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Eglise - Page 114

  • Profanation et sacrilège

    L’église Saint-Didier de Bruyères-le-Châtel (Essonne) a été vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche. « C’est un vrai saccage. Un vitrail a été cassé. Le tabernacle a été retourné, le ciboire dérobé, la sacristie retournée », dit l’évêque, Mgr Dubost.

    Le ciboire a été volé avec ses hosties consacrées.

    Un précieux ostensoir n’a pas été volé.

    Selon Mgr Dubost, « c’est une vraie attaque contre l’Église catholique. C’est le symbole du sacré qui est touché. Il y a une volonté de nuire ».

    Ce n’est pas seulement le symbole qui est touché, quand on croit à l’eucharistie. Comme par exemple les auteurs de messes noires, qui sont tranquilles puisque personne n’en parle.

  • Une messe de BD

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    Ce stand à l’allure quelque peu bricolée, au Festival de la Bande dessinée d’Angoulême, montre qu’on peut se moquer de l’Eglise catholique sans pour autant sombrer dans le blasphème.

    Addendum

    On me dit que c’est un vrai évêque et des vrais prêtres. Et une vraie messe.

    Zut alors. Pour le coup on n’est pas loin du blasphème…

  • De nouvelles fresques découvertes en Cappadoce

    Les fouilles archéologiques dans la ville souterraine découverte en 2012 sous celle de Nevsehir, en Cappadoce, ont mis au jour une église souterraine qui pourrait remonter au V° siècle, présentant des fresques en bon état de conservation qui suscitent actuellement l’enthousiasme des experts et des historiens de l’art. Car outre la découverte de nouvelles fresques, certaines d’entre elles représentent des scènes rarement représentées, ou sont même uniques.

    L’église se trouve à l’intérieur d’une zone souterraine s’étendant sur 360.000 m2 au sein d’un site archéologique se développant en 11 groupes d’habitat, avec un méandre de galeries s’étendant sur au moins 7 km et reliant des temples et des centres habités.

    (Fides)

  • Le point sur la date de Pâques

    A l’issue d’une réunion des primats anglicans (celle où l’on s’est gravement écharpé sur l’ordination des homosexuels), Justin Welby a déclaré qu’il était en pourparlers avec les catholiques et les autres confessions chrétiennes pour l’établissement d’une date unique de la fête de Pâques, et que cela devrait se faire d’ici dix ans.

    Le propos n’a guère été répercuté, hors d’Angleterre, que par les coptes, qui sont des militants acharnés de la date unique de Pâques depuis qu’ils ont un nouveau patriarche. Celui-ci avait écrit au pape sur le sujet en mai 2014, puis il en avait reparlé en mai 2015, et le pape avait alors publiquement manifesté son accord de principe (mais pas sur la date proposée…).

    En fait il y a deux questions distinctes. Il y a celle d’une date fixe pour la fête de Pâques, qui est celle dont parlent les anglicans, les coptes et le pape. Et il y a la question de la date mobile de Pâques selon les calendriers julien et grégorien, qui fait que la date mobile de Pâques a lieu à deux dates différentes.

    Cette dernière question devait être débattue lors du concile panorthodoxe qui va se réunir, en Crète, en juin prochain. Mais, à l’issue de la réunion des patriarches orthodoxes qui s’est tenue à Chambésy du 21 au 28 janvier (et qui a décidé de la date et du lieu du concile), le patriarche de Moscou a annoncé que la question du calendrier avait été retirée de l’ordre du jour. Parce que l’Eglise orthodoxe russe tient au calendrier julien, mais ne veut pas entrer en conflit avec les Eglises orthodoxes qui suivent le calendrier grégorien (le pire schisme orthodoxe ayant eu lieu pour une affaire de calendrier).

    Ainsi, on sait désormais que le concile panorthodoxe en restera au statu quo.

    A plus forte raison il ne sera pas question d’une date fixe pour la date de Pâques.

    En juin 2015, après les déclarations du patriarche copte et du pape, le vice-président du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, Nikolaï Balashov, avait déclaré que si Rome décidait de célébrer Pâques selon le calendrier julien, cette intention serait bienvenue (sic), mais que s’il s’agit d’avoir une date fixe c’est « totalement inacceptable pour l’Eglise orthodoxe », puisque ce serait contraire aux prescriptions du concile de Nicée.

    Cela devrait être tout aussi inacceptable pour l’Eglise catholique, nonobstant la note irresponsable de Vatican II sur le sujet.

    Quoi qu’il en soit des fantasmes de Justin Welby et des désirs des coptes, il ne se passera donc rien. Et heureusement. En l’occurrence ce sont les orthodoxes russes qui sont les garants de la tradition, même si, par… traditionalisme, ils se trompent quant au calendrier…

  • Merci au cardinal Zen

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    Le cardinal Zen (Joseph Zen Ze-kiun), évêque émérite de Hong Kong, a entre autres éminents mérites (dont son opposition virulente au communisme chinois), celui de célébrer régulièrement la messe de saint Pie V. Ce n’est donc pas à proprement parler un événement qu’il la célèbre lors du congrès eucharistique de Cebu, aux Philippines, où il a été invité à parler.

    C’est pourtant un événement dans la mesure où c’est la première fois qu’un cardinal célèbre la messe de saint Pie V aux Philippines depuis la révolution liturgique, et que le fait pour un cardinal de la célébrer au cours d’un congrès eucharistique ne passe évidemment pas inaperçu.

    Or voici que le site de la conférence des évêques des Philippines a publié un texte pour expliquer de quoi il s’agit, et c’est un texte, relativement long, d’une grande bienveillance, entièrement favorable à la messe latine traditionnelle, notamment par les propos rapportés d’un blogueur et d’un diacre. On y apprend qu’en 2007 il y avait trois messes dominicales de saint Pie V aux Philippines, et qu’il y en a 14 aujourd’hui, et d’autres mensuelles ou en semaine.

