours sans nourriture ni eau. Dans ces zones, la forêt est très dense et pas même la police ne sait comment retrouver et rapatrier ces personnes. ».

    Les violences des groupes radicaux hindous Vhp (Forum mondial hindou), Bajaral Dal et Rss (Corps volontaires nationaux) ont été condamnées par nombre de représentants politiques de l'opposition, mais aucune condamnation ouverte n'est encore parvenue du chef de l'exécutif de l'Orissa, Naveen Patnaik, le parti au pouvoir étant allié au Parti Bharatiya Janata, formation nationaliste hindoue proche des mouvements radicaux.

    Les informations ci-dessus sont diffusées par Zenit. On en trouvera d’autres sur e-deo, reprises et traduites depuis Asianews.

    On lira aussi l’article de Sandro Magister, et celui de Vittorio Parsi qui lui fait suite : les hindous extrémistes ne supportent pas que l’Eglise catholique travaille à sortir les dhalits (hors caste, « intouchables) de leurs conditions d’esclave.

  • Les manuscrits de la mer Morte sur internet (pas tout de suite...)

    Les manuscrits de la mer Morte vont être photographiés selon les techniques les plus modernes de l’imagerie et seront consultables sur internet, annonce l'Autorité israélienne des antiquités à Jérusalem.

    La durée de ce travail d'archivage est en cours d'estimation…

    Mais les manuscrits de la mer Morte n’intéressent plus que les hyper-spécialistes. On est très loin aujourd’hui du temps où le monde entier se passionnait pour cette découverte qu’on disait capitale parce qu’on croyait qu’elle allait prouver que l’Eglise avait menti sur ses origines…

  • Arrestation d’un évêque en Chine

    Au dernier jour des Jeux Olympiques, les autorités chinoises ont arrêté Mgr Jia Zhiguo, évêque de Zhengding.
    Dimanche, vers 10 h 45, des représentants officiels du gouvernement se sont rendus à la cathédrale du Christ Roi de WuQiu et ont emmené l’évêque « non enregistré ». Son diocèse compte quelque 110.000 catholiques, au moins 80 prêtres et 90 religieuses.

    Selon la fondation cardinal Kung qui relate l’affaire, c'est la 12e fois que Mgr Jia, âgé aujourd’hui de 73 ans, est arrêté. Sa dernière arrestation datait du 23 août 2007. Il avait été libéré le 14 décembre suivant, sans qu'on ait su où il était détenu. Aujourd'hui encore, on ne sait pas où les autorités l'ont conduit.

    Après sa libération il était resté en résidence surveillée dans les bâtiments attenants à la cathédrale et ses activités pastorales étaient de ce fait grandement entravées : il ne pouvait recevoir de visites à quelques exceptions, très contrôlées par les autorités qui avaient installé un poste de contrôle, 24 h sur 24, à proximité de la cathédrale.

    Asianews rappelle que la sécurité publique avait interdit tout rassemblement de chrétiens pendant la durée des JO, pour « éviter des tensions et des problèmes qui auraient pu endommager l’image de la Chine aux yeux du monde ». Néanmoins, un millier de fidèles du diocèse de Zhengding avaient bravé l’interdit et s’étaient rassemblés poour célébrer la fête de l’Assomption dans la cathédrale. La police, pour éviter les troubles, avait permis à l’évêque de célébrer la messe, tandis qu’elle surveillait dans la cour.

    L'évêque est sérieusement malade, indique la fondation Kung, et sa main droite souffre d'un tremblement permanent. Les autorités lui ont refusé des consultations à l'extérieur de la résidence.

    Mgr Jia a été consacré évêque le 19 décembre 1980, par mandat pontifical. Il a déjà passé 18 ans en prison. Il est connu pour son aide aux orphelins handicapés : il a pris en charge une centaine d'entre eux qui ont un besoin urgent d'aide.Selon la fondation Kung, la Chine compte 40 évêques catholiques dits « clandestins », plus précisément, non officiellement enregistrés, et fidèles à l'autorité au Successeur de Pierre. Il sont tous soit sous surveillance, soit en résidence surveillée, soit en prison, ou ils ont « disparu ».

    Ainsi, les évêques Su Zhimin, de Baoding, et Shi Enxiang, de Yixian, ont été arrêtés respectivement en octobre 1997 et en avril 2001. On n'a depuis plus aucune nouvelle d'eux.

    Mgr Han DinXiang, de Yong Nian, a été arrêté en décembre 1999. Il est mort en prison le 9 septembre 2007 dans des circonstances « mystérieuses et très suspectes », indique la fondation Kung : sa sépulture a eu lieu moins de six heures après sa mort.

    La fondation cardinal Kung dénonce cette situation où les droits humains des évêques catholiques chinois sont bafoués et où la persécution des croyants reste très violente, en dépit de la tenue des Jeux Olympiques à Pékin.

    (via Zenit et Asianews)

    L’arrestation de cet évêque ajoute encore à la longue liste des violations des droits de l’homme recensée par Asianews au cours des JO, permettant de conférer à la Chine, comme le titrait l’agence, la médaille d’or des violations de la liberté et de la dignité humaine.

