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En Inde, ça continue

En Inde, dans l’Etat d’Orissa, les attaques se poursuivent. Et en outre les hindous contraignent les chrétiens à se convertir à l’hindouisme et à attaquer leurs propres églises…

Dans un communiqué publié sur le site de la Conférence épiscopale indienne, le P. Babu Joseph, son porte-parole, signale que les attaques contre les institutions chrétiennes se poursuivent. Lundi 1er septembre, dix lieux de prière ont été détruits dans le village de Kundra, dans la région de Jayapur. Cinq villages ont été attaqués et pillés à Tikabali Block. A Mondasore, une église, un couvent et deux auberges ont été détruits.

« Nous sommes extrêmement préoccupés car en dépit des promesses de Shri Naveen Patnaik, le ministre responsable de l'Etat d'Orissa, au premier ministre Dr. Manmohan Singh, de maîtriser la violence à Kandhamal, nous constatons qu'il n'y a pas eu beaucoup d'amélioration dans les régions de Kandhamal frappées par les émeutes. Même si des forces de sécurité ont été déployées à Kandhamal, les fondamentalistes continuent d'attaquer les chrétiens et leurs institutions en toute liberté. »

Il ajoute que les évêques ont été « choqués d'apprendre que les chrétiens d'Orissa, qui ont déjà été victimes de la violence, sont maintenant contraints à devenir hindous et à attaquer leurs propres églises, dans lesquelles ils ont loué le Seigneur pendant si longtemps. Cela est parfaitement inhumain et représente une grave violation des droits de l'homme ».

Les évêques demandent instamment au ministre responsable de l'Etat d'Orissa de prendre des mesures fermes contre les agresseurs « et de défendre les chrétiens, leurs maisons et leurs institutions, qui sont continuellement attaqués par les groupes fondamentalistes ».

Ils demandent également à l'administration publique « d'être vigilante en ce qui concerne les re-conversions forcées car il s'agit d'une grave violation du droit constitutionnel des personnes à vivre dans le pays sans peur ».

(Zenit)

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