Le Parlement irlandais avait inventé de convoquer une « assemblée citoyenne » pour lui dire ce qu’il faut faire en divers domaines, dont le réchauffement climatique, les vieux, ou l’avortement. Ainsi, l’an dernier, 99 « citoyens » avaient été soigneusement « tirés au sort » tout en étant « représentatifs ». Après 10 jours de débat « intenses » sur l’avortement, l’assemblée citoyenne, réunie… dimanche dernier, s’est prononcée pour la légalisation de l’avortement. Evidemment.
Il y avait pas moins de 13 votes sur 13 motifs de légalisation du meurtre de l’enfant à naître. On s’est notamment prononcé à 89% pour le droit à l’avortement dans les cas de viol, comme de malformation du fœtus. Et le 13e vote, le plus attendu, était celui de la non-restriction de l’avortement pour quelque motif que ce soit, et l’assemblée citoyenne s’est prononcée à 64% pour qu’il n’y ait aucune restriction. Jusqu’à quel état d’avancement de la grossesse ? Vous n’avez pas à le savoir. On vous assène seulement le 64%. (Si vous allez voir de plus près, vous voyez qu’il y a eu 25 votes pour le droit absolu à l’avortement jusqu’à 12 semaines, et 23 jusqu’à 2 semaines. Et 4 votes pour un droit sans limite.)
L’assemblée citoyenne est présidée par un juge de la Cour suprême, Mary Laffoy, qui s’est naturellement félicitée de cet exercice de démocratie participative…
Lequel a été dénoncé comme une « farce » par les mouvements pro-vie.
Parmi les diverses pressions internationales, le 29 mars dernier, le commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe publiait un rapport dans lequel il demandait « instamment aux autorités irlandaises d’adopter une législation pour lever tous les obstacles à l’accès des femmes à l’avortement légal et sans risque ».
Voilà donc un premier pas réalisé. Qui ne préjuge a priori en rien de l’avenir, puisqu’il est impossible de modifier la législation sur l’avortement sans un référendum constitutionnel, étant donné que la Constitution garantit « le droit à la vie de l’enfant à naître ». Mais il s’agit précisément pour le Parlement d’avoir un argument pour organiser un nouveau référendum… Afin d’arriver coûte que coûte à ce que les Irlandais finissent par adopter la culture de mort comme ils ont fini pas accepter le traité de Lisbonne…
Commentaires
Les Irlandais n'ont qu'à réunir une autre assemblée citoyenne de 99 membres qui votera l'internement en asile psychiatrique des 99 membres de l'assemblée précédente. C'est tout aussi démocratique et probablement meilleur pour le bien commun.
L'« assemblée citoyenne » devrait se pencher sur l'utilité de rester dans l'Union Européenne. On a vu ce que cela donnait en Grèce. Mais en Espagne ? Sait-on que 40% des enfants espagnols vivent maintenant sous le seuil de pauvreté ?
http://www.euractiv.fr/section/soci-t/news/40-des-enfants-espagnols-sous-le-seuil-de-pauvrete/
En France, cela va venir très rapidement grâce à Macron et son programme venant directement des directives européennes :
https://www.dailymotion.com/video/x5jlcq8_francois-asselineau-explique-le-programme-d-emmanuel-macron-en-1mn_news