  • Schizophrène

    Joe Biden, le sénateur que Barack Obama a choisi comme colistier, a toujours un chapelet dans la poche de son pantalon, révèle-t-il dans un entretien publié hier par le site internet de l'hebdomadaire People.

    C’est le même très catholique Joe Biden qui insiste dans son programme de sénateur du Delaware sur le fait qu’il veut sauvegarder l’arrêt Roe contre Wade, c’est-à-dire la légalisation de l’avortement. Parce que cet arrêt « protège le droit des femmes de choisir ». Et il ajoute : « Croyant que le planning familial peut aider à prévenir de nombreuses grossesses non désirées, le sénateur Biden soutient depuis toujours le Titre X – le programme national de planning familial – qui fournit l’information, les services, le soutien et la recherche en matière de planning familial. »

    Le sénateur Biden, qui a toujours un chapelet dans sa poche (comme un grigri ? En tout cas il doit au moins omettre la dizaine sur la Visitation, qui montre que l’embryon est une personne…), ne l’avait pourtant pas lors de sa présentation comme colistier par Obama : « J'en avais un (plus tôt) sur moi mais j'avais un costume bleu clair et Jill (sa femme) m'a dit: Non, portes-en un sombre. Alors j'ai changé de costume et oublié le chapelet dans ma poche », a-t-il indiqué à People. Le chapelet n’aura donc pas été témoin de cette investiture…

  • Le primat d’Irlande parle du non au référendum

    Il me semble que c’est une première dans le paysage épiscopal européen. Le cardinal Sean Brady, archevêque d’Armagh et primat d’Irlande, a ouvertement déclaré hier que l'hostilité de l'Union européenne envers la religion, et le sécularisme croissant des institutions européennes, a contribué au rejet du traité de Lisbonne par les Irlandais. Or les menées anti-chrétiennes de l’UE sont un sujet tabou dans les épiscopats, qui chantent tous les bienfaits de la construction européenne.

    Dans son allocution à l’université d’été de Ballina, le cardinal Brady a rappelé que Jean-Paul II, tout en reconnaissant la nature séculière des institutions européennes, avait demandé que le futur traité inclue une référence à l’héritage chrétien de l’Europe.

    Des progrès dans un certain nombre de domaines, comme l’appel à l’Union à respecter le statut juridique des Eglises chrétiennes, étaient l’une des raisons pour lesquelles l’Eglise catholique avait une opinion globalement positive envers le projet européen, dit-il. « Mais il ne s’agit pas d’un soutien inconditionnel. Ainsi que le suggère le récent référendum sur le traité de Lisbonne, certains au moins de ceux qui étaient auparavant enthousiastes à l'égard des objectifs fondateurs de l'UE, sociaux et économiques, expriment désormais un malaise ». Les raisons sont « complexes ». Mais « l'une des raisons qui ont influencé certains chrétiens tient peut-être à ce que le pape Jean Paul II avait qualifié de perte de la mémoire chrétienne dans les institutions et la politique européennes ». « Des décisions successives qui ont ébranlé la famille basée sur le mariage, le droit à la vie depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle, le caractère sacré du sabbat, le droit des institutions chrétiennes, dont les écoles, de maintenir et promouvoir leurs valeurs, ces décisions et d'autres encore, ont fait qu’il est devenu pour les chrétiens convaincus plus difficile de maintenir leur engagement, qui était instinctif, en faveur du projet européen. »

    Ceci a « coïncidé avec une culture assez répandue dans les affaires européennes qui relègue la manifestation des convictions religieuses à la sphère privée et subjective ».

    « Il n’est pas rare, par exemple, que des personnes aient à défendre leurs droits à occuper un poste politique ou législatif dans les institutions de l’UE parce qu’elles manifestent publiquement leur foi chrétienne, affrontant parfois une contestation publique très hostile. »

    « Ignorer cette tendance dans l’UE et son impact sur les croyants a d’inévitables conséquences politiques et sociales, y compris au niveau du soutien au projet lui-même. »

    S’exprimant ensuite à la radio, le cardinal Brady a déclaré que « les décisions politiques semblent être souvent prises sans référence aux valeurs et aux convictions religieuses, alors que tant d’Européens ont une foi et des convictions religieuses ».

    Cela a eu un impact sur le référendum, souligne-t-il. Et il prévient que si on ne prend pas en compte ces préoccupations, le malaise demeurera. « Il n’y a aucun doute à ce sujet. C’est dans l’esprit et dans le cœur des gens. »

    « Je demande seulement qu’on réfléchisse calmement à ces choses-là et qu’on les prenne en considération. Ce dont nous avons besoin est une Europe qui ne cantonne pas ses débats à la politique ou à l’histoire, mais prenne aussi en considération les valeurs, les valeurs sociales, la cohésion sociale, la famille, la place de la famille, le respect pour les idées des parents en matière d’éducation. Je demande seulement qu’on réfléchisse à ces questions, spécialement dans le sillage des récents événements. »

    « Je pense que les gens qui sont hostiles à l’Europe ont besoin d’ouvrir les yeux à ce qu’elle a apporté, et que ceux qui soutiennent totalement l’Europe ont besoin d’entendre les préoccupations et les réserves. Nous avons besoin d’écouter avec respect les vues de chaque côté. »

    (Irih Times, Irish Independant)