    Et, grosse surprise, ce texte a été repris quasi intégralement par Asianews, l’agence de l’Institut pontifical des missions étrangères, ce qui lui donne une diffusion mondiale en quatre langues.

  • Un Cristero et un samouraï

    Dans la liste des décrets de la Congrégation pour les causes des saints dont le pape a autorisé hier la promulgation, on note le miracle attribué au bienheureux José Sanchez del Rio, le petit martyr Cristero, qui va donc être canonisé.

    On note aussi la reconnaissance du martyre du samouraï Justo Takayama Ukon, qui va être béatifié.

    Parmi les autres décrets, on remarque celui qui concerne le martyre quatre laïcs espagnols assassinés pendant la guerre d’Espagne, et le martyre du Père Hubert Unzeitig, surnommé « l’Ange de Dachau ».

  • Un archevêque LGBT

    800px-Mgr_JCL_Hollerich_cath_20111016.jpgL’archevêché de Luxembourg a signé la « charte de la diversité ».

    Le « premier rendez-vous diversité » de l’année 2016 a été, le 12 janvier, une « conférence LGBTI », organisée par la Charte en collaboration avec BNP Paribas, classée deuxième au classement mondial des entreprises gay-friendly. On ne sait pas si Mgr Jean-Claude Hollerich ou un représentant de l’archevêché était là, mais ce fut un « grand succès », et il ne fut question bien sûr que de l’engagement des entreprises à soutenir la cause LGBT et à accorder les pleins droits aux personnes transgenre et intersexe. C’est ce à quoi s’engage l’entreprise archevêché de Luxembourg, qui dit avoir 300 salariés et qui croit bon d’insister et de préciser qu’elle est une entreprise de l’Eglise catholique…

    diversité.jpg

    (Via Riposte catholique)

  • Des luthériens communient à Saint-Pierre de Rome

    A la suite de la rencontre au Vatican entre François et une délégation œcuménique finlandaise, les membres de la délégation ont assisté à une messe en la basilique Saint-Pierre. Au moment de la communion, les non-catholiques se sont avancés en mettant la main droite sur l’épaule gauche pour signifier qu’ils ne communiaient pas. Mais le prêtre a insisté pour qu’ils communient, ce qu’ils ont fait.

    C’est l’« évêque » luthérien d’Oulun, Samuel Salmi, qui a raconté cela à Kotimaa24. « Ce n’était pas un hasard », dit-il, de même que ce n’était pas un hasard quand le pape a paru accepter l’idée qu’une femme luthérienne puisse communier avec son mari catholique… Et de préciser :

    « A la racine de cela il y a, sans aucun doute, l’attitude œcuménique d’un Vatican nouveau. Le pape n’était pas là à la messe, mais son intention stratégique est de mener à bien une mission d’amour et d’unité. Il y a aussi des adversaires théologiques au Vatican, c’est pourquoi il est difficile d’évaluer jusqu’où il peut aller dans ses propos, mais il peut permettre des gestes pratiques. »

  • Crime turc

    Dans la nuit du 16 au 17 janvier, les Turcs ont bombardé pendant quatre heures le village irakien de Sharanish, à l’extrême nord de l’Irak, à la frontière turque, dans le cadre de leurs opérations contre le PKK.

    Mais Sharanish est un village chrétien, assyro-chaldéen. Et qui a accueilli des dizaines de familles qui ont fui la plaine de Ninive au moment de sa conquête par l’Etat islamique.

    Ces familles, et les autres, ont dû fuir en pleine nuit, sous la neige, vers la ville de Zakho.

    Le patriarcat chaldéen condamne fermement l’action militaire turque, la qualifiant de « totalement injustifiée », et fait appel au gouvernement autonome du Kurdistan irakien afin qu’il adopte « les mesures nécessaires pour défendre ses ressortissants ». Une note de protestation a été envoyée par le patriarcat à l’Ambassade de Turquie à Bagdad.

    De nombreuses maisons et des cultures ont été détruites, et surtout le réservoir d’eau qui est vital. Le patriarcat chaldéen a aussitôt envoyé 10.000$.

    Pour Mgr Rabban al-Qas, évêque chaldéen d’Amadiyah-Zakho : « Il est plus que temps de dénoncer ces actes turcs de terrorisme. il faut avoir le courage d’appeler les choses par leur nom : un réel terrorisme. Ces pauvres gens sont terrifiés et terrorisés. Comme si les menaces de Daech n’étaient pas assez violentes… »

    Déjà en août dernier, Sharanish et d’autres villages chrétiens avaient été victimes de raids aériens menés soi-disant contre le PKK.

  • Prometteur…

    ugly23irjaaskola.jpgFrançois a reçu ce matin une délégation « œcuménique » finlandaise, menée par l’« évêque » luthérienne d’Helsinki, Irja Askola.

    Radio Vatican :

    « Le Pape s’est montré résolument positif, il a d’abord salué les avancées dans le dialogue entre luthériens et catholiques, en revenant sur la Déclaration commune sur la justification, un document de 1999 qui a donné “la base d’un dialogue prometteur vers une interprétation partagée, au niveau sacramentel, de l’Église, de l’eucharistie et du ministère”»

    Prometteur ? Eucharistie ? Ministère ? Au niveau sacramentel ? Avec une femme évêque ? Et qui fut élue parce qu’elle était une femme et parce qu’elle est pour le "mariage" homosexuel à l'église, à la différence de l’autre candidat ?

    Je crains qu’on ne parle vraiment plus de la même chose.