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Inde : un bilan provisoire et la réponse des chrétiens

Selon l’agence Misna citée par Zenit, les victimes des violences dans l'État d'Orissa s'élèvent à 14 ; en outre 12 morts ont été enregistrés dans le district de Kandhamal, dont six à Barkhama. 42 églises ont été brûlées, dont une dizaine pentecôtistes et baptistes, ainsi que trois couvents catholiques, cinq centres d'accueil, sept instituts pastoraux et quelque 300 habitations incendiés ou endommagés.

« En signe de solidarité avec nos frères et sœurs et en signe de protestation contre les atrocités commises à l'encontre de la communauté chrétienne et d'autres personnes innocentes », toutes les écoles catholiques de l'Inde resteront fermées ce vendredi, a indiqué la conférence épiscopale indienne. Le cardinal Varkey Vithayanthil, président de la conférence épiscopale, invite « toutes les communautés catholiques à manifester pacifiquement pour s'opposer à de nouvelles attaques à l'encontre des chrétiens dans plusieurs parties du pays », exhortant la communauté catholique à « observer dimanche un jour de jeûne et de prière pour l'harmonie entre les religions et la paix en Inde ».

En dépit du déploiement massif de la police, la situation reste très tendue, surtout dans les zones rurales où les forces de l'ordre ne sont toujours pas arrivées, a indiqué Alphonse Toppo, secrétaire de l'évêque de Sambalpur: « Nous sommes très inquiets au sujet des sans-abri, difficilement quantifiables, qui, pour se mettre à l'abri des violences, se sont réfugiés dans les forêts où ils sont depuis quatre jours sans nourriture ni eau. Dans ces zones, la forêt est très dense et pas même la police ne sait comment retrouver et rapatrier ces personnes. ».

Les violences des groupes radicaux hindous Vhp (Forum mondial hindou), Bajaral Dal et Rss (Corps volontaires nationaux) ont été condamnées par nombre de représentants politiques de l'opposition, mais aucune condamnation ouverte n'est encore parvenue du chef de l'exécutif de l'Orissa, Naveen Patnaik, le parti au pouvoir étant allié au Parti Bharatiya Janata, formation nationaliste hindoue proche des mouvements radicaux.

Les informations ci-dessus sont diffusées par Zenit. On en trouvera d’autres sur e-deo, reprises et traduites depuis Asianews.

On lira aussi l’article de Sandro Magister, et celui de Vittorio Parsi qui lui fait suite : les hindous extrémistes ne supportent pas que l’Eglise catholique travaille à sortir les dhalits (hors caste, « intouchables) de leurs conditions d’esclave.

Commentaires

  • il faut aller voir orissaburning.blogspot.com
    60 000 chrétiens ont dû se réfugier dans la forêt. Et ce n'est presque rien en comparaison de tout ce que leur infligent ces admirables exemples de tolérance que sont ces hindous.

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