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Au Kentucky

Mercredi, jeudi et vendredi s’est tenu au Kentucky un procès qui a été très suivi dans l’Etat et bien au-delà tant dans les milieux pro-vie que chez les tenants de la culture de mort.

En mars dernier, le gouverneur du Kentucky, Matt Bevin, avait supprimé la licence de l’avortoir de Louisville, au motif que l’établissement ne remplissait plus les critères légaux. Notamment, un avortoir doit avoir un accord avec un hôpital raisonnablement proche pour recevoir les femmes en cas de problème, et avec une compagnie d’ambulance pour le transport. C’était le cas auparavant à Louisville. Mais la dernière inspection avait montré qu’il n’y avait plus rien de prévu en matière d’hospitalisation ni d’ambulances.

L’avortoir a naturellement fait appel de cette décision en justice. Et le procès s’est déroulé cette semaine, avec en vedettes les meilleurs juristes du Planning familial américain et de l’ACLU (Union des libertés civiles), contre ceux de l’Etat du Kentucky.

On attendait une décision hier soir, mais le juge a décidé de donner 60 jours aux deux parties pour préciser leurs arguments.

L’enjeu est de taille, surtout sur le plan symbolique : le Kentucky est l’un des sept Etats américains où il n’y a plus qu’un seul avortoir. Si celui de Louisville était fermé, le Kentucky serait le premier Etat sans avortement…

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