A la suite des élections législatives en Irlande, qui n’ont pas donné de majorité claire, le Premier ministre Enda Kenny a finalement été reconduit à son poste.
Et il a nommé un nouveau gouvernement. L’un des ministres ne passe pas inaperçu. Il s’agit de Katherine Zappone. Une Américaine de 62 ans, « théologienne féministe », lesbienne militante, qui s’est « mariée » en 2003 au Canada avec sa « partenaire » de 35 ans, une ancienne religieuse. Katherine Zappone était en pointe dans la campagne pour le référendum sur la dénaturation du mariage. Elle est aujourd’hui ministre… des Enfants et de la Jeunesse. Sic.
D’autre part, Enda Kenny a décidé qu’il allait confier à une « assemblée citoyenne » le soin de rédiger un projet de loi sur l’avortement, c’est-à-dire libéralisant le meurtre des enfants.
Commentaires
Comme dit Zemmour, le Pape a sans doute raison de laisser tomber l'Europe.
Le pape dit pourtant qu'il faut aller aux périphéries, l'Europe est la principale périphérie de l'Eglise Catholique et c'est péché que de la laisser tomber, le vae victis n'est pas chrétien!!!!! De toute façon, si le Pape abandonne l'Europe, il abandonne l'Eglise, l'un ne va pas sans l'autre...Il ne s'en peut-être pas rendu compte mais la réalité éclatera très vite, par rapport aux utopies pastorales (cf déjà et entre autre le naufrage de l'archidiocèse catholique de Buenos Ayres).
Un exemple de plus, donc, à mettre au compte de ce pontificat qui est l'illustration même de ce que, nous catholiques, nous ne nous affirmons vraiment que dans la souffrance et la persécution... Nous l'avions oublié!
Ce serait effectivement mieux d'avoir le Pape comme soutien et guide, mais catholique quand même, il nous faut à chaque génération toujours reconstruire et ne pas se contenter de ce qui semble acquis, et surtout pas en suivant l'air du temps...
Le pape Benoît XVI l'avait bien dit en son temps des petites entités de catholicité authentique en Europe pour tout reconstruire, comme après la chute de l'Empire romain et autour des couvents fondés par St Benoît.
Notre temps n'est pas celui de Dieu et le Seigneur écrit toujours droit sur des lignes parfois bien courbes, avec les surprises de la providence à la clef, sinon quand serait -il de la foi et de l'espérance?
C'est l'apostasie tranquille de l'Europe qui voit ses bastions catholiques emportés par l'air du temps : Irlande, Belgique, Espagne, en France la Bretagne et ses incendies d"églises .. A l'image du Québec outre Atlantique.
Qui expliquera cet hécatombe ?
Cette Europe qui s'autogénocide est méprisable et diabolique.