C’est en Argentine, naturellement. L’archevêque de Córdoba, Mgr Carlos José Ñáñez, a donné l’autorisation à une paire de lesbiennes soi-disant « mariées », Karina Villarroel et Soledad Ortiz, de faire baptiser « leur fille » (« un enfant de deux mamans », « le fruit de leur amour », comme ne craignent pas de le dire les médias) à la cathédrale de la ville par le curé de la cathédrale, le P. Carlos Varas. Ce sera samedi prochain 5 avril.
« C’est le premier baptême d’un enfant d’une famille homoparentale célébré dans un édifice catholique », souligne La Nación.
L’enfant s’appelle Umma Azul. Le curé de la cathédrale va-t-il vraiment baptiser une fille Umma Azul ? « Oumma bleue » ?
L’événement est bien évidemment un acte de propagande homosexuelle : la marraine de l’enfant est la présidente de l’Argentine Cristina Kirchner, très engagée pour les « droits LGBT ».
Et ce n’est pas tout. Le même jour, les deux femmes vont recevoir (c'est-à-dire que l'archevêque va profaner) le sacrement de confirmation. Pour enrôler le Saint-Esprit dans la propagande homosexuelle…
(via Rorate Caeli)
Commentaires
atterrant; Dieu doit intervenir...
Il y a bien des indices qui montrent que l'Occident est incapable de se reprendre et va dévaler tout du long la pente qu'il descend jusqu'à sombrer bientôt dans quelque cataclysme. Il y a eu dans le passé des exemples de ces cataclysmes, depuis le Déluge dont réchappa Noé sur son Arche voguant à la surface des eaux, ou la destruction de l'Atlantide dont parle Platon, et bien d'autres encore au cours de la présente humanité terrestre..Le naturalisme actuel doit être corrigé, et il le sera, n'en doutons pas, ce n'est plus qu'une question d'années.. Maintenant, quel sera l'instrument de la destruction qui va s'étendre à une partie notable de la Terre? On sait avec certitude que si le précédent châtiment d'importance cosmique eut lieu par l'eau, le prochain aura lieu par le feu (cf l'épître de saint Pierre, qui ne laisse guère de doute sur ce sujet). On peut supposer que les inventions mécaniques et industrielles seront portées à un point où, avec les dangers de destruction qu'elles portent en elles-mêmes, elles seront un des principaux agents de l'ultime catastrophe. Mais il faudra d'abord aussi que se réalise la plus redoutable des possibilités, l'apparition d'une pseudo-religion universelle de type syncrétique, qui sera aussi faussée qu'il est possible de l'être et dont le représentant sur la Terre touchera au plus près des Abîmes infernaux. Cet Antéchrist prétendra rétablir toutes choses après la gigantesque période de troubles qui touchera bientôt toute la Terre, et voilà pourquoi il sera accueilli comme le Messie et qu'il séduira "s'il est possible, jusqu'aux élus eux-mêmes". C'en sera alors fini de la "démocratie", de l'"égalitarisme" dont sont infatués les modernes. Ce sera le retour de la hiérarchie partout, mais à rebours de la hiérarchie véritable. Alors viendra la destruction qui semble devoir maintenant toucher toute la Terre, tant l'obscuration semble complète. L'esprit traditionnel ne peut mourir, mais il peut se retirer entièrement du monde extérieur, et alors ce sera véritablement la fin d'un monde; la doctrine sacrée doit être tout entière dans une conque, pour en sortir intacte à l'aube du monde nouveau, ou, selon une autre image, identique au fond, voguer dans l'Arche à la surface des Eaux- Eaux identiques à celles de la Genèse sur lesquelles plane l'Esprit- pour réapparaître avec tous ses germes contenus en Elle.
Pour le sacrement de la Confirmation, j'abonde dans ce sens.
Qant à refuser le baptême à un enfant parce que les parents sont indignes c'est autre chose. Ou alors j'ai mal compris et c'est seulement le lieu du baptême qui est en cause.
J'ai écrit ceci sur le Forum catholique:
il s'agit d'abord d'une manif LGBT.
Moi je n'ai pas été baptisé à la cathédrale, avec autorisation personnelle de l'archevêque, et je n'ai pas eu le président de la République comme parrain. Le baptême normal n'est pas un événement médiatique pour faire de la publicité à une idéologie anticatholique et antihumaine.
Si ces femmes avaient un tout petit peu le respect de l'Eglise et des catholiques, elles feraient baptiser l'enfant discrètement. C'est-à-dire... qu'elles ne le feraient pas baptiser, puisqu'elles se fichent de l'enseignement de l'Eglise.
Rappel
Code de droit canonique
Can. 868 - § 1. Pour qu'un enfant soit baptisé licitement, il faut:
(...)
2 qu'il y ait un espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique; si cet espoir fait totalement défaut, le baptême sera différé, selon les dispositions du droit particulier, et les parents informés du motif.
Nous n’en sommes pas loin.
Alors séminariste, « en insertion » dans une paroisse de campagne j’assiste à une demande de baptême faite au curé par téléphone. Le prêtre demande immédiatement si l’enfant a des frères et sœurs aînés baptisés, réponse : oui, un, et s’ils sont au catéchisme, réponse : non. Il explique alors que l’un des engagements pris au cours du baptême du premier est pour les parents de l’éduquer dans la foi. Devant l’obstination de l’interlocutrice d’en faire un dû sans réciprocité, il finit par raccrocher poliment. Le tout en moins d’une minute, une minute trente. Sidéré, il m’explique ce que vous rappelez : le devoir d’éduquer dans la foi du baptême pour les parents. Mon ignorance vaincue, j’approuve. Il ajoute en rigolant qu’elle va aller voir le curé voisin, qui n’est autre que… lui-même, vu l’extension démesurée de son « ensemble » paroissial.
Mais c’est là que commence l’histoire. Mis au courant, comment ? je ne sais, l’évêché pond quelques mois plus tard une norme interdisant de refuser le sacrement du baptême sous quelque motif que ce soit, y compris donc celui-ci rappelé sous le canon 868, 2.
Que l’enfant ne porte pas le péché de ses parents, c’est cela certes qui est défendu par la foi catholique. Contre les pharisiens, comme l’a rappelé l’évangile de l’aveugle de naissance dans la forme ordinaire ce dimanche. Si les parents n’ont pas la foi, donc ne peuvent ni ne veulent la transmettre, mais seulement faire du baptême un prétexte pour faire la fête (comme dans un rite de passage), ce qui est de plus en plus souvent le cas (idem pour les mariages), alors c’est un devoir de le refuser pour le curé ! qui devra rendre compte de la grâce dispensée devant Celui qui en est l’unique source.